Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/124

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r)8 CillAMMAIRE DRrTONJTF Juda, éiid moñd é brô ar Voabited, gañd hi e’hré(j hag hét^ Juda, pour aller tn pays les Moabites, avec sa feuinie et ses tatm vdb. deux ril8. EUinéUk a réad cùz hé-mañ, ha Noémi eiiz hé c’hréy. Eliiiiélech on faisait de celui-ci, et Nuéiiii de sa feoiiuc : hé zaou vàb a oa hanvel, unan anézhô Mahalon, hag égilé Citées deux lils était UDmmé, un d’eux Mahalon, et l’autre tliélioK. Génidig é oañl eùz a Efrala é Uéthléem Juda. t. ad liun. Natifs étaient de Eplirata en Bethléem Juda. *) Allé é brô ar Voabiled é choumzoñd énô. en pays les Moabites restèrent là. EUméltk privd Noémi a varraz, hag hi a joumaz gant hé Elimélech époux Noémi mourut, et elle resta avec ses mipien. ûls. Ar rc-mañ a géméraz évit gragez merc’hedMoahitézed, unan Les ceux-ci prit pour femmes filles Moabites, une hanved Orfa, hag ében llulh. Choiim a rézoñd énô dég vloaz nommé Orpha, et l’autre Ruth. Demeurer firent là dix ans. Ilô daou é varfsoñl, da lavaroud eo, Mahahn ha Chélion Eux deux moururent, à dire est, Mahalon et Chélion ; ha Noémi en em gavaz diwertdeüz hé daou vdb hag eùz hé fried et Noémi se trouva privé de ses deux fils et de son mari Sével a réaz c’hoant enn-hi da guitaal brô ar Voabiled, évid Lever fit envie en elle à quitter pays les Moabites, pour àislrei d^hé hini, g and hé diou verc’h-haer ; rûk kleved retourner à son celui, avec ses deux filles-belles ; car entendu dévôa pénaos en dûa atm Aoirou selled a drue : ouch hé avait comment avait le Seigneur regardé de pitié contre ses düd ha rôed boéd d’ézhô. gens et donne alimenta eux. IFor gémeñl-sé é kuitaaz ar vrô bcll-zé, gañd hé diou verc’h-Sur autant-là quilla le pays loin-là, avec ses deux lillcskaer : hag ô véza é penn ann heñd évid distrei é douar Juda, belles : et en être en tète le chemin pour retourner en terre Juda, É lavaraz d’ézhô • Id da di hô mamm ; ra rai ami Ao-Dit à elles : Allez à maison votre mère ; que fera le Sei-Irua trugarez enn hô kéñver, ével ma hoc h cûz gréad égneur miséricorde en votre côté, ainsi que vous avez fait en kéñver ar ré zô marô hag em clxénver-mé. côté les ceux sont morts et en mon côté moi. Ra rai d’é-hoc’h kaond ar péoc’h é H ar priédou a si-Que fera à vous trouver la paix en maison les époux qui égouézô gan-é-hoc’h ; hag é pokaz d’ézhô. Ar ré-mañ enn eur cherra avec vous j et baisa à elles. Les celles-ci en c’harmi en em lékéaz da wéla. crier se mil à pleurer, Hada lavaroul ■■ Kéomp gan-é-hoc’h da gaoud hô prôiz. Et à dire : Allons avec vous à trouver vos pays. Hou-mañ a lavaraz d’ézhô ■■ Il war hô kiz, va merc’hed, Celle-ci dit à elles : Allez sur votre retour, mes filles, abandonna ncthlécm Juda, pour SI- retirer dins le pa>s li-s Moabites, aec sa femme et «es deux fils. Celui-ci se nommait Elimélech, et sa femme. Noémi : ses leux fils s’appelaient, l’un Mahalon, et l’autre Chélion. Us étaient natifs d’Ephrata en lielhléem Juda. Etant entrés dans le pays des Moabites, ils y restèrent. Elimélech, époux de Noémi, mourut, et elle resta avec ses fils. Ceux-ci prirent pour femmes des filles Moabites, une nommée Orpha, et l’autre Ruth. Us y vécurent dix ans avec leurs femmes. Ils moururent tous deux, c’est-à-dire, Mahalon et Chélion : et Noémi se trouva privée de ses deux fils et de son mari. Il lui prit envie alors de quitter le pays des Moabites, et de retourner dans sa pairie avec ses deux belles-filles ; car elle avait appris que le Seigneur avait jeté un œil de pitié sur son peuple, et qu’il lui avait donné des vivres. Elle abandonna donclelieu de son pèlerinage avec ses deux belles-filles : et s’étanl déjà mise en route pour retourner en la terre de Juda, Elle leur dit : Allez chez votre mère ; que le Seigneur soit miséricordieux envers vous, delà même manière que vous l’avez été envers ceux qui sont morts et envers moi. Qu’il vous fasse rencontrer le repos dans la maison des époux qui vous écherront ; et elle les baisa. Celles-ci se mirent à crier et à pleurer. Et à dire : Allons avec vous parmi vos compatriotes. Noémi leur dit : Retournez, mes filles ; pourquoi ve- (* ; Les participes ne prenant ni genre ni nombre en breton, jai dû mettre celui-ci au singulier.