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noncer ne s’cmpluipiil qu’en parlant dos saintes huiles. Au suriilus, de quelque f.iciin qu’on prorKifice ou qu’on écrive ce mot,’ je pense toujuuiü qu’il vient du latin. En Vannes, éul ou ei’t ou ivt.

• ÉoL-FALMEz,s.l. Pumicin, huile de iialnic H. V.

  • ïù’n.F.K, adj. Huileux, qui est de la nature

de l’huile 0"" toiilieiitlicaucoup dhuilc Oléagineux. Kn Vannes, ^m(</c ou («(c/fc. On dit aussi édluz, dans le même sens.

tôi.i, V. a. Huiler, oindre d’huile. Pari. et. En Vannes, eutiin ou évlein.

toLi.*. Voyez II^.OLi.i.

Éo>', s. m. ou i’.o.MKN, s, f. Ecume, mousse blanchñtre qui se forme sur une liqueur agitée. Tcititid ann eon diwar ur zouben, ôlcz l’écume de dessus la soupe. Quelques-uns prononcent (’on, ionen.

tiiKKK ou Éü.^EN^KK, adj. Ecumant, qui écume. Ar rjénou éontk gañd ar gounnar, la bouche écumante de rage. H. V.

ÈONEN. Voyez ÈON.

ÉONENNEK. Voyez ÉONER. II. V.

ÉoNENNi. Voyez Édni.

ÉONENKDZ. Voyez ÉONDZ.

EoM ou ÈoNENM, V. n. Ecumer, jeter ou rendre de l’écume. Mousser. Part,.■onel ou éonennel. Likid érez oud ar c’hi-zé,.’ont a ra, prenez garde à ce chien, il écume. Quelquesuns prononcent ioni et ionenni.

Éo."<T«, s. m. Oncle. Pl. éd. Eoñlr-gompez, frère du père ou de la mère ; à la lettre, onci.e GERMAIN ou ONCLE UNI. Éoi’Ur simplement SB dit du cousin germain du père ou de la mère : de

là, les ONCLKS A LA MODE DE BRETAGNE. Éoñtr-

gôz, grand-oncle, fière du grand-père ou de la grand’mère ; à la lettre, viecx oncle. En Vannes, ionlr.

ÉoNuz ou ÉoNENNDz, adj. Écumeux, qui jette de l’écume. Mousseux.

ËoR. Voyez Uéôk.

ÉÔREz. Vojez Hëôrez.

ËoRi. Voyez Hêori.

  • ÉosT, s. m. Août, le huitième mois de

l’année. Miz éosl, le mois d’août. Êost s’emploie aussi pour signifier la moisson, la récolte. Ce mot ne doit pas être breton, mais une corruption du latin algcstds. Hors de Léon, est. Voyez Trévad.

ÊosT. Voyez Èostik. H. V.

ÈosTA ou ÉosTi, V. a. et n. Moissonner, faire la récolte des blés, des grains. C’estaussi exposer à l’air ses habits d’hiver, pendant le mois d’août, ce à quoi ne manquent jamais les Bretons, surtout dans les campagnes. Part. et. Xé kél bel mdd ami amzer da éosli le temps n’a pas été favorable pour la moisson. N’cm eûz kél clioaz éostetva dilad, je n’ai pas encore exposé mes habits à l’air du mois d’août. Quoique ce mot ne soit pas breton d’origine, je ne l’ai point marqué du signe des mots étrangers : il est devenu national par l’emploi fréquent qu’on en fait. Voyez Médi.

ÉosTER, s. m. Moissonneur, celui qu i muis-

ERR

sonne, qui aide h la récolte. Aortlcron. PIt’en. Un kavrd hoc’h ein • hu éoninien ? 3stZ-vous trouvé de’) moissonneurs ? Hors de Léon, e»ler. En Vannes, rtinur.

/viSTfcHRZ, s. f. Mi/issonneuse, celle qui moissonne, qui aide à li recolle. l’I. éd.

l’osTiK, 8. m. Kossignol, petit oiseau de [lassiige qui chante très -agréablement. Use dit aussi d’un petit homme vif et gai. V[. éoiH- <jed. Hors de Léon, e»it’A ;. — Eu Galles, io$t. H. V. Voyez Adan.

/^osrrK-inL, s. m. Es|)èce de rotçignol de muraille, qui a une marque blanche à la tète. Je l’ai aussi entendu nommer en français rossignol de mer. Pl. éosliged-vùl- On nomnieaassi le même oiseau adon-vàr. Voyez Bal, l«r art.

ÈoOEC’ii. Voyez ÉvKZ.

Éouêc’hein. Voyez Évésaat.

ÉouKiN. Voyez Ïîva, premier article.

Éoi’iT. Voyez ftviT.

Èpad. Voyez I’.-i>ad.

Er, prép. Pour (*, dans, et ar, le, la, les. Dai.s. En. iV se met devant les consonnes, excepté devant d,n,t.Er brézel divézaeobét lazet, il a été tué dans la dernière guerre. Likil-lii er ywélé-mañ, mellez-la dans ce lit-ci. Er vàg éz (n«, j’ir.ii dans le bateau. Voy. ELetlvNN.

Er, s. ra. Aigle, le plus grand et le plus fort des oiseaux de proie. Pl. cred. Plusieurs prononcent et écrivent crcr. ^.éréred.

Er. Voyez Éah.

Er. Voyez An.

Er méaz ou É-méaz, adv. et prép. Dehors. Au-dehors. A l’extérieur. Taolid ann drd-zé er-méaz, jetez cela dehors. Lcki’iid eu béd erinéaz eûz ann li, on l’a rais hors de la maison. A la lettre, dans la campagne, dans les CHAMPS. Hors de Léon, er-mez.

Era. Voyez Èara.

Erréd, s. m. Hecommandntion, action de recommander. Intercession. Exhortation. Pl. ou. Enn hoc’h erbcd eo em eûz bel kémeñl-aé, c’est à votre recommandation que j’ai eu cela. Sélaouid hé crbcdou, écoulez ses exhortations. On dit aussi crbédcn, f. Pl. erbi’dcnnou. Je reconnais bien dansia seconde partie de ce composé le mol péd ou pédcn, prière ; mais je ne sais dans quel sens prendre la première syll. er.

Ekhédenner. Voyez Erbéder. H. V.

Erbéder, s. ra. Celui qui recommande, qui exhorte. Intercesseur. PL ien. Bézil va erbéder enn hé c’hénver, soyez mon intercesseur auprès de lui. — En Corn, erbédenner. Fésterbédcnner a do, il y aura un service de commémoration ; à la lettre, cne fête d’intercesseur. H. V. Voyez Ebbêd.

Erbédiou Erbidi, V. a. Recommander. Intercéder. Exhorter. Part. et. Mé a erbédô kémeñl-sé d’ézhatl, je lui recommanderai cela. lion erbéded en deûz da véva ervdd, il nous a exhorté à bien vivre. En em crbédi, se recommander. En em crbédi a rann d’é-hoc’h,ie me recommande à vous. Voyez Eubéd.

Erbédcz, adj. Rccommandable, qui mérite qu’on le recommande. Voyez Erbéd.

ÈRE,