Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/348

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FRE

  • Frañkiz, g. f. Franchise. Sincérité. Loyauté.

De plus, grand i->|)ucr. giandu étcnilue. Et, selon Le l’i-llilKT, libirté, délivrance. Gant frankiz é k«ms bi’iiréd, il parle toujours avec franchise. N’em eùz kéd a frankiz awaie’h, je n’ai |)as assez d’espace. Noyez Eeiinbeb, Lédanukh et l’.c’uuNUEH.

FiiA(J ou HiAv, s. ra. Corneille tachetée de blanc. Corneille à manteau gris. l’I. l’iamil (de 2 syll., fraù-ed) ou fraved. Laer eu éi-el fraô, il est voleur comme une corneille tachetée de blanc. Voyez Kavain et I{iia.«(-aot.

FiiAosT, adj. Inculte. Stérile, en parlant de la terre qui est en friche. 1 raost eo ar parkzé pell z6, ce champ est en friche, est inculte il y a longtemps. Voyez DiSTU.

FiiAV. Voyez FuAÙ.

Fbëalzhh, s m. Consolateur, celui qui apporte de la consolation. l’I. ien. N’etn eùz fréalter ail é-béd,ic n’ai pas d’autre consolateur.

Fiiëalzérez, s. f. Consolatrice, celle qui ap|)orte de la consolation. l’I. éd.

Fhéalzi, V. a. Consoler, soulager, adoucir l’alTliction. Fortifier. Conforter. Part. c/. Béac’h am bhii oc’h hé fréalzi, j’aurai de la peine à le co[isoler. Voyez Dichlac’hari.

Fbëalzidiuez, s. f. Consolation, soulagement donné à l’aflliction, à la douleur. Eur fréaizidigez eo évid-oun, c’est une consolation pour moi.

Fhéalzoz, adj. Consolant, qui console, qui soulage, qui conforte. Fréalzuz Irdz eo ann drà-zé, cela est bien consolant.

Fréaz ou Fraez, adj. et adv. Clair. Net. Distinct. Clairement. Distincti-ment. Formellement. En termes exprès. — Eloquent. Eloquemment. H. V. Eut vouez fréaz en dcûz, il a une voix claire, distincte. A’omzil fréaz, né ouzonn kél pélrd a liviril, parlez distinctement, je ne sais pas ce que vous dites. Hors de Léon, frez. — En Galles, fraez. H. V.

Fréga, V. a. Part. et. Je ne connais ce mot que par le Diction, de Le Pelletier, qui lui donne la même signification qu’au précédent //f’a/îi. Fréga, dit le même auteur, est du dialecte de Cornouaille.

Frec’h. Voyez Frouez.

Fréc’hein. Voyez Froléza.

Frel, s. f. Fléau, instrument qui sert à battre le blé. Pl. ou. Gwalen ar frel a zô ré verr, la gaule du fléau est trop courte.

Fhel-al-lagad, s. f. Le coin de l’œil. Selled en deûz ouzin gañd frel hé lagad, il m’a regardé du coin de l’œil. A la lettre, le fléad DE l’oeil.

Feêlennek, s. ra. Flandrin, homme fluet et mince. l’I. fréletméien. IL V.

Fren. Voyez Fron.

Frejin, s. m. Odorat, le sens qui perçoit les odeurs. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Feon et C’holésa, deuxième article.

Fréon. Voyez Féon.

Frésk, adj. et adv. Frais, un peu froid. Récent. Nouveau. Fraîchement. Récemment. Id da glask dour frésk d’in, allez me chercher de

FRl

l’eau fraîche. Ild kélou n’int két ré fréik, vos nouvelles ne sont pas trop fraîche», trop récentes. /n’it-i^ti, tout frais, fraîchement, tout récent, tout réci-niment. — En ViMes, frésk. ll.V.

FuËiKAAT, V. a. et n. Kafralchir, rendre ou devenir fiais. Se rafraîchir. Fraîchir. — K«toucher, corriger, relormer, revoir, perfeetionner. IL V. l’art, fréskéel. Ann dour héñ frés/tai, l’eau le rafraîchira. Fréskaad a tu ann ainzer. le temps se rafraîchit. — Fretkéel eo ganl-haû hé daulen, il a retouché son tableau. En G.db.s, freski. IL V.

Fhéskxuijrkz, s. f. Fraîcheur, état de ee qui est frais. Ann aézen-zé a zô leùn a /réskadurez, ce zéphir est plein de fraîcheur.

Fret, s. m. Cercle de fer placé sur le haut du moyen d’une roue. — Cercle, en général, virole. Pl. ou. IL V.

  • Fret, s. m. Fret, louage d’un vaisseau.

Né kél ker ar fret ac’hann di, le fret n’est pas cher d’ici là. H. V.

’ Fréta, v. a. Fréter, donner ou prendre à louage un vaisseau. Part. et. Frélil ho léttr d’in, frétez- moi votre vaisseau. Itéd é vézô d’ézhan fréta eul léstr, il sera obligé de fréter un vaisseau. II. V.

Fréta, v. a. Entourer d’un cercle, cercler. Part. et. Frétil hô pôlou-prenn, fadlel iñ(, cerclez vos sabots, ils sont fendus. H. V.

Freùz (d’une seule syll.), s. m. Etat d’une chose défaite, démolie, détruite. C’est aussi un des noms qu’on donne à la herse. Voyez Freûzel, Klol’éden et Oged.

Freùza (de "2 syll, freil-za], v. a. Défaire. Démolir. Détruire. Briser. Rompre. Il s’emploie aussi dans le sens de herser, passer la herse sur la terre pour la briser. Part. et. l’érâg é frcûzit-hu ar péz ho pôa gréai V pourquoi défaites-vous ce que vous aviez fait ? B^rf eo freûza mdd ann douar évid hada lin, il faut bien herser la terre pour semer du lin. Yoyea

DiZÔBER, DiSPENNA et Ogédi.

Freûzadir, s. m. Démolition, l’action de démolir. II. V.

Freùzel(de 2 syll., freû-zel), s. f. Herse,

instrument de labourage servant à briser le»

mottes de terre avant de semer le grain. Pl.

freùzellou. Voyez Freùz, Klocéden et Oged.

Frez. Voyez Fréaz.

Frézen, s. f. Fraise, mésentère du veau, de l’agneau. Pl. frézennou. Eur frézen leüé hor bézô du lein, nous aurons une fraise de veau à dîner. Je ne serais pas éloigné de penser que frézen vînt du précédent freüz.

Frézen- GoczoDK ou simplement Frézen, s.f. Fraise, espèce de collet ancien PI. /re’iennou. H.V.

Freùzidigez, s. f. Annulation, action d’annuler. H.V.

Frî, s. m. Nez, cette partie éminenle du visage qui est entre ie front et la bouche, et qui sert à l’odorat. Museau, cette partie de la tête de quelques animaux, qui comprend la gueule et le nez. Pl. friou. Eur fri krogek en deù :, il a un nez aquilin, un nez crochu.