Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/115

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

LIVRE SECOND. H9

Urdz 2 c-leiz eo va zi, Ma maisun est suiftsamment grande. Gmzieg 2 awalc’h iñd évid ho oad, Ils son ! attez instruits pour leur âge.

Pell ounn bel klañ, i brémaû ounn J’ai été ionjtcmps malade, à présent je suis 

iac’h, Lien portant.

War-c’horré hô c’héfot, Vous les trouverez dessus. 

î Mesk-é-mesk é oañl., lis étaient péle-mclc. S Kalz hoc’h eûz rùed d’in, Vous m’avez donné beaucoup.

Ével-sé t- rdot, mar kirit, Vous ferez de même, si vous voulez. 

Mé a lavaraz ar wirionez d’hhan h neûzé. Alors je lui dis la vérité. (J’houi a lakaiO hé-tnañ k araok, Vous mettrez celui-ci devant. Vêz’ é réod eur c’hars 4 trù-war-drù, Vous ferez une haie tout autour. Meùli a réoñl à ré hô viarc’hadourez, Ils vantent Irop leur marchandise. Doñd a réod à ivéz gan-c-omp, Vous viendrez aussi avec nous. CHAPITRi ; VII.

DES PRÉPOSITIONS.

’ Les prépositions françaises du, de la, des, ne s’expriment point en breton, si elles 

sont employées généralement.

EXEMPLES :

Rôil bara dHn, donnez-moi du pain.

Trouc’hit kîk d’czhan, coupez-lui de la viande. Kércñd atn cûz cr ger-mañ, j’ai des parents dans celte ville-ci. 2" Mais si les prépositions dû, de la, des, spécifient la chose dont on parle, en tout ou en partie, on les rend, en breton, par cûz ar ou cûz ann. EXEMPLES :

A léhini eùz ar pcsiced hô pézo-hu ? eûz ar zilien, duquel des poissons aurez-vous i’ de l’anguille. Dibrid eûz ar c’hreiz, mangez du milieu. 3" Lorsque de suit un adjectif, on le traduit par a. EXEMPLES :

Ann aval-mañ a zô leûn a zour, j Ar park-zc a zô golôed a e’d, cette pomme-ci est pleine d’eau. | ce champ- là est couvert de blé. ’ Quand la préposition de est suivie d’un nom de personne ou d’un pronom personnel, elle se rend par digañt, digañd ou digan. exemples :

Ann drâ-mañ em eûz héd digañd hô Idd, 1 N’em bczô nHrâ digañt-hi. j’ai eu ceci de votre père. | je n’aurai rien d’elle. ’ Quand la préposition de est précédée de l’adverbe loi. n, elle s’exprime par diouc’h, dioul, dioud ou diouz.

exemples :

Êadjopcll diouc’h kéar, il est allé loin de la ville. Moud arin» pcUdioui-hô, j’irai loin d’eux. Choum ara pell dioui- in, il demeure loin de moi. " Lorsque de est précédé de plcs, et suivi d’un adjectif numérique, on ne l’exprime point en breton.

EXEMPLES :

Ouc’h-penn ugeñl skôéd em eûz, I Ouc’h-penn pei/ucar vloaz c dcùz, j’ai plus de vingt-écus. | elle a plus de qninie ans. ’ Lorsque la préposition de est précédée d’un verbe au passif, elle se rend par jañt ou gañd. EXEMPLES :

A’ared eo gañd he zdd, | Kasced iñt gant ann holl, elle est aimée de son père. | ils sont haïs de tout le monde. " De se traduit encore par gañt ou gañd, lorsque cette préposition peut se tourner eu français par a cause de, avec, par.