Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/323

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EIL

Ec’ii, pron. pers. 11 ne s’emploie qu’en conslrucliuii. Can-cc’k, avec vous, pour gañl clioui, non usité. Ce mot est des dialectes de Tri’guier et de Vannes. J’,n Léon, on dit</o/ié-hoc’k, — et, en quelques endroits, </cnach. II. V.

Ec’h. Voyez Ac’ii, prcm. et deuxième art.

Écii. Voyez È, troisième article.

Éc’iio Az [ de 2 syll., éc’lwaz), s. m. Le repos du bétail pendant la grande chaleur du jour, — et le repos, en général. H. V. Kasid ar zaoud d’ann èc’hoaz, menez les vaches au repos. En Vannes, aclioé ou ac’/ie. — • En Galles, ^c’Aoufz. H. V.

Éc’HoAz.k (de 3 syllab., c-c’hoa-za), v. a. et n. Mener le bélaii au repos. Se reposer pendant la grande chaleur, en parlant des troupeaux. Part. el. Éc’hoaza a ra arc’hézek, les chevaux se reposent.

Éc’h.imm, Voyez Ézomm.

Èc’iioN ou Héc’hon, adj. Ample. Vaste. Étendu. S|)acicux. Large. Né kcd éc’hon a- ■walc’hva zaé, mon habit n’est pas assez ample, i’c'/ton Jjràz eo ann li-mafi, celte maison est fort spacieuse, fort vaste. Ce mot n’est employé qu’en Léon. Voyez Fbaîvk et Larg.

tc’uOINDER ou llÉC’HOKDEK, S. m. État dc CC

qui est ample, vaste, spacieux. Étendue. Largeur. Voyez le mot précédent.

Éc’hol’édkr. Le même que alc’houcdcr.

Éc’holé. Voyez Ivéz.

Éi. Voyez Ézni.

ÉiÉNEN. Voyez AiÉxE».

Eic’h. Voyez Eiz.

EiL (de 2 syll., e-U), adj. numérique des deux genres. Second. Seconde. 11 est aussi subst. Àun cil eo eùz ar rouañtélez, il est le second du royaume. Oud ann eilverc’h eo eùreûjci, il a épousé la seconde OUe. D’ann eil, secondement, en second lieu. EU s’emploie aussi dans le sens de un. Ann eil pé égilé, l’un ou l’autre.

Eil, s. m. Associé, celui qui est d’une société de commerce, etc. 11 n’a point de pluriel. Ma n’émnunn kéd er ge’ar, é kafol va eil, si je ne suispasàla maison,vous trouverez mon associé.

Eil, particule qui, dans les composes, sert à marquer le redoublement ou la répétition de l’action. Cette particule fait changer, de forte en faible, la lettre initiale qui la suit. Birvi, bouillir ; eil-virvi, rebouillir. Kana, chanter ; eil-gana, rccliaiiter. Üimizi, se marier ; cilzimizi, se remarier. Guunid, gagner ; eilc’hounid, regagner. Gwalc’hi, laver ; eilwalc’hi, relaver. ilcsM, mêler ; eil-veski, rcraéler. Pléga, plier ; cil-hléga, replier. Tomina, chauffer ; cil-domma, réchauffer.

EiL-AiAoïRi, V. a. Surdorer, dorer doublement, à fond, solidement. Part. cl. il.V.

EiL-.-GAMp, s. m. Aidc-dc-camp. H. V.

ElL-AROlÉZ. Voyez ElL-VERK. H. V. ElL-AROlÉZI. Voyez ElL-VERKA. H. V.

  • EiL-BRfti-ED|, s. m. Souspréfet, magistrat

qui, sous les ordres du préfet, est chargé de l’administration d’un arrondissement commu-D. B. F.

EIZ

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nal. Pl. eilbréfédtd. On conçoit que ce mot hiliridc est tout moderne H. V.

Lii.-FEiiM, s. m. Sous-bail. Sous-ferme Ferme ou bail que le preneur fait à un autre du tout ou p.irtie de ce qui lui a été loue. H.V.

EiL-FERHER, S. m. Sous-formier, celui qui prend à sous-ferme. Pl. ien. H. V.

EiL-FERMi, V. a. Sous - fermer, donner ou prendre à sous-ferme. Part. et. II. V.

Eii.-FOEN. Voyez (îwimm. 11. ^■.

ElI.-SKRIVA. Voyez ElLZI>A. H. V.

EiL-sEVEL, V. a. Surhausser. Exhausser. En terme d’architecture, élever plus haut. Part, eiisavel. II. V.

EiL-siEL. Voyez E>ep-siel. II. V.

Eil-varc’had. Voyez Eil-ferm. II..

Eil-véli, s m. Sousordre, étal de celui qui est soumis aux ordres d’un autre. E eilvéli eo, il est en sous-ordre. II. ’.

EiL-vERK, s. m. (."ontrc- marque, seconde marque apposée sur un ballot de marchandises, etc. Pl. eil~merkou. Réd eo lakaad eunn eil-vcrk war-n-ézhañ, il faut y mettre une contremarque. Voyez.Asvehk. H.V.

EiL-VERKA, V. a. Conire-marqucr, apposer une contre -marque, une seconde marque-Part, ci. Voyez.4SVERKA. H. V.

ElLVÉRER. VoCZ Ell-FKRMER. H. Y.

EiL-ziBAB, S. m. Réélection, seconde élection. II. V.

EiL-zin*BÉREZ, s. m. Réélection, action dc réélire. II. V.

Eii.-7ii.E>". Voyez Eil-zirab. H. V.

EiL-ZILE.>NÉREZ. Voyez ElL-ZlBABÉREZ. H.V.

EiLZiNA, V. a. SoHssigner, souscrire, écrire son nom au bas d’un acte pour l’approuver. Part. et. II. V.

EiL-zoR, s. f. Conlre-porlc, seconde porte pour se mieux défendre dc l’ennemi ou pour se garantir du vent. Pl. eilzorinu. H. V.

Eil-zocj. Voyez Eil-véli. H. V.

EiLVÉDER, adj. Rinaire, nombre de deux. Qui est composé de deux unités.

EiN. Voyez Evx.

EiNÉTKis. Voyez Evnéta.

V.iT. Voyez Évir.

Eiz, nom de nombre cardinal. Huit. Eis é onmp ouc’h laol, nous étions huit à table. En Vannes, eic’h.

Eiz-RioAsiAD, adj. et s. m. De huit ans. Agé de huit ans.

Eiz-UGENT, nom de nombre cardinal. Cent soixante. A la lettre, htit vingts.

Eiz-DGEÑTVED, nom dc nombre ordinal. Cent soixantième. A la Icl’re, mir vingtièmr.

EizvED, nom de nombre cardinal et s. m. Huitième, la personne ou la chose qui vient après le nombre sept. Huitaine. Octave. Pl. ou. Eost a zo ann cizved miz ciiz ar hloaz, aortt est le huitième mois de l’année. Warc’hoaz i leraouô ann cizved h’idann anaouu, demain commencera la huitaine, l’octave pour les morts.

Éja. Voyez Héja.

Éj n. Voyez Éjknx.

Éjen.n, s. m. Biruf, taureau châtré. Pl. 38