Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 1.djvu/43

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à ſa fille des peintures de l’Amour, elle luy montroit ce qu’il a d’agreable, pour la perſuader plus aisément ſur ce qu’elle luy en apprenoit de dangereux ; Elle luy contoit le peu de ſincerité des hommes, leurs tromperies, & leur infidelité ; les malheurs domeſtiques où plongent les engagemens, & elle luy faiſoit voir d’un autre côté, quelle tranquilité ſuivoit la vie d’une honneſte femme, & combien la vertu donnoit d’é-