Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/305

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Talif, et de Iroutl, hallicr. Voyez Dis-TnotEZ.

iJivnoisTA, V. a. Arracher les halliers. ks ronces, les épines l’arl. et. l’our la coniposilion, voyez le mol précédent. Voyez aussi

UlSTROUÉZA.

UlVRÔz, adj. Sans jupe, qui n’a point de jupe. Divrôz /to diroufou t ouñt, elles étaient sans jupes et sans chaussures. Ce mot est composé de di, privatif, et de brôz, jupe.

DivKLDA, V. a. Faire cesser un bruit qui court, l’art, cl. An7i hini en dcùz hé rrudel, héñ divrudô, celui qui en a répandu le bruit, le fera cesser. Ce mot est composé de di, négatif, et de briid, bruit.

DivHUGA, V. a. Arracher la l)ruyère d’une terre. Part. et. h’alz azouar hO deü : da zivruga, ils ont beaucoup de terre dont il faut arracher la bruyère. Ce mot est composé de di, extraclif, et de fcnifc, bruyère.

DivDDb’BiN, adj. Sans gonds, qui n’est pas sur ses gonds, en parlant d’une porte. Divudurun eo ann or, la porte est sortie de ses gonds. Ce mot est composé de di, privatif, et de mtidiirun, gond. Voyez Divahc’h.

DiviiDiBUNA, V. a. Démonter une porte, la mettre hors de ses gonds. Part. et. Divuduruncd eo a>in or gañt-hô, ils ont démonté U porte. Voyez DivARc’uA.

Divrz, s. m. Amusement. Divertissement. Récréation. Pl. divuzou ou divusiou (de 3 syll, di-vu-siou). Né kéd eunn divuz hrdz ann drdzé, ce n’est pas là un grand amusement. Voy.

DiDUEL.

DivuzA, et, par abus, üivoz, v. a. Amuser. Divertir. Récréer. Part. et. Uivuzel màd eo gan-é-omp, nous l’avons bien diverti. Voyez

DlDCEI.lA.

DivL’zoL, adj. Incommensurable, qu’on ne peut mesurer. H. V.

DiWAD ou DiwADA, S. m. Saignée, ouverture de la veine pour tirer du sang. Le sang tiré en saignant. Saignement, perte de sang. Hémorragie. Flux de s.ing. Ma na ril kéd eunn diicad d’ézhan, é varvo, si vous ne lui faites p :is une saignée, il mourra. Ann diirad azo gañl-liañ, il a un flux de sang, une hémorragie. Ce mol est composé de di, extractif, de gwdd, sang.

DiwADA, V. a. et n. Saigner, tirer du sang en ouvrant la veine. Perdre, jeter du sang. Part. et. N’en dciîz kcd diwadeï màd ar pcnnméc’h, il n’a pas bien saigné le cochon. N’em eus 1M diwadcl kalz, je n’ai pas beaucoup perdu de sang. Pour la composition, voyez le mot précédent.

DiwADER, s. m. Saigneur, médecin qui aime à ordonner la saignée. (hirurgicn qui fait son état de faire des saignées. Pl. icn. Pi’p miz éz a da gaond ann riiienffer, il va trouver le saigneur tous les mois. Pour la composition, voyez DiWAD.

Diwalc’h, adj. Qui ne rassasie pas. Boéddiualc’h eo, ce sont des mets qui ne rassasient pas. On emploie aussi ce mot dans le sens de

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insatiable. Ce mol est compose de di, négatii 1 et de gwalch, satiété, etc.

Diwalc’h, s. m. Roubmie, maladie qui consiste dans une fain» désordonnée. Ann ditcale’h a zo gañl-hañ, il est attaqué de la boulimie. Pour la composition, voyez le mot précédent.

DnvALc’HEKou DivsALCHiz. adj. insatiable, qu’on ne peut rassasier. Eunn défi diwalc’helt eo, c’est un homme insatiable. Pour la composition, voyez Diwalc’h, premier article.

Diwalc’huz. Voyez Diwalc’uek.

Diwalc’bcz. Voyez Diskaiiglz. II. V.

Diwalc’hiz, adj. Im[iardünnable, qu’on ne peut pardonner. Ce motesl com[)osé de di, négatif, et de gwak’hi, laver, [jardonner.

DiwALL, s. m. Défense. Protection. Soutien. Garde. — Gare 1 H. V. Va diwall en deiir hémércl, il a pris ma défense. Dindàn ho liwall /im /uAaoJîïi, je le mets sous votre g.irdc, sous voire protection. Ce mot est composé de di, négatif, et de gwall, tort, etc. Voyez Dl^E^■^.

DiwALL. Voyez Diwallodt.

DiwALLOiT. et, par abus, Diwall, v. a. et n. Défendre. Protéger. Préserver. Soutenir. Dédommager. Indemniser. Prendre garde. Etre sur ses gardes. Part. et. Deûid d’an ziicaltout, venez me défondre. Doué r’hon ditcallô dinuc’h drouk ! que Dieu nous préserve de mal ! K’ounn kél bel diwailed eûz va c’hollou, je n’ai pas été dédommagé de mes pertes. ViwaUid, prenez garde, gare 1 Pour la composition, voyez Diwall. Voyez aussi Difenm.

DiwAN, s. m. Pierre d’altenic. Pl. ou. Je rve connais ce mot que par le Diction, de Le Pelletier ; mais n’aurait-il pas quelques rapjiorts avec le mot suivant ? Ne pourrail-on pas considérer les pierres d’attente comme des pierres qui semblent pousser :’

DiwANA ou ÜioA>'A ou Dic’uoANA (de 3 syll.. di oa-’tta ou di-c’hoa-na), v. n. Pousser. Germer, en parlant des herbes, des plantes. Pari, et. Ne kél c’/iooi diwancl ann éd, le blé n’est pas encore germé. Le Pelli’ticr pense que ce mot vient de la privative di, et de goañ, hiver. Ne viendrait-il pas plutôt de gudn, menu, délié, grêle ? Voyez Hkagézi et Didinva.

DiwAR ou DioAR i de ’2 sjll., di-oar) ou Di-VAR, prép. De. A. De dessus. Eunn déndiwar ar méaz, un homme de la campagne. Ditrar hôjtenn, à votre sujet. Ce mot est composé de di, particule qui vaut la préposition latine au ou DE, et de tcar, sur.

DiwAR-BENN, prép. Touchant. Concernant. Au sujet de. A l’égard de. Diwar-benn kénieñlsé . au sujet de cela, louchant cela. Ce mot est composé de diwar, de dessus, et de penn, télé. A la lettre, de dessls tète.

DiwAR-FAÉ, adv.- Négligemment. avec négligence. J’ar miinière d’acquit. -Va rit kéd ann drd-ze (liirar-/’ie, ne faites pas cela négligemment. A la lettre, de pessis dédain.

DiwAR-vRÉMAÑ, adv. Désormais. Dorénavant, k l’avenir. Par la suite. De ce moment. üiear -VTtmañ n’hoc’h ankounae’hai’in két, désormais, je ne vous oublierai point. Ce mol