Page:La Gaudriole de 1860, 1861.djvu/312

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En te faisant si belle d’élégance,
Ton père eût dû songer en même temps
À te doter d’un contrat d’assurance
Contre la grêle… et d’autres accidents.

Maria, passe l’eau,
Laisse-là ton Prado ;
Prodiges superflus !
L’étudiant, hélas ! ne donne plus !
Que j’aime autour de ta prunelle r.oire,
Ce cercle bleu, tracé par le bonheur,
Liste d’azur qui garde la mémoire
Des amoureux effacés de ton cœur.

Ô grande Pomaré,
À ton nom révéré,
Ton peuple transporté
S’est incliné devant ta majesté !
Ah ! cambre-toi, ma superbe sultane,
Et sous les plis que tu sais ramener,
Fais ressortir ce vigoureux organe
Que la pudeur me défend de nommer.

De ton humble sujet,
Accepte ce bouquet,
Plus frais que tes appas,
Et parfumé… comme tu ne l’es pas.
Je t’aimais mieux, lorsque modeste et bonne
Ô Rosita, tu faisais cent heureux ;