Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/150

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dén lé, ct :l honiuR-là est bien ilélcslable, bien abominable. Kn ^ anncs, aryarc’liuz. Ancii., s. m. lfciil. I, e mouvement diine chose qui recule, faoltd eu béd d’twn douar gañd aryil ar c’han, il a été jelé à terre par le recul de la cbarrelle. Ce mol est composé de ar, sur, et de kit, dos, revers. Ar(;iia, V. n. Reculer. Se retirer on arrière. De plus, dilTcrer. Hésiter. Part. el. Aryila a va, pa dléfé nioiid ai-aok, il recule, quand il de»riiil avancer. Aryileden deü ; bclé vmna, il a dilTéré jusqu’à ce moment.

AnciLiz, adj. Qui recule. Rétif. Rebelle. Mutin. Mé a yréd co argiluz hô marc’h, je crois que votre cheval est rétif. Argiluz coltay (■ ttzd, il est mutin, et le sera toujours. Anco. iD oa Ahgoat (de ’2 <i)., ar-goad), s. m. La pleine terre. L’intérieur des terres. Le pays éloigné de la mer. Les forêts. Enn argoadc choum, il demeure en pleine terre. Ce mot est composé de ar pour war ou oar, sur, au-dessus, et de koad, bois. Argoad doit donc signifier, à la lettre, sin bois, par opposition à arvùr, scr mer. En Vannes et anciennement, argoed.

AuGOADEK (de 3 f.)., ar-goa-dck], any Qui lient aux pays éloignés de la mer, aux forêts. Forestier. Eur géar argoadeg co, c’est une ville de la pleine terre. Ce mot est composé de la préposit. ar, pour uar ou ocr, sur, au-dessus ; de koad, bois ; et de la terminaison fA :, qui indique la possession, la situation, elc. En S’annes, argoédeii.

Argoader (de 3 svll., ar-goa-der], s. m.

Habitant de la pleine terre ou des forêts. Forestier. Pl. kn. Ann argoadi’rien a zô biha- 7wc’h cyéd ann ariôriz, les habitants de la pleine terre sont plus petits que ceux des bords de la mer. Ce mot est composé de la préposition ar, pour icar ou oar, sur, au-dessus ; de/ ;oa(Z, bois, et de la terminaison r r, qui indique l’individu passif ou actif. En Vannes, argmklcr.

ARUo. kDÉEEZ (de 4 S}., ar-goa dé-rez), s. f. Celle qui habite la pleine terre ou les forêts. Pl. ed. En Vannes, argoe’df’re ;. Argoat. Vojez Argoad.

Argobraoii. Voyez Argooraoci.

Argobroc Voyez Argolrod.

Abgoed Voyez Argoad.

Argoêdek. Voyez Abgoadek.

Argoéder. Voyez Abgoader.

Argoédérez. Voyez Argoadérez-

Argouraoci (de 4 syll., ar-goura-oui], et, par abus, Argoilaoui, v. a. Doter. Donner une dot. Part, argouraouel. Gañd hé éoñlr eo béd argouraouet, elle a été dotée par son oncle. Dans les anciens écrits on Ht argôbraoui. Voyez Argocroc.

Argocred, s. m. Foret, instrument perçant à l’usage du serrurier, du charpentier. Vrille. Pl. eu. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez GWIMÉLED.

Argoirod, et, par abus, ARG»rior, s. m. Pl. Dût, le bieii qu’une femme apporte en ma-AKO

riagc. ran" ! les. anciens livres, on lit argifbrou, qui duil être, je pense, le mot original, quoique hors d’usage aujourd’hui. Il serait composé de ar, pour u-ar ou oar, sur, et de gitbrou, Pl. ie giibr, gage, récompense. l’éyémrnt a rôeur d’ar plae’fi-honl évid hé argourou ’ ! combien donne-t-on en dot à cette fille".’ En Vanne», aryouvreù. Abgol’vbei). Voyez Abgouhou.

Abgid, s. m.. s50upi8sement. Sommeil léger. Tenril héii eûz hé argud, tirei-le de son assoupissement. Plusieurs prononcent dar^ud. Voyez Mi^RED.

Ârgidi, V. n. S’assoupir. Sommeiller. Part tl Argudi né m ken, il ne fait que sommeiller. Plu sieurs prononcent daryudt. Voy. MôHÉui. Argidiz, adj. Assoupissant. Qui assoupit Narcotique. So[)orilique. Arguduz eo al louzaouen-zé, cette plante est narcotique. Plusieurs prononcent t/arjudu». Voyez Môbédci Arglz, s. m. Dispute. Pl. iou. (Lag.) H. V. Argwad. Voyez Arwad.

ABGWf. z. Voyez. Rwftz.

Archep ’par eh français), s. m. Bière, cercueil. Pl. ou. — En Galles, arc’h. H. V. Voyez Laocbr.

Arc’h, s. f. Coffre. Huche. Arche. Pl. arc’hiou nu irchier (de 2 syll. jar-c’hiou ou ir c’hier). Enn arc’h eo lékéal gañt-hi, elle l’a mis dans le coffre. Quelques-uns prononcent arac’h. — ^rcTi-ar-i/afon, l’estomac (Lag H. V. Arc’ha. nt, s. m. Argent. De l’argent. Arc’haûd dizùlô, de l’argent comptant ; à la letli’i^’ ; de l’argent découvert. Eul loa archafu cm cùz prénel, j’ai acheté une cuiller d’argent. — Hors de Léon, argañt. En Galle», ariañt. En gacl-écos., argioñt. H. V. Arc’ha. nt HÉD, s. m. C’est le nom que l’on donne au quatrième essaim que jette une ruche ; à la lettre, essaim d’AROEXT, apparemment parce qu’il est rare. Voyez IIéd, i’ art. Ke>t-héd. Tarv-héd.

Arc’hanta, V. act. Argenler, garnir ou couvrir d’argent. Part. el. Né ddl kéd arboan hé arc’hanla, il ne vaut pas la peine qu’on l’argenté.

Aec’ha. nti, s. m. Maison de banque H. V. Arc’hantiek, s. m. lîanquier. Pl. Archañtiéien. (Lag.) H. V.

Arc’he. nna, V. a. Chausser, faire ou mettre des chaussures. Part. et. Piou a arc’hennô ac’hanoc’h .^ qui est-ce qui vous chaussera ? Arc’hexnad, s. m. Chaussure. Droit de chaussure, somme d’argent que l’on ajoute aux gages des domestiques, en Bretagne, pour leur tenir lieu de chaussure. Eur skoéd en deùz évid hé arc’hennad, il a un écu pour sa chaussure, pour son droit de chaussure Ce mot et le mot précédent sont des dérivés du radical arc’hen, qui n’est plus en usage que dans ses dérivés ou composés.

  • Arc’heskop, s. m. Archevêque. Pl. archeskep.

oci Eskop, prem. art.

  • Abc’heskopded, s. m. Archiépiscopat,

dignité d’un archevêque. Voyez Eskopded.