Page:La Guirlande de Julie, éd. Uzanne, 1875.djvu/121

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LA PENSEE.


Madrigal.



 

Vovs qui suiuez l'Amour, dont le feu vous égare,
Ne jettez point les yeux sur vn obiet si rare;
C'est auecque respect qu'il en faut approcher :
Quoy que de ses beautez vôtre âme soit blessée,
Apprenez que les mains n'ont pas droit d'y toucher,
Et que cet heur n'est deu qu'à la seule Pensée.

De M. COLLETET.