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IvliN

mot que par le Dictiuiiiiairc de Le l’ellelicr.

Kb.NUALc’ii, s. m. Maintien. Cunservatiuii. Cuntinuatiiin. De plus, perseM’taiice. Evil kéñdiiWh ar péoc’h en dcùi yical ln-inunl-sé, c’est |iijur le luaiiiticti de la paix qu’il a fait cela, (iaîil kendaU’h, avec {lerscvéraiice. Voyez Kk.niikuc’iiel.

Kk.m>auali.kt, s. com. Coaccusé, celui ou celle qui est accusé avec d’autres. H. V.

Kf..uauuiez ou KEÑTiHüUEz(de 3 s^llab., keñ-da-mouez ou keñ-la-muuez), s. f. Emulation, désir d’égaler ou de surpasser ([uelqu’un en quelque chose de louable. Concurrence, prétention de plusieurs personnes à la même chose. /t(i/(déniaouank-honl n

deùz lu’d 

ann distéra ktñdamuuez, ce jeune homme n’a nulle émulation. lîendumouez a zoélré-z-hô, il y a de la concurrence entre eux. A la manière dont le V. Grégoire a partagé ce mot, il le croyait composé defcen, avec, elde tarnocz ou tainouez, tamis. Saus critiquer cette origine, je me permettrai d’en ofl’rir une autre, et je ferai venir le mot kcfUamuuez de kvñla, premier, et de mouéz, voix.

Kë.nuëuf ou Kü.ÑDERv, S. m. Cousin. Il se dit de ceux qui sont issus, soit des deux frères, soit des deux sœurs, soit du frère ou de la sœur, soit entin d’un oncle ou d’une tante, à la mode de Bretagne. Pl. kiiidivvi- Ta c’henderv eo, c’est mon cousin. Ya c’hcndcrv gompez, mon cousin germain. En Vannes, /cuûderf. V. hañdiroui (de 3 syll., kañ-dir oui). Voyez Kémteuv. — En Galles, kefndcr. H. V.

Kë.^iiehc’hel pour Kendalc’ih, non usité, V. a. et n. Maintenir, tenir au même état. Entretenir. Perpétuer. Conserver, garder avec soin. Persévérer. Persister. Se niaintenir. Se conserver. Part. kendalc’hel.N’Iu’n ktûdalchol két pell, vous ne le maintiendrez pas longtemps. Réd co kenderc’hel bélég ar marü, il faut persévérer jusqu’à la mort. A’hcUô hikenn kendcrc’liel, il ne pourra jamais se conserver, se maintenir. Ce mot est composé de ken, avec, et de dcrc’hel, tenir. Voyez Ke.ndall’h.

Kenderv. Voyez Kf.>derf.

Kexdekvia (de 3 syll., ken dcrvia), v. a. et n. Cousiner, appeler quelqu’un cousin. S’appeler cousins. Se traiter de cousins, de parents. Part, kcñdcrviel. Né gdrkél kaiz keñdervia, il n’aime pas beaucoup à cousiner. Voyez Ke.ñderf.

KeSderviez, s. f. Cousinage, parenté entre cousins.

Kendrec’hi, V. a. Convaincre, réduire quelqu’un par le raisonnement ou par des preuves évidentes à demeurer d’accord d’une vérité, d’un fait. Persuader, porter à croire. Part. et. Kendrec’hed eobét war gévier, il a été convaincu de mensonges. Ce mot est composé de ken, avec, et de trec’hi, vaincre.

Kendrec’huz, adj. Convaincant, qui a la

force de convaincre. Kendrcc’Iiuz eo kcmeñl se,

cela est convaincant. Voyez le mot précédent.

Kéned ou Géned, s. f. Beauté. Agrément.

Il ne se dit qu’en parlant du corps de l’homme

KEN

et de la femme. Üré huit é kumzeur eûz ac’htitçd ar plac’h-zc, on parle partout de la beauté de Cette jeune tille. Vo). kAEUUUU.

Kéjieu. Voyez KkC.nkio.

Ké.>ëukl, s. f Tribu, une des parliebdunt le peuple est composé. Pl. ou. H. V.

KË^ÊUllL, s. f. Ijénération. Pl. éd. II. V.

Kê.nëouz, adj. Agréable. Beau. Joli, h’éniduz eo ar vaouez-hwil, celte femme est belle, est jolie.

Kénélédik. Voyez Bkôadek. II. V.

Kënei’ ou Kéneii, sorte d’adjrdil. Je ne l’ai entendu employer qu’en parlant des juments. Kéneb eo ar gazck wenn, la jument blaoche est pleine ou porte un poulain.

Kenuanez, s. f. Allitération, coDsonnancei de mots. H. V.

Kénitbuv ou Kiniterv, s. f. Cousine. Pl.k«niUnézcd ou kinHervézed. Dimézed eo gaftd hé gcnilerv, il a é[iiiusé sa cousine. En N’annes, kanilerv. Pl. kanilerouczed (de 5 syll., ka-niler-oué-zed). — Enlialles, A :c/ ;a(cr. H. V. Voy. Kenuerf.

Kenn, s. m. Peau. Cuir. Il n’a plus d’usage aujourd’hui en ce sens, que dans les composés beskenn, bugenn, lalgenn, etc. Voyez Kroc’hkn et Ler.

Kenn, s. m. La crasse de la tête. Les ordure» que l’on fait tomber en se peignant, ou qui s’attachent au peigne. Scorie, écume des métaux. Voyez OiiNÉzEH.

Kenn. Voyez Ken, premier article.

Kennig. Voyez Kinisig.

Kenseurt, s. m. Camarade. Compagnon. Acolyte. Pl. éd. H. V.

Kenson, s. m. Accompagnement, en terme de musique. Pl. lou. H. V.

Kensoncz, adj. Consonant. H.V.

Ke.ñt, prép. et adv. Avant. Auparavant. Plus tôt. Autrefois, h’enc ann deiz, avant le jour. £vci 7f(’»(ha gondé, tout comme auparavant. Keñléz oa deûel égcdarré ail, il é’ail rendu plus tôt que les autres. Ar ré geñt, les ancêtres ; à la lettre, les cecx ayant.

Keñt-héd, s. m. Ar c’henl-héd, le premier essaim que jette une ruche. Ce mot est composé de keñi pour kcfUa, premier^ et de héd, essaim. Voy. Tarvbéd et Arc’hant-héd.

Keñt-toñra, V. a. Prédestiner, destiner de toute éternité au salut ou à de grandes choses. Part. er. H.V.

Ke.nt-to.nkadch, s. m. Prédestination, arrangement immuable d’événements que l’on suppose arriver nécessairement. H. V.

Keñt-dileùri. Voyez Ket-toñka._H. V.

Keñt-dileCridigez, s. f. Voyez Ke.nt-toñ-

KADDR. H. V.

Keñta, adj. numérique des deux genres. C’est le superlatif àekent. Premier. Première. Initial. 11 est aussi subst. Ar ré geñla, les premiers, les premières. Ar clieñla dén, le premier homme. Da geñla, d’abord, premièrement. Keñta s’emploie aussi adverbialement et signifie dès, aussitôt, silùt, le plus tôt.