Page:La Variété, revue littéraire, 1840-1841.djvu/383

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Par une fraîche matinée du mois de mai, trois roses s’étaient éveillées sous les premiers rayons de l’aurore. L’aînée brillait de toute sa beauté ; la seconde venait de s’entrouvrir, et la troisième allait sortir de son calice comme la chrysalide sort de sa coque. Ces trois roses habitaient la même charmille, se balançaient sur la même branche, et l’une sur l’autre penchées elles devisaient ainsi :