Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/112

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86 fiRAMMAIKK BHETONNF.

lia né tjomzit-hu kél ’ i lidné zeiiohéñ kél. lie parlez vous pas ? | ne vit’iiilia-t-il pas ?

Mais si le verbe est un temps composé, on peut uraellrc la ciinjonclion ; la négatire ne commence la phrase, lo pronom suit, puis vient l’auxiliaire, qui est suivi du même pronom répète, lequel prend a|)iés lui la négative kél, ensuite vient le parlicipc qui finit la phrase. EXEUPLES :

N’hoc’h cùzhu két, komzel ? 1 N’ein eiizmé két ijalvet ? n’avez-vous pas parlé ? | n’ai-je pas apjtclé ?

Si la phrase est négative t^t interrogativc en mi’^me temps, que le sujet soit un nom, et que le verbe soit sans régime, la conjonction commence la phrase, ensuite viennent la négative né, le verbe, la négative kél, l’adjectif ou le participe, et enfin le nom.

EXEMPLES :

lia né d-eo kél klañv lann, 1 Ha né d-eo kél deûd ho kcñderv. Jean n’est-il pas malade ? I votre cousin n’est-il pas venu ?

Lorsque la [)hrasecsten mémo temps négative et interrogativc, on emploie quelquefois la conjonction négative na, au lieu de ha ou hay.

EXEMPLES :

Na pa zUtrdann ouz hoc’h, n’am gorluzot-hu kél, yuand je retourne vers voos, ne m’attendrez-vous pas ? Nag hé-mañ a hellô obcr gwell ?

Celui-ci ne ponrra-t-il pas mieux faire ? Cette locution est surtout familière en Tréguier, où on l’emploie même dans le c ;is où il n’y a en français aucune négation exprimée. 9’ Mais si le verbe a un régime, on change l’actif en passif.

EXEMPLES :

fia rCé d-ounn-mé kél karcl gañd hô mamm ? votre mère ne m’aime telle i)as ?

na né d-cf-hi kél karel va c’hôar gañd ho prfùr ? votre frère n’aime-t-il pas ma sœur ;

Exercices sur les inlerrogations.

Ha clioui a iélo :’ Irez-vous :

Ea ni a lavarfé ann drâ-zé, ma né vé kél Dirions-nous cela, si ce n’était pas vrai. gwir ?

Pcûr-cliréad éz pézô-lé dbred ? Auras-tu fini do bonne heure ? Gwersed é deûs-hi hé zi t A-t-ellc vendu sa maison ; Ha brdz co hô merc’h^ Votre fille est-elle grande ? lia diskared co ar gwéz ? Les arbres sonl-ils abattus : U Hag anavézeduunn-mé gañd ho c’hôar ? Votre sœur me connait-elle ; Ha mired é vézô hi ar valez gañd da ddd ? Ton père gardera-t-il la servante ? /i Ha né évit-hu ked a win f Ne buvez-vous pas de vin ? i Ha ne zeùfé-hi kél, ma vélavared d’ézhi ? Ne viendrait-elle pas, si on le lui disait. N’hoc’h eûs-hu kél kléved unan-henndg ? N’avez-vous pas entendu quelqu’un ? N’hon eûz-ni kélgorlôzelpcll awalc’ht N’avons-nous pas attendu assez longtemps ; Ha né dco kél laouen ho mcrc’h f Votre fille n’est-elle pas gaie ? Ha né d-co kél glazed hévdb ?^ Son fils n’est-il pas blessé ? Ha né véziim-mé kél kannel gañd hô Idd, Votre père ne me battra-t-il pas, si je mar choumann aman ;’ reste ici ;

Ha né oé-hi kél krôzel va c’hôar gañd hô Votre mère ne gronda-t-elle pas ma saur ? 

mamm i’

Des Négations.

i" Quand ne est suivi ou précédé d’un des pronoms indéterminés personne, aocdn, bien, il se rend, en breton, par né, qui commence toujours la phrase. eseuples :

Né wélann dén, je ne vois personne.

Né zeûiô hini, aucun ne viendra.

Né rimélrd, vous ne faites rien.