Page:La Fontaine - Œuvres complètes - Tome 3.djvu/339

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LETTRES. 335 Mais quoi ! nons n’avions pus 3 choisir : tels qu’ils &oient, je les fais mettre en Laisse I pire, et sur le mdlleur rnont Pour plus d’assurance nons prlmes un guide qu’il nons fallut mener en trousse, l’un apr& l’antre, afin de gagnet du temps. Ave cela nons n’en enmes que ce qu’il falut pour voir les choses les plus remarquables. J’avois promis de sacrifler aux vents du midi-uric brebis noire, aux Zephirs une brebis blanche, et Jupiter le plus gras bceuf que je pourrois rencontrer tans le Limousin ; ils nous furent tous favorables. Je croi routelois qu’il suffira que je les paye en chansons, car les bceufs du Limousin sont trop chers, et il yen a qui se yendent cent &us dans le pays. Etant arrivez & Richelieu, nous commenq2tmes par le Chateau, dont je ne vous envoyerai pourtant.la description qu’au premier iour. Ce que e vous puis dire en gros de la ville, c’est qu’elle aura bien-t6t la gloire d’tre le plus beau village de l’hnivers. Elle est d&erte petit 3. petit,,5 caus de l’infertilit du terroir ou pour tre . quatre lleus de toute rivire et de tout Faa. Ssage. En cela son fondateur, qui pr&endoit en re une ville de renom, a mal pris ses mesures, chose qui ni lui arrivoit pas fort souvent. Je m’&onne, comme on dit qu’il pouvoit tout, qu’il n’avoit pas fait’ transporter la Loire au pied de cette nouvelle ville, ou qu’il n’y ait fait passe : r le grand therein de Bourdeaux. Au dfaut, ]1 devoit choisir un autre endroit ; et il en eut aussi la pens& : mais l’envie de consacrer les marques de sa n&issance l’obligea de faire btir autour de la chambre oO’il toit n& II avoit de ces vanitez que beaucoup de gens blgmeront, et qui sont pourtant communes tousles Hros ! tmoin celle-lt d Alexandre-le-Grand, qm fasmt laser o/1 1 passott 1. vets de Marot dans son lfitre au roy pour avoir t derobL