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GOL

Goic’hein. Voyez (IwAix’iii.

GÛLÔ, s. m. Couverliirc, re qui sert i couvrir. PI. golôou ou gt’ilcier (de 3 syll., gùléier. ) Likid eur g6l6 war-n-ézliañ, mêliez une couverture dessus. Voyez Golûen, Goulc’uer

et TÔENN.

GÔLÔ. Voyez G(^I.EI.

GoLÔ. Voyez Goulou.

Gôi.ô-uzER, s. ni. Couvert, enveloppe d’une îeltrc, d’un paquet, etc., avec l’adresse. Pl. gôlô-hzéri. H. V.

GÔLÔ-PLUEK, S. m. Taie, linge qui sert d’enveloppe à un oreiller. Pl. g()h’iuupluek. II. V.

GÔLÔADUii, » m. Aclinu de couvrir. — Fard, feinte, dissimulation. Hép giUOadur en deûz komzcl, il a parlé sans fard. H. V.

GÔLÔEN, S. f- Couverture, toute pièce d’ctoiTe, etc., servant à couvrir el piirticulirrement une couverture de lit. — Chapiteau, partie du haut d’une colonne. Corniches et autres couronnements qui se posent au-dessus des buffets, des armoires, etc. II. V. Pl. gôUknnou. Raid gôloennou ail d’in, donnez - moi d’autres couvertures. Voyez Gôlô, Pallen et

TÔEN.

tôLÔET, adj. et part. Couvert. Caché. Dissimule. Ohscur. Équivoque. Ambigu. Gùlùcd eo ann héol, le soleil est couvert. Eunn dcn gôlôed en, c’est un homme dissimulé. A’omzou gôlôed a lavar alic :, il dit souvent des paroles équivoques, à double entente. Voyez Kdzet.

GôLÔi. Voyez GÔLEi.

Golvan ou Golven, s. m. Moineau od passereau, oiseau. Selon quelques-uns, jotean désigne touti’s les espèces de petits oiseaux qui mangent le blé. V. golvaned, et, plus ordinairement, gelvin ou gelvcn. Plusieurs prononcent kiilvan. — Dans le vocab.du ix>^ siècle, golvan. II. V. Voyez Filip.

GoivAz ou GoLVEz, s. f Battoir, palette pour battre la lessive. Pl. golvasiou ou golvésiou ou golvisier (de 3syllab., gol-va-siou ou gol-vé-.tiuu ou gol-vi-sier). Ce mol est composé de gnl, par contraction pour golc’h ou gwalc’h, lavage, et de bdz, bâton

• GoM, s. f. Comme, suc épais qui découle de quelques arbres et qui est solublc dans l’eau. II. V.

  • .GoMA, v. a. Gommer, enduire de gomme.

Part. et. II. V.

  • GoMCz, adj Goramcux, qui jette ou contient

de la gomme. II. V.

GoNiD. oyez Goinid.

GoiviDEK. Soyez Goumdek.

GoNiDÉGEZ. Voyez Goumdégez.

GoNiDiJZ. Voyez (ioi’MDi’z.

GoÑvoK, s. m. Mesure, ce qui sert de règle pour déterminer une quantité. lîord, l’extrémité d’un vase, etc. Vreisl gnñvor en deùz biU, il en a eu outre mesure, par-dessus le bord. Voyez Cou, quatrième article.

(!t>i’K (lu G6nB, s. m. (iage. Salaire. Appointements. Prix. Récompense. Loyer d’un journalier, etc. — Itétribution. Uémunéralion.

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II. V. Pl. ou. Pégémenlhoc’h eût-hu ac’hôprf combien avez- vous de gages ? Chàu évid ho kôlir, voilà piiur votre récompense. — En Galles, gôbr. H. V.

(ioPRA ou (JoPBAAT, V. 3. Gager, donner des gages, des appointements. Salarier. Louer, prendre à loyer. Uécompenser. Part, gôpret ou gôpréet lie c’hoprced cm eùzcvid eur bloaz,}e l’ai gagé, loué p(jur un an. Diaul ma rèolhô kôprainn, d après ce que vous ferez, je vous récompenserai.

GopiuER, s. m. Tout homme i gage. Homme qui travaille à la journée..Mercenaire. Journalier. Ouvrier — Rémunérateur, celui qui récompense. II. V. Pl. icn. Gôpraerien a gémértHii, je prendrai des journaliers. — Uô kôpraer é vézù, il sera votre rémunérateur. II. V. Voyez Dévézocb.

GùpRAËREZ (de 3 syll., pô-prae-rc ; ’, s. f. Toute femme à gages. Femme qui travaille à la journée. Journalière. Ouvrière. i’I. éd. Voyez Déézol’iiez.

GüR, s. m. Chaleur étouffée ou étouffante, telle que celle d’un four ou celle d’une poule qui couve..4rdeur. Inflammation. — Incandescence, étal d’un corps échauffé jusqu’à en devenir blanc. II. V. (iôr fourn, le bois qui sert à chauffer le four. Èma ar iar é gôr, la poule couve ; mot à mot, i.a polle est en chaleur.

C.ÔBFODRN, s. m. Le bois dont on chauffe le four. II. V.

GÔR, s. m. Abcès. Apostème. FuroncIc.Turaeur. PI. iou. Eur gôr a zao enn ké vrcac’h, il se forme un abcès à son bras. ^ oyez IIes-RED et PuSez.

GÙR, s. m. Cordon, menue corde qui sert à en faire une plus grosse. Pl. iou. Eur gordcn a dri gôr, une corde à trois cordons. Likid eur gôr dinddn ar pc’sj, mettez un cordon sous la ruche, haussez la ruche d’un cordon.

Gor, s. m. Mesure. Bord. Je ne connais ce mot employé avec cette signification que dans la phrase suivante : dreisl gôr, outre mesure. par-dessus le bord. Voyez Go.ñvor.

Gor. Voyez Got’R, troisième article.

GÔRAD, s. m. Couvée, tous les (üufs qu’un oiseau couve en même temps ou les peiits qui en sont éclos. Engeance. Pl. ou. Eiiz a eur gôrad iñt, ils sont d’une même couvée. Eur gôrad fall a vugalé, une mauvaise engeance d’enfants. Voyez Gôr, premier article, et CwiRi.

GÔRADÜR, s. m. Incubation, action des volailles qui couvent. II. V.

GoRÉ, s. f. Plante connue en français sou» le nom de bouillon, et dont il y a deux espèces, le bouillon blanc cl le bouillon noir. Quelques-uns prononcent gorré.

tioRÉ-WENM, s. f. Bouillon blanc ou molène, plante.

GoRÉ-zi"’, s. f. Bouillon noir, plante.

GoRED, s- m. Gord.pêcherie que l’on construit dans une rivière. — Ecluse, clôture pour retenir et lâcher les eaux. II. V. Pi. ou.