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KOFI

fie cornes. Klévoud a rann korna ; déomp da leina : j’entcmls sonner de la corne, allons dîner. Korned hù deiiz va diskouarn hcd ann lUJz, mes oreilles ont corné ou tinté toute la nuit. Voyez Boun.i.

KoRN.iD ou KonÑ.kD, s. m. La contenance d’une corne ou d’une pipe à fumer du tabac. PI. ou. lidid d’in eur c’hurnad butum, donnezmoi une pipe de tabac. Voyez Korn, premier article.

KoRNAi.EN, s. f. Trachée-artère, le canal qui porte l’air aux poumons. On dit aussi loull gaou, faux trou ou trou contraire.

Korna5 ;dou.n, s. m. Nain, celui qui est d’une taille beaucoup plus petite que la laillo ordinaire. Pygmée. Nabot. Pl. éd. — Hors de Léon, Kornañdon. ILV. Voyez Kour et Kohrik.

KoRNAÑDoiiNEZ, s. f. Naine, femme de très-petite taille. Nabote. l’I. cd.

KoRNAOCEK (de 3 syll., kor-na-ouck), s. m. Ouest, lèvent d’occident, du couchant. C’est au moins ainsi que ce mot est traduit par Le Pelletier, Grégoire de Rostrenen et !e P. Maunoir. Pour moi, si j’osais donner mon avis après des savants aussi versés dans la connaissance de la langue bretonne, je dirais que, né au Conquet, point le plus occidental de la Bretagne, j’ai toujours entendu donntr le nom de kornaouek h deux aires de vent dilTérentes, que l’on distingue en kurnaoucli-uc’hcl, nordouest, et kninaouek- izc l, suA-oucst D’ailleurs, la seule signiOcalion du mot indique qu’il ne peut s’entendre d’un point cardinal, mais seulemeiit de points inlerniédiaires. 11 est composé du plur. kornaov.ou kornou, angles, coins, encoignures, et de la terminaison ck, indiquant situation. On désigne ordinairement le vent d’oue-’it par ces mots : avel are’hii : héol, le vent du coucher du soleil. On dit aussi queI(|uefois avel i :cl, vent bas.

KoRNEK, adj. et s. m. Cornu, qui a des cornes. Pour le plur. du subst., korncien ou koniégcd. Voyez Konfi, prem. art.

KORNEK, adj. Angulaire, qui a un ou plusieurs angles. Anguleux, dont la surface a plusieurs angles. Voyez Koxek.

KoBNEL ou KoRMEL (dc 2 syll., kor-nicl), s. m. Hausse, morceau de cuir que l’on met à des souliers, pour en élever le talon ou le bout. Pl. kcrniel. Livirid d’ar clu’rc lakaad eur f’hornci oud va boulou, dites au cordonnier dc mettre une hausse à mes souliers.

KOHNELLA ou KoRNIELLA (de 3 Syll., koT-

niel-la), v. a. Mettre des hausses à des souliere, les garnir de hausses. Part. et. Kasil va heûzou da gornella, faites mettre des hausses à mes bottes.

KoRMER, s m. Celui qui corne, qui sonne d’une corne, d’une trompette. Pl. ivn.

KoRNËiiEZ, s. m. Action de sonner d’une corne, d’une trompette. Action de corner, de tinter, en pailant d’un bourdonnement dans les oreilles.

KoRNiEi. Voyez Kornel.

KoRMiiEL, s. f. Toupie ou sabot, jouet dc D.B.F.

KOR

bois que l’on fait tourner avec une ficclU ; oa un fouet. Pl. kornigellou.N’IieUann kéllakaal va c’hnrnigel da drei, je ne puis pas faire tourner ma toupie, mon sabot.

KoRMGEi.. Voyez Kermgel.

KoHMCEt.LA, V. n. Jouer ñ la toupie, au sabot, h’diri.’ tourner une toupie. De plus, pirouetter, faire un tour entier dc tout le corps, en se tenant sur un pied. Tournoyer. Part.cf. Kalz a amzcr a drémcnnô komigella, il passe beaucoup de temps à jouer à la toupie. A’a hell kél kurnigclla pell amzcr, il ne peut pas pirouetter longtemps.

KoRMiGEi.LADEN, S. f- Pirouclte, tour entier qu’on fait de tout le corps, en se tenant sur un pied. Tournoiement, certaine indisiiosition du cerveau, qui fait qu’d semble à celui qui en est atteint que toutes choses tournent. PI. kurnigcUadenniju. Eur gornigclladen a rcaz, hag l’z èaz kuH, il fit une pirouclte et s’en ;illa. Klañ ounn bel gañd eur gornigelladen, j’ai été incommodé d’un tournoiement.

KoROLL, s. m. Danse, mouvement du corps en cadence. Bal, réunion dedan.i^eurs. Pl. oh. Ce mot est peu en usage aujourd’hui, excepté en Cannes et dans une partie dc la Cornouaille. Voyez Da.ns.

KoROLLVou KoRoiu, V. n. Danser, mouvoir le corps en cadence, à pas mesurés. Donner un bal. Part. cl. Voyez le mot précédeat.

KoROLLER, s. m. Danseur, celui qui danse, qui fait profession de danser. Pl. ien KoroUérien holl co ar Vrétouried, tous les Bretons sont des danseurs. KoroUer, qu’on écrit aujourd’hui coroller, est un nom de famille assez commun en Bretagne.

KoRoLLER-wAn-UERDiN’, S. vci. FunambuIc, danseur de corde. Pl. ù-h. En Galles, kordenzausour et. korden-gorélour. H. V.

KoROLLER, s m. Marchand de cuir en détail. Pellclier. Tanacur. Voyez Kiviciieb el Pelleter.

KoROLLÉREz, s. m. Action de danser.

KoROLLÉREZ,s. f. Dauscuse, Celle qui danse, qui fait profession de danser. Pl. cd. Eur gorolh’rez skañ eo, c’est une danseuse légère.

KouoLLi. Voyez Korolla.

  • KoRoNAL,s. mColoncI, chef d’un régiment.

PI. éd.. ciennement,pfn«-mi"t-rfc’/i, c’est-à-dire, chef de mille hommes. H. V.

  • KoRPORAL, s. m. Caporal, dernier sousofficier

d’infanterie. Pl. éd. n. V.

KoRR, s. m. Nain, celui qui est d’une taille beaucoup plus petite que la taille ordinaire Pygmée. Nabot. Pl. cd. Kalz a gorred a zô é brùiou ann haùlcr-nOz, il y a beaucoup de nains dans les pays du nord, h’uiv, que l’on écrit aujourd’hui cor et conc, est un nom de famille fort commun en Bretagne. En Vannes. Aorri^an. Voyez Korna.ndoim et Korrik.

  • KoRRÉKN, s. f. Courroie, bande de cuir

longue et étroite. l’I. /l’orrefiinou. Voyez Le-BKN, Storéen et LOIAN.

KORREILER. Le mèuiC (JUC ROROllER,

deuxième article.

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