Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 1.djvu/50

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ſçavoir qui elle étoit ; mais il fut bien ſurpris quand il ſceut qu’on ne la connoiſſoit point : Il demeura ſi touché de ſa beauté, & de l’air modeſte qu’il avoit remarqué dans ſes actions, qu’on peut dire qu’il conceut pour elle dés ce moment une paſſion & une eſtime extraordinaires : Il alla le ſoir chez Madame ſœur du Roy.

Cette Princeſſe eſtoit dans une grande conſideration, par le credit qu’elle avoit ſur le Roy ſon