Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/328

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K’sr.

qui pr^cètlftnl Ip carême. Ih.iûl /net, le dimanche Rras, Ip (liinaiiclic ilo la 0"i>"l"Ki’sinie. Ce mol piiiirriit lui n venir de t’iii- :, poulcltc, ou de evn, |il. cviied, uiseau, vuluille. Voyez

MÔRr.AlUKZ

Knf.v. Voyez i’.xf..

Ï-Inévau. Voyez Khzitad.

Knéval. Voyi’z Anéval.

Knez ou Êézkn, s. f. Ile, espaee de terre entourée d’eau de tous eotés, soit dans la mer, soit dans une rivière, l’i. /né :i ou inizi. Kalz a gitéried a zà é énez Vdz, il y a beauciMip d’ortolans à l’ile de Baz (près de RoseolT). D’ann inizi ifid éal, ils sont allés aux iles, aux colonies.

É^EZ ou ÈÉNEZ, s. f. Poiiletle, jeune poule. PI. éd. ("c mot me semble le fcrainiu de evn. Voyez Iar.

É>EZ-Sizt !N, s. f. Tic de Sein. H. V.

EÑFÉAZ (de 2 syll., enfi’az), s. m. P.irlie du métier d’un tisserand, que Ici*. Grégoire nomme le porte-chasse Hors de Léon, eñfez. Voyez Féaz, premier article.

EÑFEZ. Voyez E.nféaz.

Eñgvlv, s. m. Appel, action d’nppclerd’un juge subalterne à un juge su|)érieur. Dénomination à haute voix des personnes qui se doivent trouver à une revue, à une nionlre, etc. Haslit, moñdarécur da ôber annjngalv, hâtez-vous, on va faire l’appel. Uéb engalv eo, c’est sans appel. H. V.

EÑGÊUEÑTA, V. a. et n. Concevoir, qui ne se dit proprement qu’en parlant d’une femme, devenir grosse. Engendrer, produire son semblable. — (Ce dernier sens est le seul usité dans le langage usuel. II. V.) Voué ann idd en detiz eñgéheñicl hé rdb a viskoaz, Dieu le père a engendré son (ils de toute éternité. Réiaouang eo ar raouez-zé cvid eñgéheñta, cette femme est trop jeune pour concevoir. Voyez Spékia.

EÑGtiiEÑTADUBEz. S. f. Conccplion, action par laquelle un enfant est conçu dans le ventre de sa mère. Action d’engendrer. — Génération. (Ce second sens est le seul en usage aujourd’hui.) H. V.

Eñgéheñtcz, adj. Prolifique, qui a la force, la verlu d’engendrer. Voy. ÉÑGÉHEÑrA.

Eñgerz, s. m. Promenade, action de celui qui se promène. Pl. ou. H. V.

EÑGERZOÜT, V. n. Se promener. Part. c<. Voyez B^LÉ. H. V.

’ Engrwkr,s. m. Sculpteur, celui qui fait des sculptures. Pl. ien. Voyez Kizeller’cI Skülter. h. V.

  • ESgrwi, t. a. Sculpter, tailler au ciseau

le marbre, le bois, le métal. Part. et. Voyez KizELLA et Skdlti. H. V.

Eñgroez ou IÑGR0EZ (dc 2 syll., eñ-groez ou iñ-grocz), s. m. Foule, grand concours de monde. Presse. Affluence. Brdz é oa ann cñgroez er marc’had hiriô, la foule était grande au marché aujourd’hui.

EivGWADA,, v. a. Ensanglanter, tacher de sang, souiller desang. Part. eC. Eñgwadel eoar pars gañt-hañ, il a ensanglanté la cour. II. V.

EÑGWRSTL, S. m. Enrillement, action d’cnriMer. l’I, „u. H. y.

KSgwf.stlv, V. a. Engager, obliger par des prorn sses, par argent. EnrAler, en [lartant des gens de goerre. l’art, et. Kixl pemp ploax eo béd eñgwestlet, il a été engage, enrôlé pour rinq ans. En tm eñgweilUi, s’engager, s’ennMer. U’en em eñi/wrtlla eo éivl hé vdb, son (ils est allé s’engager Ce mot est composé de enn en, et ic (jweill, g.ige.

E.NcwESTtAOUR, S. m. Riirolem^nt, action d’enrôler nu dc s’enrAIer. Voez Engwesti.a.

K.ÑcwKSTLEii, s. m Enr(’)leur, celui qui enrôle. PI. ien Voyez EvgwkstI-A.

Enn, prép. pour e, dans, el ann, le, la, les Dans. En. Enn se met devant les voyelles et devant les consonnes rf, h, (. Enn amzerzé é c’hoarvéznz eunn naounégez vrdz, en ce temps-là, il survint une grande famine. Doué a zd enn énv lin dré holl, Dieu est au ciel et p irloiil. Enn douar em eûz hé gavel, je l’ai trouvé dans la terre. Viou a zô enn neiz, il y a des œufs dans le nid. jV cii : dén enn ti, il n’y a personne dans la maison. Voyez Eb, premier article, et El., deuxième article. Knn. Voyez ti, premier arlitle. E>N. Voyez Ann, premier article. Enn - AMc’iiooLOO, adv. En secret. Secrètement. En cachette. Furtivement. Vcm eùzfc^t gréât kémeñl-sé enn - amc houlou, je n’ai pas fait cela en cachette. A la lettre, e.n ténèbres. Voyez É-Kiz.

Enn-aner, adv. Inutilement. Vainement. En vain. Enn-aner eo é kumzid oul-hañ, c’est en vain que vous lui parlez.

Enn-déedn ou Enn-péon, sorte d’adj. ou d’adv. qui se place toujours après les pronoms personnels ou les a iverbes de lieu, pour marquer plus expressément la personne ou la chose dont on parle. Même. Mé enndéeun eo, c’est moi-même. Àmnn enn-déeun eo bétlazet, c’est ici même qu’il a été tué.

Enn-deiz-ali., adv. En dernier lieu. Dernièrement. L’autre jour. Enn-deiz-all é wéliz unan eûz M merched, dernièrement je vis une de vos filles. A la lettre, en l’aitre jodb. Enn-dehlik, adv. En dernier lieu. Dernièrement. Ce mot est du dialecte de Vannes. VoiCz le mot précédent.

Enn-diswel, adv. Secrètement. En secret. En cachette. Furtivement. Voyez È-rùz.

Enn-divez, adv. Enfin. A la fin. Après tout. En un mot. Enn-divez, liviril pétrd a fell d’c'-/»oc’ft, enfin, dites ce que vous voulez. Enn-kunn-taol, adv. Tout d’un coup. Tout en une fois. D’emblée. Du premier effort. Tout à coup. Subitement. Soudainement. Enneunn- lanl en em gavaz enn hon louez, tout d’un coup il se trouva au milieu de nous.

EXN HA-ENN. Voyez HeN-HA HEN.

Enn-holl, adv. En tout. Généralement. En général. IJniverscllement. — Total. H. V. Cliéiu pélrd a rôinn d’é-hoc’h ennholl, voilà ce que je vous donnerai en tout.

Enn -HOLL -d’ann -HOLL, adv. Totalement.