Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/229

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thoañl eo, c’est sa maîtresse ; c’est sa belle. H. V. Voyez Kakr et Bhaô. KoAiSTA. Voyez KoaSt. KoAÑTAAT (de 3 syll., koañ-la-af] v. al. et n. Embellir, linjoliver, rendre ou devenir plus beau, plus joli, l’art, koañléet. Ar gleizen- : é na goania liéd anhhañ, celte cicatrise ne rcnibellil pas. KoaTUhd en deùz hé (li, il a enjolivé sa maison, h’uantaad a rai ô kreski, elle embellira en granilis.^aiit.

KoA.ÑiÉHi (de ’isyW.,koañ-(i !ri), s.f. Cicntil-Icssc, qualité de ce qui est joli, genld,elc.(jrAcc. Beauté. Agrément. Ar goañtéri né ddl kéd ar vadéiez, la gentillesse ne vaut pas la bonté.

KoA.>TiK (de 2 syll., koañ-Uk), s. m. Ecurmiil, petit animal à quatre pattes, fort vif. PI. koailUged. Ar goaniiged a gdv mâd ann (walou, les écureuils aiment les pommes. Voyez CiwiBER.

KoA.NTiK. Voyez KoaStiz. KoA.>TiK-VRÀz. Voyez Kaérel-vrâz. II. V. KoAÑTiDiGEz (de i syll., koañ-li-di-gez), s. f. Action d’embellir, de rendre joli. Enjolivement. Ajustement.

KoAÑTiz (de 2 syll., /•oan-liz), s. f. Quelques uns l’emploient dans le même sers que koañléri ; mais plus ordinairement on lui donne la signilication de maîtresse, amante l^’est ainsi qu’en français, on dit familièrement une BELLE, une beacté. Voyez Karañtez. KoANTOc’ii. Voyez KoaSt. K.OAÑZEZ. Voyez Koazez. KoAR, s. m. Cire, matière molle et jaunâtre qui reste du travail des abeilles, après qu’on en a tiré le miel. L’humeur épaisse et jaune qui se forme dans les oreilles. La matière qui s’amasse sur les bords des paupières. Mélenkoar eo, il est jaune comme cire. En Vannes, Koer.

KoARA i de ’i svllab., koa-ra), v. a. Cirer, enduire de cire, l’art, et. Koarid ann ncùdmañ, cirez ce 111. En Vannes, koérein.

KoARADUR ou KoABACH (par c/i français.), s. m- Cirage, action de cirer. Composition qui sert à rendre la chaussure noire et luissante. 11. V.

KoAHER (de 2 syll., koa-rek), adj. Qui lient de la cire. Qui ressemblée de la cire. Qui est couvert ou plein de cire. Daoulagad koareg é deûz, elle a les yeux chassieux, plein de cire. En Vannes, koérek.

KoAREL (de ’2 syll., koa-rel), s. f. Semelle, pièce de cuir qui l’ait le dessous d’un soulier. PI. koarelluii. A’c kél léô aivalc’h koarellou va bouCou, les semelles de mes souliers ne sont pas assez épaisses. Voyez Sôl, deuxième art. KuARELLA (de 3 syllab., koa-rel-la), v. a. Mettre des semeiles à des souliers. Part. e<. i’égément a gimérolhu l’vil koarcUa va boutou’l combien me prendrez-vous pour mettre des semelles à mes souliers.

KuARKN (de 2 syll., koa-ren), s. f. Pain de tire. Pl. koareiinou. On dit aussi, dans le même sens, tors koar ; à la lettre, tourte db cirk. KoAREHlde ^sjll., koa-rer), s. ra. Cirier,

ouvrier qui travaille en cire. Ciergicr, ccjui qui fait cl vend des cierges.

KoABc’ii ou Kocari ;’ii (d’une seule syil.), s. m.Chanre, pl.’irlte dont l’écorcc sert à faire de la filasse, (^c mot est du tlial.de Van.Voy.KA.NAB. KoARc’iiEK (de -2 syl’ab., koar click), s. f. r.lienevière, champ semé de tbenevia. Pl. knarc’ht’gcu. Ce mol est du dialecte d^’ Vannes. KoAT ou KoAn, s. m. Bois. Du bois. Du bois sur pied. L’n bois. Une forêt. Pl. koadou, et, par abus, konjou [ de 2 syll., koadou ou koa-joii). Koal brdz ou knad uc’hel, grand bois, bois de haute futaie. lié d(a zo é krciz cur clwal, sa maison est au milieu d’un bois. h’oal kamm, bfis couihe ou courbant. Plusieurs familks en Bretagne tirent leurs noms de ee mol : koal, koad, kocl, koadik, Uskoat, mézkoet, rozkoal, elc.

KoAD-LosK, s. m. Chauffage,bois de chauffage, combustible pour se chauffer. II. V.

KoAT ÊBEN.N, S. Hi. Ebcnc, bois de l’ébcnier. II. V.

KoAT-MÊD, S. m. Taillis. Piois (aillis. Jeune bois qui se coupe régulièrement. Voy. Méd.

KoATAAT (de 3 syll., koa-ta at). Part, koa-U’et. Le même que koada.

KoATAER (de 3 syll., koa-ta-er), s. m. Celui qui travaille les bois ou qui travaille dans le bois. Forestier. Pl. ien.

KoATAÉREZ de 3 syll., koa-taé-rez), s. f. Celle qui travaille dans les bois.

KoATÉRKz(de 3 syll., koa-Urez). Le même que koadach.

KoAVEN ou KoÉvEN (de 2 syll., koa-ven ou koé-ven), s. m. Crème, la partie la plus grasse du I.iit, avec laquelle on faille beurre. Ce mot est du dialecte de ïréguier el de celui de Vannes. Voyez DIF^.•s.

KoAVENMN (de 3 syll., koa-ven-y}iñ), v. n. Crémer. Il se dit du lait, quand il fait de la crème, quand il se forme en crème. Part. et. Ce mot est du dialecte de Tréguier. En Vannes, on dit koévennein.

KoAZA (de 2 syll., koa-za), v. a. cl n. Diminuer i force de bouillir. Se consumer. De plus, prodiguer. Au figuré, déchoir. Dép(rir. Tomber en ruine. Part. et. Koaza a rai ann dour, ma n’hén tennit kcd diwar ann tdn, l’eau se consumera, si vous ne la retirez du feu. Koaza a ra a-wél-dremm, il dépérit à vue d’œil. En Vannes, koéc’hein,

KoAZER (de 2 syll., koa-zcr), s. m. Prodigue. Dissipalcur. Voyez Tréze.nner.

KoAzÉRKZ (de 3 syllab., koa-zé rez), s. m. Action de se consumer, de diminuer, de dépérir. Diminution. Dépérissement. EnVannes, koéc’hérec’h.

KoAZEZ ou Kovnzez (de 2 syll., koaxe : ou koañ-zcs), ou Kavazez, s. m. Séant, la situation, la posture d’un homme qui esl assis dans son lit. En cm lakaal cnn hé goazez, se mettre en son séant, sur son séant. En Vannes, chouk.

KoB. Voyez Kôp.

KÔBAi.. Voyez K(^dab.