Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/140

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Il/, ADA

  • AnogTüLiK, adj. Apnsluliiiue^ qui vient,

qui procoile dfs ii|)(Mr(s. Ann Uctkadurez abuttulik, la doctrine ;i|iiisluiique.

Aboin, s. m. C. i’uttiii, excrément de cheval. Pl. ed. H. V.

Adol’. na, V. a. Ramasser du crottin. Part. et. H. V.

Abba. nt, s. f. Suurcil, le poil qui est en manière d’arc au-dessus de l’œil. l’I. abrañtou. l’I. duel, et plus usité, diou-abrañl. Hé ziimabrañt a zo dit, ii a les sourcils noirs. Voyez

!Iol]R^ :^N. Golbuon. 

Ak. Viiyez Hak.

Ak. Voyez 11a«.

Aket ou Akeu, s. m. Assiduité. Application. Üiligcnce. Exactitude. Ponctualité. Ma n’hoc’h eüz kéd a akel, né zeakot nétrd, si vous n’avez pas d’assiduité, d’application, vous n’apprendrez rien. Ann aked é pép ira a zi lalvouduz, la diligence en toutes choses est utile. . kéta()ü ou AüÉTAou, adv. Tantôt, au passé, par exemple, quand on parle aprèsmidi de ce qui s’est fait au matin. £do ama akélaou ou agétaou, il était ici tantôt. On dit aussi égétaou et ergefUaou : ce dernier est peut-être le meilleur, venant de kcñta, premier, et pourrait se traduire littéralement par CCS mots : dans les preuiebs, en sousentcndant moments. Akéti, V. n. Etre assidu, diligent. S’appliquer. Part. et. Né akéiil kéd awalc’h, vous n’êtes pas assez assidu, vous ne vous appliquez pas assez, lléd eo akéti, mar fcÙ d’éhnc’h gounid ctinn drà, il faut être diligent, si vous voulez gagner quelque chose. Akétez ou Akédüz, adj. Assidu. Appliqué. Ponctuel. Exact. Studieux. Diligent. Akétuz Ira : co hô mdb, votre fils est très-appliqué, fort studieux. Aklocéten, s. f. Fer d’aiguillette. Pl. ttklouclennou. Kolled em eûz va aklouélen, j’ai perdu le fer de mon aiguillette. Akr ou Hakr, adj. Vilain. Affreux. Hi-deux. Sale. Malpropre. Dill’orme. Au figuré, vil. Sordide. Abject. Méprisable. A’« uiien/i A-e’d e na kenn afcr, je ne savais pas qu’il fût si vilain, si affreux, etc. Eunn dén akr eo, c’est un homme vil, abject. Akraat, v. n. Devenir vilain, affreux, hideux, etc. Et au Cguré, devenir vil, abject, etc. Part, akréel. Akraad a ra bcmdez, il devient tous les jours plus vilain, plus affreux. Aerded, s. m. Vilenie. Difformité. Saleté. Malpropreté. Au figuré, abjection. Bassesse. Mépris. N’hdtann kél boazadiouc’hann akrded anézhañ, je ne puis m’accoutumer à sa vilenie, à sa difformité. Né anavézU kéd hé hoU akrded, vous ne connaissez pas toute son abjection, sa bassesse.

  • Aktor, s. m. Comédien, acteur. Pl. ien

(Lag.) Aujourd’hui, aktour. H. V.

  • Aktorez, s. f. Comédienne, actrice. Pl.

ed. H. V. Ad ou As ou Az. particule qui, dans les AKZ compoiiH, sert à mar(|uor le redoublement ou la répétition de l’action : ùber, l’aire ; aUôber, refaire. Kvuésa, tomber ; azkouézUy relümber, etc. An. Voyez IIad. AiiA. I erine enfantin poitr dire adieu. En parlant à un enfant, l’un dit : déumb ada, allons nous promener, allons adieu. Ada. ^’o)ez Mada. An il. ou Adai. kk, prép. Depuis. De. Adal ou adaleg ar penn bttég aun Ireid, depuis la télé jusqu’aux pieds, ou bien, di^ la tète aui [lieds. Adaleg ur gwéled bélég al lein, de fond en comble, du haut en bas. A dan. Voyez Dinuàn. H. V. AiiAN, s. m. Selon Le Pelletier, c’est un oiseau assez semblable au hibou, et, suivant le père Grégoire, c’est le rossignol. Pour moi, j’en connais le nom, sans savoir au juste l’oiseau qu’il désigne. V. éd. — Unie donne en général à tous les oiseaux de nuit ; c’est peut-être adar, corrompu d’adérin, oiseau, encore usité en Galles. Je lis dans un vieux chant populaire breton : Jiép nôz en. em zastum adar,• SlOr-adar du-bàl hâ fleûniou. « Chaque nuit des oiseaux s’assemblent, des oiseaux de mer, au plumage noir tacheté de blanc.» (Barzaz-Breiz. j H. V. Adan-vôb, s. m. Suivant le père Grégoire, c’est le même que éoslik-bàl. — Il est plus probable qu’il est employé pour mùr-adar bdl, OISEAC DE MER TACHETÉ. H. V. Adarré, adv. Encore. Une seconde fois. De rechef. Kouézed eo klañ adarré, il est encore tombé malade. Livirit-hé d’ézhan adarréy dites-le lui une seconde fois. On dit aussi arré, dans le même sens. Adober, V. n. Refaire. Faire encore une fois. Recommencer. Part, adgréal. N’hoc’h eùz két gréai mdd va zaé, réd eo hé adober, vous n’avez pas bien fait mon habit, il faut le réf. lire. Adoog. Voyez A-zodg. Adrë ou Adré. n, adv. et prép. Derrière. En arrière. A dos. Au dos. Araog hag adré, devant et derrière. Adré co choumet, il est resté derrière. Hé lékéad em eûz adré ann ti, je l’ai mis derrière la maison. En Vannes, ardrañ. Voyez Diadré. AdbeCz. Voyez A-DRELZ. Aé, s. m. Le repos du bétail pendant la grande chaleur. Kasidar zaoud d’ann aé, menez le bétail au repos. On dit aussi éc’hoaz, dans le même sens. Aéa (de deuxsyll., ai-a’), v. a. et n. Faire ou mener reposer le bétail pendant la grande chaleur. Se reposer pendant la chaleur, en parlant du bétail. Part. aéet. Réd eo aéa ctr zaoud, il faut faire reposer les vaches. Aéedhô deûzar zaoud, les vaches ont reposé. On dit aussi éc’hoaza dans le même sens. Aedlen ouEdlen, s. f. Sapin, arbre (Corn.) PI. édleîinou. H. V. Ael, s. m. Essica, pièce de bois qui entre