Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/159

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

un bateau. Pl. Un. Eur bagnr mâd «o, c’est un Ijoii liateliiT.

BAuÉÉnF. z, $. m. Action d’aller en buteau ou (le conduire up bateau,

BicfiÉREZ, s. f. lîalelicre, celle qui conduit un bateau. Pl. ed. Ma ne ma kéd ar bagéercr gi’ar, livirid d’ar vagcérez üvñil ama, si le batelier nlest pas à la maison, diles à la ijatc-Iji re de venir ici.

lUr. iK. s. f. lîatelct. Bachot. Pelit bateau.

— Nacelle. Yole. H. V. l’I. Ingottifiou- Kalz bagouigoH a wélannah<jHl, io vois là-bas beaucoup de batolels, de petits bateaux. Bauol, adj Saip. Dispos. Itobustc. Bien portant. Vigoureux. Bagol eo ann dén-iaouañk-zé, ce jeune liomniiecst saifl, vigoureux. Hkhf. d, s. m. Sanglier ; po4c wuvngc. l’I. ou. H. V.

BiHED, s. f. Coupf coup de boutoir de sanglier. Pl. ou. (Coro.) H. V. Bauédi, V. a. Donner des coups ; battre. Part. Baht’de(. Ce mot est du dialecte de Coriiouaillc. En Galles, bacddi. H. V. Bachol (par ch français). Voyei Bakol. Bâc’h, s. f. Croc, instrument h pointes courbées. Grand hameçon. Pl. iou. H se dit plus particulièretnenl du croc, instrument de labourage. — En Vannes, bâton. H. V. On dit aussi divac’h, dans le même sens. B. vc" H, s. f. Lieu renferme, sans air ni cjarté. Prison. Cachot. Pl. iou. Sri : miz uunnbi’d er l’dcVi, j’. ii été sept mois au cachot. Bach. Voyez Baz, prem. art.

Bac’ha, V. a. Renfermer,. Mettre en prison, au cachot. Emprisonner. Part. cl. Mfir pc : kèméred, é vézô bac’het, s’il est pris, il sera emprisonné.

BAc’uADun, s. m. Etat de celui gui est incarcéré. H. V.

Bachei. n, V. a. et n. Déconcerter. Rompre les mesures prises. Faire perdre contenance. Se déconcerter. Ulcbacliel hou âéz, ils m’ont déconcerté. liac’hcin e ra rahUH, il se déconcerte de suite. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Divabc’ha.

Bac’hêbéz, s. m. lucarcération, action d’incarcérer. H. V.

Bac’hiKjS. f. Crochet. Agrafe. Pl. Isc’ftioKî- 90t4 (de 4 S5II., ba-c’hiou-l-çou’). C’est le diminutif de bac k, prem. art.

Bac’hiSôda, V. n. Se livrer àdes jeux d’enfants. Badiner. (Du gallois /lac’/i, enfant, petit

  • , diminutif bac’li’ik, inusité en bretun, el

de naodda ou uùdda, agir, dont le. sub^staïUif »eüz s’est seul conservé en Arraoriuue. 1 H. V.

Baun (de deux syll., en prononçant. toutes les lettres, baï-an], adj. et s. m. Alezan, de couleur fauve, tirant sur le roux. Il ne se dit qu’en parlant des clicvaux. Un cheval alezflu. l’our le plur. du substantif, haiancj. Vnou varc’h baian tu dalz prend, il a acheté deux chevaux alezans. Likid ar baian oiid ar c’harr, mettez le cheval alezan à la charrette. BAL

i33

BAiziKCdc deuxsyl’., en prononç-. jit toutes les Uttres, bai-zik,, adj. Jaloux, comme une mère l’est de son cnf. ml, s’impaticnlant de son absence. On donne celte épilbètc à celles qui caressent trop leurs eufants. De plus, zélé, qui a du zèle, de l’ardeur, de la ferveur. Aé unavézann kéd a vamm ker laisig hag lit, je ne connais pas de mère aussi jalouse qu’elle. Al’ /lélbaisig acalc’h ann dén iqouankfé, ce jeune bonmie n’est pas as^z ïêlé, il na psassez d’émiilitioD.

Bajol. Voyrz Bakol.

Bai., s. m. Bal- Danse. Ce mot ne s’emploie guère seul, mais on iioiume Jial-Gtrné ;hal de CornouaiUo). une danse particulière aux Bretons, qui consiste. i tourner d’abord en rond, en se tenant tous par la main, el."i se séparer ensuite deux. i deux, au refrain, pour sauter l’un devant l’autre. Quelquefois, au lipu de tourner en se lenanttous par la main, on fait le rond en se tenant deux à deux par le bras, pour sauter l’un dev. ant l’autre, au rtfrain. — En gaël, bal. H. V. CiAi., s. m. et adj. Tache ou marque blanche au front des chevaux, vache, chiejis, etc. De plus, celui qui porte celte marque. Panaché. l’our le |)lur. du suhst., bahd, lur.^qu’ll est question de choses animées, et itahu, quand on parle de la tache elle-raèoie. Eur bal bihan en deùzenn hé d(U, i a une l. icheblandic au front. Ar mar. c’k bal a zô hlah. le cheval qui a une m. irque blanche au front est malade. iJa_/(on l’écrit communément bail] al in nom de famille fort çnuimun en Bretagne.

Bai., 5. m. Baquet, cuvier sans anses. Pl. ou. LiJUdùavr es bal, mettez de l’eau dans le baquet. En Vannes, balvk. Voyez B. ir. AZ. Cèol.

BAun, s. m. La plénitude d’un baquet, d’un cuvier sans anses. Pl. ou. Awalc’h a véxô gañd daou valad, il y aura assez de deux baquet’ pleins. Voyez Barazad.

Bai-aen, s. f. Balai, instrument scrvajit à nettoyer, à ôter les ordures d’une chambre, dune rue. etc. Pl. balacnnou- Id da bréiia eur ralaen mi», allez acheter un balai Ae crin. Le mot balam, comme le français ualai lui-même, me seoibLe venir de baian, genêt, d’autant que cet arbuste e.’t coipraunémeut eraplojé à cet usage. Voyez Bala. n Sivur^ÉLCN. Balafen ou Balaven, s. f. Papillon, insccle vûlr. nt à ailes poudreuses. Pl. bahtfennou ou balafctmed. On le dit aussi, au ligure, au sens de volage, inconstant, etc. Il y a une espèce de petit scarabée qu’un nonime balaftitinik-Doué, petit papillon de Dieu. Qucl- (|uiis-uns prononcent iitaUifoi, au lieu de ùolafcn.

Bala>-, s. ra. Genêt, arbuste. Du gcndt. Halancn, f., un seul pied de genêt. / ; ma ar bleiiñ iT baian, le genèl est en fleurs. Quelques-uns prononcent banal. — Dans les vieux livres, bnnazi JI. V. En Vannes, Lcnal ou bonal.