Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/162

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di, il y a deux voûtes dans sa maison. Voyez Botz

Baota ou Vaota (de 2 syll., bao-ta ou vaota), v a. et m. Voûter. Arquer. Sevoftter. Se courber. S’arquer. Ue plus, marcher très-lenleiueiit, à pas de tortue. Part. et. Red eo baota ar c’haO, il faut voûter la cave, l’évàij é vaoliC-hu évelsé ? Pourquoi vous courbez-vous ainsi ? Né oar két teeisout, né ra uénuil bauta, il ne sali pas marcher, il va à pas de tortue. Voyez Uoi. ïA et Khoumua.

BoT.». Le mèoie que liivâ. BAorEK on Vauteu (do i syll., bao-lek,, ailj. et s. m. Voûté. Qui a une voûte. Courbé. Qui baisse le dos. Qui marche à pas de tortue. Lent. Tour le plur. du subst., baoléien (de 3 syll., biw-té-ien). Bauléicn iñd hô duou ; s sont voûlés, courbés tous les deux. AV két kcr hiiniek ha c’Iwui, il n’est pas si lent que vous dans sa marche. Voyez Kiiolhh et Uoi. zek. B. toii)UÉ. N’oyez B. tBft. liAOL’ih (de "■ ! syll., ba-oiik), s. m. Nasse, in^trumellt d’osier servant à prendre du poisson. Mannequin. Pl. baouiyou. Mar hor bé eur bwniig aman, é pakfcmp pesked, si nous avions une nasse, nous prendrions du poisson. N’oyez Kiuel.

Baoz, s. f. Litière qu’on met à pourrir dans les chemins, pour en faire du fumier. Le lieu où se place cette litière. Pl. baosiou (de 2 syll., bao-siou). Réd eo sével ar vaoz a zirag ann or, il faut enlever la litière qui est devant la porte. Ar c’harr n’kellô két tremenn dré ar vaoz, la charrette ne pourra pas passer par le lieu où l’on a étendu de la litière. Voyez Karden, Gousiaden et Stréoued.

Bar, s. m. Sommet. Cime. Comble. Faîte. Branche. Pl. barrou. Bdr ar menez, le sommet, la cime de la montagne. /Jarrou gwéz, des branches d’arbre. Dur est encore le comble, lorsque l’on parle de la mesure des grains, etc. Daou vdr ségal, deux combles de seigle. — Muzttl bdr, mesure comble. Uo Icvénez a vézô bdr, votre bonheur sera à son comble. H. V. Bdr est de plus une grappe de raisin, un essaim d’abeilles en un seul tas. Groupe. Eur bdr gwcnan, un essaim d’abeilles. Eur bdr lùd, un groui)e de monde, de gens. Bdr se dit aussi de tout ce qui arrive subitement, avec impétuosité et violence. Accès. Barrou lersien, des accès de Cèvre. Bdr a encore la signiûcation de balai, si on y ajoute le nom d’un arbuste propre à cet usage. Bdr balan, balai de genêt ; 6dr bézo, balai de bouleau. Enfin, fcdr s’emploie dans le sens de lustre, éclat, fleur. Bdr ann oad, la fleur de l’âge. Bar-amzer, s. m. Coup de vent. Ouragan. Hafale. Tourbillon. Grain. Pl. barrou-amzer. Ar bdr-amzer en deiiz hon taoled warannaod, le coup de vent, l’ouragan nous a jetés sur la côte. — On dit généralement bdrrad-amzer, hors de Léon. H. V. On dit aussi bdr-avel, dans le même sens. Voyez Azel. B. ÀR-ANN-TÎ ou Bàr-tî, s. m. Enseigne d’une nui boutique. Buuchou de cabaret. Pl. barrou-U. Diibdr-U ann Kéol aour, à l’enseigne du soleil d’or. B. in-ABNft, s. m. Ora^çe. Tempi5le. l»l. barrou- arné. l’ell é oamp c’hnaz tùz ann douar pa eu dt-ùd ar bdr-umé, nous étions encore loin de la terre quand l’orage est survenu. Biu-AVEL. Vciyez Bàu-ajizer. Bàh-klévéd, s m. Accès Attaque subite et violente de maladie qui dure peu de temps, telle que l’épilepsio, l’apoplexie, etc. Pl. barruu-kléñvéd- lUcùr a vàr-klcnvéd en dcût bel, il a eu plusieurs accès^ plusieurs attaques de sa maladie. B. iR-Koc. N.>Aa, s. m. Accès de rage. Pl. liarrou-kounnar. Réd eo laza ar c’hi, eur bdrkounnar en dcdz bel, il faut tuer le chien, il a eu un accès de rage. BÀit-GLAÔ, s. m. Ondée, grosse pluie qui ne dure pas longtemps. Giboulée. Pl. barruuglao. Choumomb aman kén na véz’i tréméned ar bdr-glaô, restons ici jusqu’à ce que l’ondée soit passée. — Hors de Léon, bdrrad-glaô. H. V. _ B. VR-DOÜB BENNIGET, Àspefsoir, goupillon P’jurjetter de l’eau bénite. Asperges. H. V. B. ÎR-LÉVÉ. NEZ, s. ra. Enthousiasme, émotion extraordinaire de l’àme. H. V. Bàr-selber, s. m. Brosse, ustensile fait de poil de cochon ou de sanglier, servant à nettoyer. Vergeltc. Epoussette. Pinceau. PI barrou-skuber. Tréménid ar bdr-skubcr war va zaé, passez la brosse sur mon habit, brossez mon habit. Voyez Paloueh. B-VR-TÎ. Voyez B-Ïr-ann-tï. Bara, s. m. Pain. Du pain. Pl. baraou. Bara gwenn, du pain blanc. Bara gwiniz, du pain de froment. L’ara ségal, du pain de seigle. Bara-ansetx, s. m. Pourpier sauvage, plante. A la lettre, pain des oiseaix ou des VOLAILLES. On dit aussi bég-anncvn. Bara-a>n-hoüc’h, s. ra. Brionne ou couleuvrée blanche, plante. A la lettre, pain de POURCEAU. On la nomme aussi gwlnicH-ioenn. Bara-brazed, s. m. Pain de fine fleur de froment. Echaudé, gaufre. (Lag.) H. V. Bara-Kan, s. m. Hostie, pain-chant, pain d’autel. H. V. Bara-kockod, s. m. Alléluia’, plante d’un aciJe agréable au goût. En quelques endroits on la mange en salade. X la lettre, pai. n de coccoc. Bara-Kocn, s. m. Pain grossier ; à la lettre, Pai. n de cuie. ns. Bara-Dic’hoell, adj. Azyme, pain sans levain. H. V. Baraa, V. a. etn. Boulanger, pétrir duj)ain et le faire cuire. Part. et. Baraa mdd a réeur er rrô-mañ, on boulange bien dans ce paysci. Ce verbe est peu usité, on dit plus ordinairement ôber bara. Barad, s. m. Trahison, action de relui qui trahit, l’erfldie. Pl. ou. Je ne connais ce mot que