Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/142

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ALC

komz ac’houéi, je n’aime pas i parler en public. Je ne cdiiiiais ce mut que parle Dictiunnaire de Le l’ellcticr, qui l’écrit ahouét. At’iiLB. s. m. Kniliarras. Grossesse. ylc7»u6 ev, elle est grosse, lin Galles, achub. H. V. Ac’hloi, V. n. F. tre embarrassé Etreoccupé. litre enceinte. Ac’huhed eo ann ti, la maison est occupée. H. V.

Al ! inlerj. Ha ! Aïe ! exclamation de douleur. On dit aussi aiou dans le même sens. Ai-T. ! interj. Allons ! courage ! Allons donc ! AiÉNEN ou KiÉ. NEN (de trois syllab., en prononçant toutes les lettres at-e’-nen), s. f. Source d’cau-vive qui sort de terre. Fontaine. l’I. aiénennou ou eiénennou, ou simplement aien ou eien. Eunn aicnen a yafud éiiü, vous trouverez là une source. Evit, dour aien eo, buvez, c’est de l’eau de source. Ann douarmañ a :ô leiln a aiénennou, celte terre-ci est pleine de sources. Quelques-uns prononcent criéncn. J’ai aussi lu agcn. Voyez M. vmmen. AiÉNENN. ou AiÉNA, V. n. Sourdrc, jaillir, en parlant d’une source. H. V. Aî.>Ez (de deux syllab., en prononçant toutes les lettres ai-nci], s. f. Limande ^ poisson de mer. Pl. éd.

AïOD (de deux syll., en prononçant toutes les lettres ai-oul. Le même que ai. Al, article dcûni. Il représente en français les monosyllabes le, la, les. Al ne se met que devant les mots qui commencent par l. Al lagad, Vœi ; al lenn, l’étang ; al lislri, les vaisseaux ; al loar, la lune ; al ludu, la cendre. En Vannes, cl. Voyez Ab et A>n, premier aiticle.

Al. Voyez IIal.

Ala, V. n. Vêler, mettre bas, en parlant d’une vache. Part. cl. Aled eo ar vioc’h zû, la vache noire a vêlé. On l’emploie aussi en général pour dire faire cn petit, soit en parlant d’une jument, soit en parlant d’une brebis, etc. Au surplus, rien dans ce mot n’annonce qu’il doive s’appliquer exclusivement à la vache.

Alax, s. f. Haleine. Respiration. Pl. ou ou iou. Dalc’hid hoc’h alan, retenez votre haleine. Ann alanou jleriuz a zeû peürlicsa eüz ann deñl, les haleines puantes viennent le plus souvent des dents. En Vannes, on prononce anal ou hanal ou cnal,

Alana ou Halana, et, par abus, Ala-NAT, v. n. Prendre haleine. Respirer. Part. et. Réd ed alana awéchou, il faut prendre haleine, respirer quelquefois. En Vannes, ana-Icin ou hanalein ou énalein.

Alanad ou Halanad, s. f. Halenée, la durée de la respiration. Il se dit aussi, mais plus rarement, de l’odeur qui s’exhale avec la respiration. Pl. ou. Kcmeñl-sê en deûz lavared enn eunn halanad, il a dit tout cela en une halenée. Gwall alanadou, de mauvaises halences. En Vannes, analad ou hanalad ou énalad.

Alaodri (de trois syll., al-aou-ri), v. a. Pour AocBi, non usité. Dorer, garnir ou couvrir d’or. Part. et. Eurtlern alaourel, un cadre doré. Voyez Aolk.

Alar. Voyez Abab.

Alarc’h, s. m. Cygne, oiseau. Pl. élere’h H. V.

Aldaban, s. m. Sorte de plante qui se trouve parmi le blé, el que je crois être l’ivraie. Voyez Dbéok.

Alek. Voyez IIalek.

Alézon. Voyez Aluze. n.

Alfù, 9. m. Délire. Transport. Rêverie. Ce mot est (lu dialecte de Cornouaille. Voyez Ai-TEB et Ambben.

Alfùi, V. n. Etre en délire. Avoir le transport. Rêver. Part, alfoel. Alfùi a ra abaot di’ac’h, il est en délire depuis hier. Alfved en deùz hèd ann nôz, il a eu le transport toute la nuit. Ce mot est du dialecte de Cornouaille. Voyez Altéhi et Ambbk.>. msi«.

Algen, s. f. Pointe ou barbe d’une coiffe, qui se nouait ou s’agrafait autrefois sous le menton, et qui se relève aujourd’hui sur la tête : il y en a une de chaque c6lé. Pl. algennou. Unan eùz hoc’h algennou a zô rogel, une des barbes ou pointes de votre coiffe est déchirée. Alc’houé. Voyez Alc’uouez.

Alc’hocédebou Alc’hocédez (de trois syll., al-c’houé-der), s. m. Alouette, petit oiseau. Pl. ed. Ann alc’houe’déred a zdv huel meùrbéd enn éar, les alouettes s’élèvent fort haut dans l’air. On dit aussi échouéder, éc’houédez, c’houcder et c’houédez.

Alc’hocéein. Voyeï Alc’houéza. Alc’houéi. n. A’oyez Alc’iioiéza. Alc’hol’ez (de deux syll., al-c’houcz), s. f. Clef, instrument fait ordinairement de fer ou d’acier, pour ouvrir et fermer une serrure, etc. Pl. alc’houésiou (de trois syll., al-c’houésiou). Lagadcn ann alchouez, l’anneau de la clef. Gwaleti ou gdr ann ak’houez, la tige de la clef. Kolled em eùz va alc’houésiou, j’ai perdu mes clefs. Hors de Léon, alc’houé. Alc’hodéza (de trois syll., al-c’houé-za), v. a. Fermer à clef. Part. el. Alc’houézid annôr, fermez la porte à clef ou à la clef. En Tréguier, alc’houéan. En Vannes, alc’houécin. Alc’houézeb (de trois syll., al-choué-zer), s. m. Serrurier. Faiseur ou marchand de clefs. Pl. aie houézérien ou alc’houézidi. Iddadiann alc’houézer, allez chez le serrurier. En Vannes, aJc’/ioi/e’our.

ALc’HorÉzÉBEZ OU Alc’hocéziri, s. f. Serrurerie, métier, commerce de serrurier. Alc’hocilten. Voyez Aklocéten. Ali, s. m. Avis. Avertissement. Conseil. Exhortation. Persuasion. Pl. aliou. Deùd ounn da c’houlenn alidiwar benn ann dro-î^, jesuis venu demander avis, conseil là-dessus. Chélu aliou mdd., voilà de bonnes exhortations. Alia, V. a. Donner avis. Avertir. Prévenir. Aviser. Conseiller. Exhorter. Part, aliel. Hi eo é deùz va alied da lavaroud ann drâ-zé, c’est elle qui m’a conseillé de dire cela. Hoe’h alia a rann davéza furoc’h, je vous exhorte à Être plus sage.