Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/316

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DnKisT-FKCB, 8. m. Surlaxe, taxe trop forte, excessive et injuste II. V.

DRKisT-rECui, V. u. Surtaxer, taxer trup haut. l’art. (Inutfiüret. il. V.

Dukist-feOiiia. Voyez Diikist-keCra. II. V.

UiiEisT-FOL’WDER, S. Di. Suraboiiilaiicc, très-grande abuiiilaiice. fl..

DiiEisT-Foi NN, adj. et adv. Suraliotidanl, qui sural)oiidc, outre mesure. Surabondamment, plus que sullisamiiiciit. H. V.

Dueist-fou.n.nuz. Voyez l’HKisT-Fi>gN.>. II. V.

Dreist-gwehz, s. f. Surven.te> vuiite ù un prix excessif. Voyez Üheist kkesk. II. V.

Dbeist-cwerza, V. a. Surfaire, demander trop cher pour une cliosequi est à vendre. Survendre, vendre plus cher que les ciioscs ne valent. Part, dreist-gwcizel. II. V.

DnfiisT-owia,s. m. Passe-droit, grâce qu’on accorde contre Tusagc et le droit, au préjudice dequelqu’un. Tort. Injustice. JiunndreUtgicîr a zô bel qréad d’iii, on m’a fait un passedroit. X la lettre, i-ak-dessus duoit.

Dheist-holl, adj..Suprême, qui est au-dessus de tout en son genre, en son espèce. A’iir galloud drciit-holl en deùz, il a un pouvoir suprême. II. V.

Dreist-méséziad, adj. L’itramontain, qui est d’au-deU des Alpes, soit par sa naissance, soit par ses opinions. Pl. dreislménézidi. H. V.

Dbf.ist-natlr, adj. Surnaturel, qui est au-dessus des lois ou desforcesde la nalure.H.V.

Dreist-mver, adj. Surnuméraire, qui est au-dessus du nombre déterminé. II. V.

Dreist-paéa, V. a. Surpayer, payer au-delà de la juste valeur. Part, dreisl-paéet. H. V.

Deeist-pen.n, adv. Epcrdument. Passionnément. Violemment..4 toute outrance. Uvvislpenn é lidr hé cldnilerf, il aime éperdument sa cousine, lié channcd hô deùz dreisC-penn, ils l’ont battu à outrance. A la lettre, par-des-

SCS, Ai :-DliLA de la TÊTE.

Dreist-penn-bîz, adv. Négligemment. Par manière d’acquit. Dreisl-pcnn-biz co bel gréât kcmeñl-sé gañdha, il a fait cela par manière d’acquit. A la lettre, PAR-DESscs LE BODTDC DOIGT.

Dbeizen. Voyez Dkéze.n.

•Dréjiédàl, s. m. Dromadaire, espèce de chameau. Pl. éd. Je ne crois pas ce mot d’origine bretonne ; mais, s il vient du français, il servira à montrer l’altération que les Bretons font subir aux mots qu’ils empruntent aux langues étrangères. Evel eunn dréméddl é réd, il court comme un dromadaire.

Drem.m, s. f. Visage. Figure. Face. Regard. Vue. Air. Mine. Physionomie. C’est aussi le tranc’hant d’un couteau et de tout autre outil semblable PI. ou. Eunn dremm laouen en deùz, il a im visage joyeux. Téval eo ann dremm anézhañ, il a le regard sombre. Eunn dremm verr cm cù :, j’ai la vue courte. Eunndcn a luall zremm em eùz kavcd war ann lient, j’ai trouvé sur la route un homme de mauvaise mine. Dalled eo dremm va fais, le tranchant de ma faucille est émoussé. A zremm wél, à perte de vue ’, hors de la portée de la vue. —

DIU

A l’horizon. II. V. A wH dremm, à vue d’œil, au premier aspect, vi^ibU-ment.

UREUU-AZEN, s. f, Vicddse, terme injurieux qui, dans son origine, signifie visage u’ànb H. V.

Drkmvël ou Dkemm-wél, s. m. Florizon, l’endroit où se borne notre vue et où le citl et la terre paraissent se joindre. Al léslr a wétit a zà é réz ann diemiél, le vaisseau que vous voyez est au niveau de l’borizou.

UiiEN. Voyez Urëan.

Dhë.nek. Voyez Duelnee, l et 2" article.

l>Bfco, adj. liai. Joyeux. Gaillard. Dispos. L’n (ic’U ivie. (jris. Dréù héñ wéleur bépréd, on le voit toujours joyeux. Mar d-uunn dréâ, né d-uunn két mézù, si je suis gai, si je suis gris, je ne suis pas ivre. IJréo est un nom de famille a^sez commun en Bretagne. Voyez Dua.vt et Mézô.

1)ké6, s. m. Coqueluche, maladie qui est un rhume contagieux et qui attaque plus ordinairement les enfants. A’Iufi eo vanuib gañd (iHn (//Vo.mon (ils est attaqué de la coqueluche.

Dhéôaat (de 3 syll., dréô-a-at), v. a. et n. Rendre ou de devenir gai. Griser, rendre un peu ivre. Se griser. Part, dre’de’e*. Voyez Dbéû, premier article.

Drëok. Voyez Draok.

Dkëoded, s. m. Gailé. Ivresse légère. Èlat de celui qui est gris. Voyez Laocémdigez.

Dreskiz, s. m. Passage de l’eau au travers d’une terre cultivée. Pl. eu. Ce mot est du dialecte de Vannes.

Dreskizein, V. n. Ouvrir un passage àl’eau au travers d’une terre cultivée. Part. et. jCe mot est du dialecte de Vannes.

DuÊT. Voyez Drëd.

Diiézéc ou Drézennek, adj. Plein ou couvert de ronces. Drézek ou drézennk eo ann douar-zè, cette terre est pleine de ronces. Voy.

DuÉZENX.

Drézek ou Dbézex.nkk, s. f. Lieu où il croît beaucoup de ronces. Pl. drézégou ou. drézenné gou. Drézek et drézennek sont des noms de famille assez connus en Bretagne.

Dp.éze.v ou Dreizen, s. f. Ronce, arbuste épineux. C’est aussi une crémaillère, instrument de cuisine. De plus, la grosse et principale arête d’un poisson. Pl. dréz ou dreiz ou drézcnnou. Ré a zrez a zô azé, na dréménol két, il y a trop de ronces là, vous ne passerez pas. ITheUann két séccl ann drézen, je ne puis pas lever la crémaillère.

Dkézen. Voyez Trézex.

Drézen.nek. Voyez Deézek.

Deiued, s. m. Loquet, fermeture fort simple qui se lève. Pl. ou. Savid ann driked, levez le loquet. Voyez Kliked.

Driivéda, V. a. Fermer avec le loquet. Part. el. Né kéd drikéded ann ôr gan-é hoc’h, vous n’avez pas fermé la porte au loquet. Voyez Kliréda.

Drid-kaloun, s. m. Transport, mouvement passionné, enthousiasme. H. V.

Dbioa. S’oyez Trida.