Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/267

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DIA

mine. Propre Net. Voyez Dilastez.

DusTuzi. Voyez Diastci.

DuiBÉDi, V. a. Dcblaycr, enlever les gravois, les ordures. Part. cl.DiaCrcdidann heñl, déblayez le chemin. Ce mot est cumposé de di, privatif, et de alrcd, gravois, ordures.

DlAvÉAZ OU DiA.ÑvÉiz, S. Hi. Aiiti diai’éaz, ledehors, l’exlérieur. Eûzann diiivi’az anczlian é komzann, je parle de son extérieur. Il s’emploie aussi comme préposition. Diuvéaz ou cnii diavéaz ann H, en dehors de la maison. Aziavéaz, par dehors. Voyez Méaz et Er méaz.

DiAvÉMA, V. a. Démantibuler, rompre la mâchoire. Part. et. Ué ziavcncd hoc’h eus, vous l’avez démantibulé. Ce mot est composé de di, privatif, et de aven, mâchoire. Voyez

DiJAVÉDA.

DiAvÉsiAD (de 4 syll., di-a-vé-siad), adj. et s. m. Etranger, celui qui est d’un autre lieu, d’une autre famille. Externe, celui qui vient du dehors. Pl. diavésidi. Diavàiad en cm gav enn hc vro hé-unan, il se trouve étranger en son propre pays. Kalz diavésidi a ia ivé di, il y va aussi beaucoup d’externes. En Vannes, diañvézour. Pl. ton.

DiAVÊsiADEz (de 5 syll., di-a-vé-sia-dez), s. f. Etrangère, celle qui est d’un autre lieu, etc. Pl. td. Gañd eunn diavcsiadcz en dimézct, il a épousé une étrangère. En Vannes, diañvézourez.

DiAZ, s. m. Ann diaz, le bas, la partie basse. Enn diaz, en bas, au bas, par bas. Voyez Ias et Traoüñ.

DiAZEz, s. m. Assise, rang de pierres de tailles posées horizontalement. Fondation, travaux qui se font en terre pour asseoir les fondements d’un édifice. Pl. ou. Je crois ce mot étranger à la langue bretonne, à moins cependant qu’il ne vienne du précédent diaz, qui me semble original.

DuzÉZA, v. a. Asseoir, poser sur quelque chose de solide. Fonder, mettre les premiers matériaux pour la construction d’un bàtimerjt. Etablir. Part. et. Sékèd diazézelmàd ar mianzé, cette pierre n’est pas bien assise, bien posée. Ann ti-hoñl a zô diazczed war ar roc’h, cette maison est fondée, assise sur le roc. Voy. le mot précédent.

DuzÉzER, s. m. Fondateur, celui qui a fondé un édifice, un établissement, etc. Pl. ien. Voyez Diazez.

DiAzÉziDiGKz, s. f. Diazézidigrz eunn dcn ou eunn did éléne’heunn ail., substitution (action de mettre une personne, une chose à la place d’une autre. H. V.

DiAzÉzou, s. m. pi. Assises, sessions d’une cour criminelle. H. V.

DiAzÉzoLR. Voyez Diazézkr. H. V.

DiAzÉzouREz, s. f. Fondatrice. Pl. éd. H.V.

DiBAB, s. m. Choix, préférence volontaire. Elite. Election, action d’élire. Triage. Au figuré, discernement. Pl. ou. Grid Iw libab, faites voire choix,.inn dibab aiz ann diidiaouañg eo, c’est l’élite de la jeunesse. Dioue’h ann dibab, choisi, délicat, excellent, par

D. B. K.

DIB a’,i

excellence, comme il faut ; à la lettre, slivant LE CHOIX. Voyez Dile>n.

DiBABA, et, par abus Dibab, v. a. Choisir, préférer une chose à une autre. Elire, prendre jiar préférence. Trier, tirer d’un plus grand nombre. Au figuré, discerner, distinguer. Part. et. Dihabid ann hinia gerrol, choisissez celui que vous voudrez. Dibabed hoc’h eûs-hu al louzou’l avez-vouâ trié Ips horbes ? AV oar kii choaz dibaba ann drouk dioue’h ar mdd, il ne sait pas encore discerner le mal du bien.

DiBABEB, s. m. Celui qui choisit, qui élit, etc. Electeur. Pl. ien.

DiBABET, adj. et part. Spécial. Particulier. H.V.

DiBAÉcz (deSsyllab., di-baé-uz), adj. Impayable, qui ne se peut trop payer. Eunn dén dibaéuz eo, c’est un homme impayable. Ce mot est composé de di, négatif, et de paéuz, payable.

DiBALFA, v. n. Desserrer les mains. Quitter prise d’une chose qu’on tient ferme dans les mains. Part. e<. Ce mol est composé de di, priv., et de pa(/", la paume de la main. Voy. Uiflac’ha.

DiBAODDEB (de 3 syll., di-&aod-(/er), s. m. Rareté, ce qui n’est pas abondant ou commun. Singularité. Ce mot est composé de di. priv., et de paodder, abondance, état d’une chose qui est commune. Peu usité. Voy. le mol suivant.

DiBAOT (de ’2 s ;llab., di-baol), adj. Qui n’est pas commun, qui n’arrive pas souvent Singulier. Extraordinaire. Bizarre. Dibaod eo kavoud eunn dén kél laouen, il est rare de trouver un homme aussi gai. Che’tu eunndrd dibaol, voilà une chose singulière, extraordinaire. II s’emploie aussi comme adverbe et signifie rarement, singulièrement, extraordinairement, Dibaol ma teii ckéar, il vient rarement en ville. Hors de Léon, dibol. Ce mol est composé de di, privatif, et depao(, commun, abondant, fréquent, ordinaire.

DiBAOi ÉZA (de 4 syll., di-ba-oué-za), v. a. et n. Cesser. Discontinuer. Part. et. Ar paolr-

é na zibaouez da ober drouk, ce garçon ne

cesse de faire du mal. Ce mot s’emploie’ à pea près avec les mêmes acceptions que le verbe paouéza.

  • DiB.iRÉ, adj. Qui n’est pas prêt (Corn.)n.V.

DiBARÉcz. Voyez DirI^.med. H. V.

  • DiBVRFED, adj. Informe, imparfail. H.V.
  • DiBARFEDDEu, S. m. Difformité, imperfection.

H.V.

DiBÉGA, v. a. Décoller.détacher une chose collée avec de la poix. Part. et. Ce mot est composé de di, privatif, et de p’ga, poisser, enduire de poix, coller avec de la poix.

DiBENN, adj. Etourdi. Volage. Léger. Inconstant. Fou. Pibenn eo ével eur c houil, il est étourdi comme un hanneton. Dibennbràs eo ann déit-zc. cet homme est fort léger, fort inconstant. Ce mol est composé de di, jirivalif, et depcfiH, tôle. A la lettre, sa>s tête.

DiBKMN-ÉosT, s. m. C’csl Un des noms que l’on donne h l’automne, celle dos quatre saisons de l’année qui est entre l’été et l’hiver.

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