Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/202

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en osier. Pl. ien. Dimézed é deùz hé merch da eur c’hanteitner, elle a marié sa fille à un vannier.

KaÑrB.^.NEREz, s. m. Vaiincriu, le métier ou la inarcliandlsc du V.inriicr.

IVAÑTIER. V(iyeZ kA.ÑTE.IiNKR.

’* Kañtoi., s. f. (^han(l(.-llc, petit flaïubeaD do suif, de rrsiiie, etc. Pl. iou. Enaouil eur ijafUul, allumez une cliaudellc. Voyez Gol- LAOlKPt.

• Kantoler ou IvA.ÑTOLon, s. ni. Chandelier, ustensile qui sert à lueltre ilo la iliandellc ! . Pl. iou. Likid ar c’hanlolcr-zi’ war aiin daol, mi’tU’z ce chandelier sur la table.

■ Ki^TOLuK - UAiiRËK, -S ui. liaiiilclaliro, ciiai^clier à plusieurs branches. Pl. kafUoloriou-barick. H. V.

Kañtolor-sroluret, s. ra. Lustre, clianilelier de cristal ou de bronze, à plusieurs branches. Pl. ktiñluluriou-shourrct. il. V.

Kavtréa, et, par abus, Ka.Stuéai. et Ka.n-TRK. N, V. M. Courir çà et là. lirrer. Aller à l’aventure. Roder. Vagabonder. Part. kañlrcLd. Kañlréed en dcAz héd aim nù : war di<j d’ann il, il a rôdé toute la nuit autour de la maison.

Ka.-vtréer, s. m. Celui qui court çà et là. Rôdeur. Vagabond. Fainéant. Homme sans aveu. — Aventurier. H.V. Pl. ivn. Kal : a gaûirééricn a tvéleur ahaoé n’eùz mut a i rézel, on voit beaucoup de vagabonds, depuis qu’il n’y a plus de guerre.

Kantréérez, s. m. Action de courir çà cl là,

de rôder, d’errer. Vagabondage. A’rc’/iartJrtV-

rcz c vécoñl, ils vivent dans le vagabondage.

Kantuéérez. s. f. Celle qui court çà et là,

qui rode, etc. Pl. éd.

Ka.ñtrécz, adj..Aventureux. H. V. Ka.ñtved, adj. et s. m. Centième, nombre d’ordre de cent. Siècle, espace de temps composé de cent années, jlr c’hanlved li eo, c’est la centième maison. Daouc’hanvcd zô ahaoé, il y a doux siècles depuis. liloavez ar c’hanlvvd, la centième année, la dernière année du siècle..1 gafitved é kañlvcd, do siècle en siècle, de temps en temps. Voyez Ka.t, prem. art. Rañtvéder, adj. Centenaire. De cent ans. Qui contient cent ans. Eur gers kañtvéder, une possession, une jouiss.ince centenaire.

Kañtvloasiad (de 3 syll., kañlvloa-siad), adj. et s. m. Centenaire. Qui a cent ans. Homme âgé de cent ans. Pour le plur. du subst, kañlvloasidi. Ar gañlvloasidi a zô dihaod er rroioij totnm, les centenaires sont rares dans les pays chauds.

Kañtvloasudez (de i syll., kanl-vloa-siadezj, s. f. Centenaire, femme âgée de cent ans. Pl. éd. E li eur gañlvloasiadez é m’omb amaû, nous sommes ici chez un centenaire. Kanl’blem. Voyez Kamble.n. Kam’z, adj. Chantant, qui se chante aisément. Ànn loun-zé a zô kanuz, cet air est chantant

Kañv ou Kaoñ ou IvAOCN (d’une seule syll.), s. m. Deuil /affliction, douleur causée par la mort d’un parent. 11 se prend aussi pour l’ha-

K() bit qui marque le deuil [),• plus, conï<.>i funèbre. El, par extension, trititcssc, ^émistumi. ’iil, lamentaliou. Pl. ou. E kaûo i m’ihd holl, ils sont tous en deuil. /Irc7iu/U’ a tv Iriméned dri aman, le couvui funèbre a passé par ici. Klévuud a lil-hu lu’ yañvou’.' £nteadezvuus ses gémissements ?

" Ka.ñval, s. m. Chameau, animal à quatre pieds, plus grand que le cheval, à long cju, et à deux busses sur le dus. Pl. éd.

KA.vvAoti (de 3 syll., kan-va-uui], v. n. Etre en deuil. Prendre le deuil. Etre triste, (lémir. Se lamenter. Part, kaiivanuet. Etid luddd eo ktiiivaoucl, il est en dtuilde son père. AV ra niméd kanraoui, il ne fait que géaair, se lamenter. En Vannes, kaFwein. Voyez Ka.ñv.

Ka.ñvaouuz ’de 3 syll., kañ-vaou-m), adj. Funèbre. Lugubre. Triste. Eur c’Iuin kañvaouuz a ^rituon», j’en tends un chant lugubre. Ka.véen ou Kaoñvéen, s. f. Enterrement, convoi funèbre. Pl. Itavñvéennou. Voyez K-a.nv. H. V.

KA.NVEn. Voyez Kanvaoui. Kañvéou ou Kañvéiol’ ;’ de 3 syll., kañ-céiou ), s. m. pi. C’est le nom que l’on donne à certaines parties du métier du tisserand, que le P. Grégoire nomme les teuplo.ns, et que je ne saurais indiquer autrement. Kanv.muen. Voyez Kefnides. Kaô ou Kav, s. m. Lieu souterrain. Cave. Caverne. Antre. Carotte. — Cellier. H. V. Pl. kaviou. Likil-héñ er e’haô, mettez-1* à la cave. Al locn en cm dcnnaz cr c’hdv, l’animal se retira dans la caverne. Voyez Kéô.

Kaoc’h. Voyez Kac’u. ii,ii)i io’.u

Kaoc’hek. Voyez Kac’hek. h’, m jn-iai

Kaoc’ha, v. a..u propre, il signifie salir avec de la merde. On l’emploie aussi pour salir, souiller, crotter. Part. et. Voyez Kac’h. Kaoc’hkézéka, V. n. Ramasser ducroUin. Part, el On dit aussi abouna. H. V.

Kaôla (de 2 syll., kaô ia), v. a. EncaTcr, mettre en cave. Part, kaôiel. Voyez Kava.

IvAùiER’de 2 syll., taô-icr),s. m. Encaveur, celui qui encave. Pl. ien.

Kaol, s. m. Chou. Plante potagère. Kaolcn rde 2 syll., kao-len), f.. un seul chou. Pl. kaolennou ou simplement fcaof. Rôilkaizaga-jl d’in, donnez -moi beaucoup de choux. Kaol s’emploie aussi dans le sens d’herbe en général ou de plante. Voyez les articles qui suivent. Hors de Léon, on dit kol et kolen.

Kaol-dù, s. m. Brionneou couleuvrée noire, plante. A la lettre, cnou.noir, herbe ou plante NOIRE. On la nomme aussi gwinien-zû.

Kaol-gabô, s. m. Bourrache, plante. A la lettre, chou ou herbe rude.

Kaol-malô, s. ra. Mauve, plante. Voyez Malô.

Kaol-môc’h, s. ra. Patience, plante. A la lettre, chou ou herbe de cochon. On la nomme aussi Téol.

Kvolek (de 2 syll., kao-lek], adj. Abondant en chou.x. Enn eur vrô gaoleg é m’omb