Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/336

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EZV

ktBL oti IiEL,». m. Mi’iiiliro, parlie extérieure (lii cnrps dc rniiimnl, romine le pied, la main, etc. 1*1. izili. Torred ro va izili, j’ai les membres roniptis. Le singulier est peu ou point usité. Voyez Ei.l.

ÊzEN. Voyez Aézu.v.

ÉzENNUz. Voyez Auzfnmuz. H. V.

ÉzBiif (le ;2syll., i !-zeô) ou Ï’.zev, s. m. Cercle, anneau ou boucle servant à attaelier les bceufs h la charrette ou h la cliarrue. IM. l’ïiiu.

Ézi ou i’./ni, pronom pers. Klle. La. Il ne «’emploie qu’en construction. Uurs de Léon, éi. Voyez Anëziii et D’ézhi.

EzN. Voyez Evn.

EZNÉTA Voyez EVNÉTA.

Èz^^ouEzM(^, pronom personnel. Eux. Elles. Les. Jl ne s’emploie qu’en rotislniction. Hors de Léon, (’li. Voyez ANÉznit et D’Ëznc).

ÉzoMMjS. m. Uesoin. Manque. Indigence. Nécessité. Pauvreté. Pl. ou. Mar hoc’h eüz éiomm eiiza etinn did-benndg, liviril, si vous avez besoin dc quelque chose, dites. Ncc’hed eo gañd ann ézomm riii a nrchai’U, le manque d’aiRcnt le chagrine. Èzomm a zù gañlho, ils sont dans l’indigence, dans le besoin ; à la lettre, besoin est avec eux. En Vannes, ic’homm. Voyez Diénez.

ËzoMUEK, adj. Qui a besoin. Nécessiteux. Indigent. Pauvre. — Soull’relenx, misérable. H.V. Eu Vannes, éc’hommek. Voy. Tavañtek.

ÊzuuMÉEAAT, V. a. ctu Etre ou devenir ou rendre indigent, nécessiteux. Etre dans le besoin Paît, czommékéel

  • ÈzoM,s.f. Faiililé. Aisance. Commodité.

Gañd czôni her griot, vous le ferez avec facilité, avec aisance. Voyez Éaz, deuxième art.

ÉZBÉ. Voyez IIéré.

EzvÉzAÑD, adj. et s. m. Absent, qui e.st éloigné de sa demeure ordinaire. Celui qui est absent. Pour le phir. du subsl., czvhaMcd. Ezvézañd édo pa ounn éad d’Iié di. il était absent quand je suis allé chez lui. Givdza zé d’ann czvrzañdcd, tant pis [lour les absents. Quoique ce mot ne soil pas formé dans le génie de la langue bretonne, il n’en sort pas moins du fond de la langue, élanl composé de et, particule qui, ici, tii’nl lieu de négation, et de héza, être. Quoi qu’il en soit, c’est un mot de nouvelle création. Voyez Bézañd.

EzvÉZAÑs, s. m. Absence, éloignement d’une personne qui n’est point dans le lieu de sa résidence ordinaire, hcd ounn ô wt’hmd hâ Icrég enn hoc^h cïff’zan.s, j’ai été voir votre femme prndant votre absence. Voyez larlicle précédent. Voyez aussi Béza.ñs.

F

F j lettre consonne, la sixième de l’alphabet breton Elle se prononce comme en français.

Fa ou Faô ou Fav, s. m Fève, plante légumineuse. Faen ou faven, f., une seule fève.

lAG

PI. faennou ou favcnnou, ou simplement fd oa fait rm far.

’ Faiilik, s. m. MarguiHier, qui a soin dc* afi’aires dune fabrique ou d’une confrérie. Pl. éd. n V.

  • Faiioiirs, s. m. Faubourg, partie d’une

ville au-(l<-l& de ses purtes et de son enceinte. PI. iou. Voyez Méazkêar H. V.

Faé, s. m. I)édain. Mépris. Diwar (aé, ave«  dédain, avec mépris, avec indignation, négligemment . par manière d’acquit. Obcr faé eut a y dédaigner, mépriser ; à la lettre, faire nfti) MN, Mf :i’nis i.k, — faire n de. Faéeo ganffi, je le dédaigne. Fi donc ! II. V. Hors d«  Léon, fé.

Faéa (de 2 syll., faé-n), v. a. Dédaigner. Mépriser. Part, /iii’cl. l’i'rdg é facil-hu anéiftañ .^ pourquoi le méprisez-vous ? Hors de Léon, /c’a.

Faëer. Voyez Faédz. U. V. Faen. Voyez Fa.

Faenmk ou Favesnik, s. f. Faverole, petite fève. Pl. faennouiqou ou favennouigou ou simplement faigou. II. V.

Faécz (de Ü syll., faéuz), aà]. Dédaigneux. Méprisint Eur zell faéuz en dcûz, il a le regirrt dédaigneux. Hors de Léon, fèuz.

Fakz ou Féaz, adj. Vaincu. Convaincu. Surpassé. Lassé. Il s’entend en particulier des disputes ou discussions. N’ounn kéic’hoaz (aez, je ne sois pas encore vaincu. Hors de Léon, fez. Y.n Vannes, fec’h. Voyez TiiÈAc’n.

Faéza ou Féaza (de 2 syll., faé-za ou fcaza), y. a. Vaincre. Convaincre. Surpasser. Surmonter. Lasser. Particulièrement en parlant df’S disputes, des discussions. Part. et. AV vho lu’d dicz da faéza, il ne sera pas dillîcile à vaincre. Fcazed eo bét wareul laéroñsi, il a été convaincu de vol. Hors de Léon,. féia. En Vannes, féc’hcin. Voyez TnÉc’ni.

Faézer ou Féazer (dc ’2 syllab., fné-zer ou féa-zer], s. m. Vainqueur, celui qui a remporté quelque avantage sur son concurrent, particulièrement dans la dispute. Pl. ien. Hen- 7iez eo ar faézer, c’est celui-là le vainqueur. Hors de Léon, fézer. Kn Vannes, fcc’hour. Voyez Tbêc’her et Godnidek.

Faézuz ou FÉtzuz (de 2 syll., faé-zus ou féa-zuz), adj. Convaincant. Qui vainc. Qui surpasse. Qui lasse. Il se dit particulièrement en parlant des disputes, des discussions. Hors de Léon, /■< ?; !(;. En Van. ,/(’c'/iuï.Voy.TRÉc’HOz. Fagod, s. m. Fagot, faisceau de menu bois. Fagoden, f., une seule branche de fagot. PI. fagodcnnou ou simplement fagod. Eur bern fagod hon eili c’hoxz, nous avons encore un tas de fagots.— En Galles, fagoden. H.V.

Fagodenni, v. a. Fagoter, mal habiller, mal arranger, mettre en mauvais ordre. Pari. el. l’ioH en deùz hô fagodenncl évelsc’i qui vous a ainsi fagoté.’ H.V.

Fagodeu. s. m. Fag :iteur, faiseur de fagots. — Bûcheron, celui qui travaille à abattre du liois dans les f irêts. En Galles, fago.iour. H. V. Pl. ien.