Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/130

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io4 ( ;n vuMAiRE Diiinjs. Nr. llaHutha tavaraz d’ézhi. Obéra linn kémcñd a c’Iwun’Itc-’ Et Uutli dit à flic : l’aire Icrai autant que coinmaninennt d’in. deras à moi. Hay hi a zishennaz (Tut leur, liag a réaz kémeñd é déa hé Et elle descendit à la aire, et lit autant elle avait sa mamm-gaer gourc’hémcnnet d’ézhi. mtrc-belle commandé ù elle. Et Uuth lui dit : Je lerai tout eu que tu me commanderas El elle descendit dans l’aire, et elle fit tout ce que sa belle-mère lui avait corn mandé. Ha pa en dùé liooz debrcl lutg l’vet, ha pa enemgavaz Et quand Booz eut mant/ Et quand il eut Booz mangé et l)u, et quand se lrou ;i et bu, et qu’il fut devenu tauuénoch. ez éazda gouskaé-harz ctir bern malanou : ha Uuth p !us gai, il alla dormir pn 5 plus gai, alla à dormir auprès un tas gerbes : et Hulli

zeùaz didroiiz, ha goudé béza dizôlôel ar ballentcar-ziiann 

vint sans bruit, et aprc-s être découvert la couverture vers les Ireid, en em daolaz énô. pieds, se jeta là. Tlachcluivar-drôhaHler-nù : é oé spoxmlcl, ha nec’het Booz, Et voilà autour moitié-nuit fut épouvanté, cl inquiet Booz, pa wciaz eur vaouez gourvézet oud hé dreid. quand vit une femme étendue contre ses pieds. Hag héñ a lavaraz d’ézhi.■ Piou oud-dé’ ! Hag hi&lavaraz ■ Mé El lui dit à elle :Quies-tii-toi ?Kt elle dit • Moi eo Ruth da valez ; astenn da hallen icur da valez, v est Rulh la servante ; étends la couverture sur ta servante, en lézam’az oud kàr-nés d’ézhi. être que tu es parent proche à elle Va mcrch, émé-z-hañ, bcnniged oud gañd ann Aolrou, ha :] ann Ma fille, dil-il, béni tu es avec le Seigneur, et divvza irugarez-mañasô dreist ar c’heùta ; û vdza née’ h dernière bonté-ci est au-dessus la première ; en être tu eûz két heûlicl paolred-iaouañk, na ré-baour, na ré-binvidik n’as pas suivi garçons jeunes, ni des pauvres, m des riches. N’azpez kéd a aoun éla ; ôber arinn kémcñdéch etiz lavarrl N’aie pas de peur donc ; faire ferai autant tu as dit d’in- rdg annhdlaoar cm c’héar pénaoz oud eur vaouc : à moi ; car le tout sait en ma demeure que tu es une femme fur. sage. Nanac’hann kél é venn kâr-nés d’id ; hôgeneunn ail a Ne je nie pas que je sois parent-proche à toi ; mais un autre

() c’hoa
nésoc’h.

est encore plus proche. Diskuiz c-pdd ann nôz, ha pa vézô deùel ar beûré., mar Délasse-loi pendant la nuit, et quand sera venu le matin, si lell d’ézhaû da serchel dré ar gwir a géreñliez, gwell-a-zé ; veut à lui te tenir par le droit de parenté, mieux de cela ; d’un las de gerbes ; et Uu’h vint sans bruit, et ayant decouvert la couverture du coté des pieds, elle se jeta là. Et voilà que vers minuit Booz fui épouvanté et troublé, quand il vit une femme couchée à ses pieds. El il lui dit : Qui es-tu’.' Et elle lui réjiondit : Je suis Iulh ta servante : étends ta couverture sur ta servante, parce que lu es son proche parent. Ma fille, dit- il, le Seigneur le bénisse ; celle dernière bonté de la part surpasse la première ; parce que tu n’as pas été chercher des jeunes gens ni pauvres, ni riches. M’aie donc pas peur ; je ferai tout ce que tu m’as dit : car tout le monde sait chez moi que lu es une femme Je ne nie pas queje :>ois Ion proche parent ; mais il y en a un autre plus proche que moi. Repose-toi pendant la nuit, et quand le malin sera venu. s’il veut te retenir par le droit de parenté, tant mieux ; et s’il ne le veut pas, moi je le prendrai sans aucun doute ; vive le Seigneur ! dors jusqu’au matin. ha ma na fell kél d’ézhan, mé az kéinérô héb arvar c-béd. bco et si ne veut pas à lui, moi te prendra sans doute aucun : vieo ann Aolrou ; kousk bélég ar bcûré. vantest le Seigneur ; dors jusque le malin. Hag hi éla a gouskaz oud hé drcid a-héd ann nôz. Sével a Et elle donc dormit contre ses pieds de-long la nuit. Lever réai alarz ma hellé arindiidenem anaoul ann eil égllé ; fit avant que pouvait les gens se connaître le second l’autre ;! sent se connaître les uns les ha Elle dormit donc à ses pieds toute la nuit. Elle se leva avant que les hommes pus-