Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/284

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di, npg. ct dc Uamm, lii-n, hcet.Vuy. Diërëa. DlLlÊNA, V a. Dtscnscvflir, ôlcr le liiiii’uil qui L’iivelcippe 1111 innrl. Pari. et. DUUued eu bét gañd al icuroun, il a été (lé>ciis<’vcli par les voleur*. Ce mut en corapüsé derfi, privatif, et de Ui’na, ensevelir

DiiJ, s. m. Atlivilc. Vivacité. Ce mot est usité seulement en F.éon. H.V.

DiLoc’ii, s. m. Dégel, font ? de la glace, des neiges, etc. (".e mut est du dialecte do Vann. Voyez DisKouHS.

DiLoc’ii, acij. Fixe, forme, qui ne se meut point, qui ne varie point, (pii d. ’meure toujours arrêté au même lieu. Ce mot est composé de di, négatif, et de loc’h, levier, ou de loc’ha, bouger, remuer.

I)ii.oc’h.i, V. a. et n. Oéplaccr. Chasser. Faire mouvoir quelqu’un, lui l’aire quitter sa place. S’en aller. — J’rho’iter. Extirper, en parlant des choses. II. V. l’art, et. Na lielleur kéd he ziloc’ha, on ne prul pas le faire mouvoir. D’ioc’hil buhan ud-jt, allez-vous-en bien vite de 1 ; Ce mot est composé de di, extractif, et de Inc’ha, bouger, remuer.

Diloc’heim, v.n. Dégeler. Part. cl. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Diskoukna. DiLOCHÉRi’Z, s. m. Expulsion, action de chasser d’un lien. Les effets de cette action. Voyez DiLoc’a».

Diloc’hcz, adj. En terme de médecine, exjuilsif, qui pousse au-dehors. Voy. Diloc’ua. DiLOc’urz- adj. Iminu.iblc, immobile, invariable, qui n’est point sujet à changer. Voy. Diloc’h, deuxième art., ct Digéfllsk. II. V. DiLO.ÑTEK, adj. Sobre, tempérant, rolcnu (iaiis le boiic et dans le mnnger. Ce mot est comp.de (ii’,ncg.,eldo /o ?"i(’^/c, goulu, gourmand. DiLOÑTÉGEZ, s. f. Sobriélé, tempérance, retenue dans le boire ct dans le manger. Pour la compusilion, voyez lo mot précédent.

DiLOsiiUZ j adj. Incombustible, qui ne peut être brûlé. DHosku : eo at Ucn- :c, celle toile est incombustible. Ce mot est composé de di, négatif, ct de Insku :, combustible.

’DiLÔsï, adj. Sans queue. Qui n’a point de queue naturellement. Ëur iar diljst, une poule sans queue. Ce mol est com|iosé de di, privalif, et de lô^t, queue. Voyez Besk.

DiLÔST, s. m. Fin. Terme. Conclusion. Ann dilosl foar, la fin, la conclusion de la foire. Ce mol est comp. de di, extract., et àclUl, queue. DiLÔST-K.iÑ, s. m. Automne, celle des quatre saisons dc l’année qui est entre Télé ct l’hiver. È dcrou ann àilôst-ltan é tistrôinné Mar, au commencement do l’automne je reviendrai en ville. Ce mot est composé de di-Idst, fin, et dc hañ, été. Voyez Dibenn-éôst. DiLÔSTA, v. a. Oter ou couper la queue. Part. cl. iVc garanti kéd ar c’Iiézelc dilôstct, je n’aime pas les chevaux auxquels on a coupé la queue. Iléd eo dilôsta ar c’Iti bilian, il faut couper la queue au petit chien. Pour la composition, voyez Dilost.

Dii.oiJAni, y. a. et n. Dégourdir l’esprit. Déniaiser. Se dégourdir. Se déniaiser. Part. et.

DIM

Eunn nébcùdig eo diUmadel, il est un peu déniaisé Le mol est cuiiiposc de di, négatif, et de Inuad ou luuéad, niais.

DiLOLZ (dc Jsyll., (ii-fo-uîj, adj..Vctif. Diligent. I>c iniit est du dialecte de Léon seulement. Voyez IJéù. H. V.

DaLKiu, V. a. Uélustrer, ôter le lustre à un drap. Part. et. Ce mol est cr>niposé de di, (privatif, ctde/u/r, lustre, éclat. DiLiu. Voyez DiLiziA. DiLi’.N pour Dfiz lin. Lundi, un des jours de la semaine. Mot à mot, jolb ue l* lukb-Voyez ce qui est dit au mot disiil.

JhLUSK, adj. Fixe, qui ne se meut point, qui ne varie point, qui demeure toujours arrêté au même lieu. Ferme. Stable. Ce naot est composé de di, négatif, et (ialush, mouv«meut, agitation.

DiLL’ziA ou Dilcu (de 3 syll., di-lu-zia ou di-lu-ia), T. a. Démêler, tirer et séparer Les choses qui se sont mêlées ensemble. Débrouiller. Débarrasser. Part, dilmiel ou diluitt. Id da ziluzia hô pUO, allez vous débrouiller les cheveux. Ce mot est compusé de di, négatif, et de luzia, brouiller. Voyez Diroestla.

DiM, adv. Point. P,is. Aucunement. Nullement. Né d-eo dim diqalon, il n’est pas lâche. Uirzaz-Ureiz Voy. Tamm et Kfer. II. V.

Dimerc’uer pour Deiz-mehc’iikr. Mercredi, un des jours de la semaine. Mut à mot, jouB de mercure. Voyez ce qui est dit au mot disiiJ.

Diueubs pour Deiz-meibs. Mardi, un (tes jours de la semaine. Mot à mot, jocn di MARS. Voyez ce qui est <lit au mot disùl. lllMËzi. Voyez Dimizi. DiMuo^tA, V. n. Frétiller. S’inquiéter. S’agiter, comme les fourmis, en parlant de la foule. Pérdg en cm ;iïfti/oni(? pourquoi vouu agitez-vous :’ H. V.

DiMizi ou Di.MÉzi ou Démézi, s. m. Mariage, union légale d’un homme et d’une femme. La solennilé des noces, fiançadies, promesse de mariage. Pl. (ii»ii ;tyu. Eunn dimizi pincidig en dedz gréa !, il a fait un mariage riche. Kal : dimiziou a zô béd hirio, il y a eu beaucoup de mariages aujourd’hui. Le P. Gf»goire fait venir ce mot de di, privatif, et de méz, honte, pudeur ; dimézi serait donc oteb ou PERDRE LA pcDEUR. Cette Origine est si jolie que je serais tenté de la reconnaître comma la seule bonne,- cependant, comme il ne faut jamais perdre de vue l’organisation de la lao.gue qu’on veut expliquer, je ferai observer qu’un mot composé des deux mots indiqués n< : se prononcerait jamais, en construction, dimézif niMs divézi, ct pour quelqu’un qui connaît bien la langue bretonne, cette observation n’est pas vaine. Il serait peut-être mêmu difficile de citer un semblable exemple de l’oubli de la règle générale des permutations des initiales après les particules, etc. — En Van., on prononce dima ou diméhi. En Gaël d’Ecosse et d’Irlande, daimhé ; ct ce mot, qui dans ces pays signifie c.niom, parait résoudre à merveille la dilViculté, en donnant le vrai sens