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GLU

loureux. Sensible. Gluazuz bidî eo ht chouH, •■ plaie est fuit douloureuse. On dit aussi ylatut, dans le iiK^oie sens. Ku Vuniics, yluiiuz. Voyez A.NKË.Miz.

Glukoëk, s. m. Imperfectiun, défaut, mauijuenieiit. H. V.

CiLuKSTH (d’utie seule sy’.l.), s. m. Gage, ec que l’un met cuire les niaius de quelqu’un pour sùrelé d’une Uelte. Engagement. Ce que l’on consigne dans un |)ari, une contestation. Vœu. Pl. eu. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez GwKSTL.

Gloesthëin (de 2 syll., gloes-trcin), v. a. Engager, mettre en gage. Promettre. Vouer. Part. (l. Ce mot est de Vannes. oy. GwESTt.t. Gloez. Voyez Gi.o z.

Gloridz, adj. Glorieux, qui mérite beaucoup do gloire. En Vannes, ylot’riuz. Pour l’origine de ce mot, voyez Gloah. H. V.

GtociCH, s. m. l.alle, pièce de bois de fente, longue, étroite et plaie, que l’on cloue sur des clicvrons pour porler la tuile ou l’ardoise. (Jlouac’hen, f., une seule latte. Pl. glouac’henneuoa simplement glouac’h. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Goi’L.tz.

Glouac’uein, V. a. Latter, garnir de lattes. Part. et. Ce motest de Vannes. Voyez Goulaza. Glodkc’u ou Gliec’h (d’une seule syll.), s. m. Serein, vapeur froide et dangereuse qui tombe au coucher du soleil. Ce mot est de Vannes.Voy. Glizie.n, prcm. art., et Gouzien. Glout, adj. et s. m. Glouton. Goulu. Gourmand. Pour le plur. du subst., glouled. — En Galles, gloul et glnl. En gael-ccossais, glout. H. V. Voyez I.o.vtek

Glouta, V. n. Faire le gloulon, le gourmand. Part. et. H.V.

Gloctez,s. f Gloutonne. Goulue. Gourmande. PI. éd. Voyez LoStégez, premier art. Glocto.m, s. f. Gloutonnerie. Gourmandise. Voyez Lü.ÑTÉGEZ, deuxième article.

Glùzard, s. m. C’est un des noms que l’on doune au mâle de la fauvette. Pl. éd. Voyez Foui.v.

Glôzaiidez, s. f. C’est un des noms que l’on donne à la fauvette femelle. Pl. éd. Voyez

FOCINEZ.

Gldb. Voyez Gléb.

Glcbeuî. S’oycz Glébia.

Glûd, s. m. Glu, composition visqueuse et tenace avec laquelle on prend les oiseaux. — Dansle vocab. du ix" siècle, gfiid. En Galles, gleùd. En gaël écos. et irland. glaod. H. V.

Gluda, V. n. Gluer, être ou devenir gluant. Poisser. Coller. Pari. ei. Voyez Gludensa. — En Galles, gleUa. H. V.

Glcdek, adj. Gluant. Glulineus. Visqueux. Voyez Glcde>nek.

Gldden, s. f. Gluau, petite branche enduite de glu pour prendre les oiseaux. Pi. gludcnnoxi. Déomp da añlella gludennou, allons tendre ou placer des gluaux.

Gi.UDENNA, V. a. Gluer, enduire de glu. Part. et. Voyez Gluda.

G ludennek, adj Enduit de glu. Voy.Glüdek.

GOA

Glcdébrz, s. m. Viscosité, qualité de ce qui est visqueux. Voyez P£gadcb. H. V. Glukc’ii. Voyez GloueVu. GlcIc’ii. Voyez Gi.iz.

G(l, adj. Fermenté. Levé. Il se dit plus particulièrement en parlant de la pite..Vt’ kél gû awnlc’h ar tara mañ, ce pain n’est pas assez levé. Likid ann tuaz é yô, mettez la pâte à lever, en (ermentalion. Gfl. ’oyez GA ?.. G<V N’oyez GoF. GoA. Voyez GwA. GuAK Voyez Gwak.

GoAKOi. (de 2 syll., gna-kol] ou Gwakol, s. ra. Collier ou bourrelet d’un cheval de charrette. l’I. iou.

GoKOLER (de 3 syll., (/oafco-/cr'> ouGwA-KOLEH, s. m. Bourrelier, celui qui fait de» colliers, des bourrelets, etc., pour les chevaux PI. ien. GoAD. Voyez GwÀo.

GoADuu (de 3 syllab., gùa-dur), s. ra. Fermentation, étal de ce qui fermente. — Digestion, coclion des aliments dans l’estomac. Action de faire digérer. II. V. Voyez Gô et G6i. Go F ou GoAù f d’une seule syll.) ou G-vaf, s. m. Lance, arme à long manche qui a un fer pointu au bout. Gaffe, perche armée à un de ses bouts d’une pointe et d’un croc de fer. PI. goafieu ou goaviou. Eunii taol goa/ en deùz bel, il a reçu un coup de lance. Voyez Spabb. (jOafa (de 2 syll., goa-fa ] ou Gwafa, v. a. Frapper avec une lance. Part. et.

GoAFER (de 2 syll., goa- fer) ou Gwapeb, s. m. Lancier, soldat, cavalier armé d’unt lance. Pl. ien. GoAGEN. Voyez GwageN. GoAGREN. Voyez Gwagren. Go,.^ ou GoA.Ñv,s. m. Hiver, la saison la plus froide de l’année. Eur goañ kaled a vizô, il y aura un hiver rude. Dans les vieux livres, on trouve goaf. V.n Vannes, gouiañ. — En Galles, goaf. H. V. GoAMDER. Voyez Gwander. II. V. GoAN.li (d’une seule syll. > ou Gwans, s. f. Charogne, corps d’un animal mort et corrompu. Au figuré, femme débauchée. Pl. eu. Ce mol est du dialecte de Vannes. Voyez KaS.

GoA.ÑVADCR (de 3 syll., goañ-va-dur], s. m. Hivernage, action d’hiverner,temps d’hiverner. GoA.ÑvEK (de 2 syll., gnañ-vek), adj D’hiver, qui appartient à l’hiver. Hivernal. Pér goañvek iñt, ce sont des poires d’hiver.

GoA.^vEN (de 2 syll., goañ-ven), s. f. Engelure, enflure et petites crevasses aux mains et aux pieds, causées par le froid. PI goañvennou. Gôlôcd eo hé zaouarn a c’hoaûvennou, il a les mains couvertes d’engelures. Voy. Spinac’h. GoA.ÑvEN.M (de 3 syll., goañ-ven-nl), v. a. Causer ou donner des engelures. Part. e(.

GoAxvi (de 2 syll., gnañ-vi), v. a. et n. Hiverner, accoutumer à l’hiver. Is’ourrirpendant l’hiver. Passer l’hiver. Part. et. Nahdlinnbikenn goañvi aman, je ne pourrai jamais hiverner ici. Kalz a loéned hon eûz dac’hoanvi,

nous