Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/208

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KEK

il s’omiiloie dans li ; scn» de ctiiT, ch-t. Ha, va e’héaz, pétrd hoc’li eiu-ltu gréai." ali ! mon cher, qu’avc2-vi)us fait ? Yn :àd kéai, mon cher père — Voyez Kaki. H. V. Kéa/ez f de 2 ») !!., kéazez) ou Kè/.kz, s.

f. Une niallieurcuse. L’iie gueuse, l ne mendiante. l’I. fd. Itoid lunn tamm bara d’ar <jéxez-zé, donnez un moiceau de puiii à cetle luaiheurcusc. — Voyez Kaêzez. H. V.

Kêaznbz (de 2 syll., ii/aî-Hw) ou Kéznez,

g. f. Misère. Malheur, üueuserie. Mendicité. Indigène e. È lu’zncz é vcv, é kezncz évarvô, il xil et il mourra dans la misère,— Voyez Kaez- .^Ez. H. V.

Këbk, s. m. Chevron, pièce de hois qui sert à la couverture des maisons. Selon d’autres, solive, pièce de charpente qui porte le plancher. Pl. ou.

Këdra, V. a. et n. Placer ou faire des chevrons, des solives. kébra ém’eur, on place les chevrons.

Këbrek, adj. Plein oucouTcrlde chevrons, de solives.

Kéueî(ou Kéban, s. f. Mégère, femme méchante et emportée. Pl. ki’baned. Ce mot, du dialecte de Corn., est le nom que portait une lucchante femme dont il est parlé dans la légende deS. Ronan. Voy. le Bakzaz-Bheiz. U. V.

Kédez ou Kéded, s. f. Equinoxe, temps de l’année où les nuits et les jours sont égaux. Kédez meurs, l’équinoxe de mars ou du printemps. Kédez gwengôlû, l’équinoxe de septembre ou d’automne. Kédez me semble composé de heit, autant, égal, et de deiz ou déz, jour ; on sous-entend no :, nuit. Hors de Léon, keidcl.

Kéd. Voyez Két. H. V

Kébl. Voyez Kbl, premier article.

Kééi.a, V. a. Rechercher avec ardeur. Adorer. Rendre à Dieu le culte qui lui est dû ; le servir. Part. et. Ho karañleza gééloñl, ils recherchent avec ardeur votre amitié. Red eo hééla Doué, il faut adorer Dieu. Voyez Azeùli.

Kééleb, s. m. Celui qui recherche quelque chose avec ardeur. Adorateur, celui qui adore. PI. ien. Voyez AzEÙLEK.

Kjéélidigcz, s. f. Adoration, action par laquelle on adore. Voyez Azeilidigez.

Kééldz, adj. Adorable, digne d’être adoré. Voyez AzEÙLüz.

Kéf, s. m. Tronc, le gros d’un arbre, la tige considérée sans les branches. Boîte ou coffre qu’on pose dans les églises et autres lieux publics, pour y déposer les offrandes secrètes. Souche, la partie d’en bas du tronc d’un arbre, accompagnée de ses racines. Chef de race. Tison, reste d’un morceau de bois dont une partie a été brûlée. Cep ou pied de vigne. Fer que l’on met aux mains ou aux pieds des criminels. Pl. kéfiou ou kifiou (de 2 syll, ké-fiou ou ki-fiou). Trouc’hed eo ar wézcn, n’eûz choumel néméd ar chef, on a coupé l’arbre, il n’est resté que le tronc. Leûn eo ar c’héf a wennéien, le tronc est plein de sous. Hé-mañ eo ar chef anézhâ holl, c’est celui-ci (

Ki :r

oui est la souche ou le chef de lou« les autres. Likldar c’héf enn Idn, mettez le tison au fcu«  Ar c’ hé flou a ioa oud hé zaïmarn haij oud hé dreid, il avait les fers aux mains et aux pieds. Voyez IvrÊiV

KÉfALKM OU Kévai.e>, s. f. Soupc. Potage. Et, selon qu(’U|ue>-uits, rag^oût, et même toute sorte de mets. Eur ijéfalen dreiit, une mauvaise soupe, une Koupe d’avare, une maigre chère. Voyez Soubkm et KRisrEi ue.s.

KfiFfeLEK OU Këvéi.ek, S. m. Bécasse, oiseau de passage. Pl. kèféléijed ou kécéléged. Kenn hir eo hé vég hag hini eur c’hecéiek. Son bec estaussi long que ccluid’une bécasse.

KfcrÊLEK von, s. m. (Courlis ou courlieu, oiseau aquatique. Pl. kéféléged-mor. b lettre,

BËr.ASSE UR MKR.

Këfélin. Voyez Kéfili>'.

Këfer ou KftvEB ou Ké.ñver ’ celle dernière prononciation est la plus usitée aujourd’hui ;, s. m. Proportion. Comparaison. Ciïlé. Egard. Considération. De plus, arpent ou journal, mesure de terre qui, en Bretagne, est de 20 cordes en longueur et de 4 en largeur ; chaque corde de 24 pieds. C’est encore le nom que l’on donne au bois qui entre dans le soc d’une charrue. Pl. liéféi ou oi kéfériou. Vrdz ounnenn hô kéñver, je suis grand, en comparaison de vous, [laléid em c hé fer, marchez à côté de moi. Kéñver é kéñver, côte à côte, à côté l’on de l’autre. — Kéver ha fcct)«r,égal à égal. Lakal kéver é kéver, comparer. H. V. Ekéñver Doué, envers Dieu, à l’égard de Dieu. ÏVi c’héfer zo er park kreiz, il y a trois arpents ou trois journaux dans le champ du milieu. Torred eo kéver ann arar, le bois du soc de la charrue est rompu. Voyez TC et Dévez-abat.

Référer ou KÉrvftRER, s. m. Concurrent, celui qui poursuit une même chose et en même temps qu’une autre personne. Emule. Antagoniste. Rival. Pl. l’en. Kéférérien ihl, il sont rivaux. Oq dit aussi kévéscr, dans le même sens.

Référéhez ou KÉvÉRtïKEZ, S. m. Concurrence. Emulation. Rivalité. Kévérérez a zô élrézA, il y a de l’émulation, de la rivalité entr’cux.

Këférérez ou Révérerez, s. f. Concurrente. Rivale PI. éd. Chéiu ann diou générerez, voilà les deux rivales. On dit aussi kévézirez.

Réfesta, V. a. Banqueter, rechercher le» festins. Part. et. H. V.

Réfia fde 2 syll., ké-fia], v. a. Eramenotter, mettre des menottes, des fers aux mains d’un prisonnier. Part, kéfiet. Voyez Réf.

Réfilin ou Réfélin, s. ra. Suivant le P. Grégoire, c’est le coude ; selon M. Roussel, cité dans le Dictionnaire de dora Le Pelletier, c’est la partie du bras, depuis le caude jusqu’au poignet ; et, selon Le Pelletier, c’est la partie depuis le coude jusqu’à l’épaule. Quanta moi, je ne puis décider lequel a raison, ce mot étant fort peu usité aujourd’hui. Pl. duel ann, daou kéfilin. Pl. régulier, g é/ilinou. Voyez Ilin. Rëfilimad ou Kêfëlinad, s m. Le P. Gré-