Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/377

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né, indcslrucliblo. Grisienncd eo hé zrouh, son mal est iiivélcTc. II. V.

Gi’.isiiîNNiz (de 3 syll., gri-sien-nuz), adj. Plein de racines. Qui a licaiicdup de racines. Ker grisiennuz eo, na hellut liédlié zizouara, il est si plein de racines, que vous ne pourrez pas l’arracher de terre. Hors de Léon, gricnnuz ou grouiennuz. En Vannes, gouriennuz.

GitisiEZ. Voyez Grisiaz.

Grisif.zded. Voyez Grisuzded. H. V.

Grizu-Oma, V. a. Emmenotttr, mettre des menottes, des fers aux mains d’un prisonnier. Part. et. Voyez Guizilon.

Gristu-a. Voyez KiiisritA.

Griziaz. Voyez Grisiaz.

  • Grizil, s. m. Grésil, grêle menue, dure

et blanche. Grizihn, f., un seul grain de grésil. PI. grizihnnouoM simplement ^rùi/. Voy. Kazarc’h.

  • Grizii.a, V. impers. Grésiller ; il se dit en

parlant de la menue grolcqui tombe. Part. et. Grizila a ra, il grésille, il tombe de la menue grélc. Voyez KAZAnc’iii.

  • GRizn.D, s. m. Grêle, grande quanlifé.

Eiir grizilad taoliou bdz, une grêle de coups de bâton. H. V.

Grizuon, s. m. Grelot, petite sonnette de métal creuse et ronde, dans laquelle il y a une petite boule aussi de métal pour faire du bruit. PI. 0«. H. V.

Grizuon, s. ra. Menottes, anneau de fer qu’on met aux poignets des criminels qu’on arrête. Pl. nu.

Grizii_.ona, V a. Emmenotter, mettre des menottes, des fers aux mains d’un prisonnier. Part. <•<. Hé f/rizi[oncl hô deùz, ils l’ont emmenotté. H. V.

  • Griziu’z, adj. Sujet ou propre à donner

do grésil, de la menue grêle. Voyez Kazauc’hcz.

Grôa. Voyez Krôa.

Groac’h. Voyez Grac’h.

Groac’ha. Voyez Ghac’ua.

uRoac’hf.n (de 2 syll., groa-c’hen), s. f. Ride, pli qui se fait sur le front, etc., el qui vient ordinairement par l’âge. Pl. groac’henncu. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez llouFEN et Krîz, deuxième art.

GnoAc.’HiiJiNEiN (de 3 syll., groa-c’hen-ncin), V. a. et n. Uider. Se rider. Causer ou prendre des rides. Part. cl. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Roufenna et Kriza.

Groan. Voyez Grouan.

Grobisded, s. f. Pédantisme. Pédanterie. Air, ton, manière du pédant. Voyez Uogoni. H. V.

Groék. Voyez Grék.

Groec’ii. Voyez Grec’h.

  • Grûei. ou (jourbl, s. m. druau, avoine

mondée, moulue grossièrement et sécliéc au four. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voy. BniÑEN.

Groéz. Voyez Grouéz.

Groc’u, s. m. Grotte. Caverne. Antre. Pl.

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jcu. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyej KAÀelKÉo.

Gnoi-i., s. f. Truie qui a des petits cochons. PI, éd. Gritll s’emploie aussi pour injurier une femme. Ce mot est d’usage |)artout ailleurs qu’en Léon, où l’un dit banù, dans le même sens.

Groi.i,, s. f. La balle qui sert au jeu de la crosse. Pl. ou. Voyez IIobrl.

Grolla, V. n. Jouera la crosse, pousser une balle avec un bâton courbé. Part, et-Voyez lIoRELi.A et IJoti).

Gromm, s. f.| Gourmette, chainelte de fer qui lient à un des côlés du mors du cheval. Pl. ou. Ha slagelhoc’heùs-hu archromm’ ! avei-vous allaclié la gourmette ?

Gromma, V. a. Gourmer, mettre la gourmette à un cheval. Part. et..Vt kil grummcd ar mardi gan-é huc’h, vous n’avez pas mis la gourmette au cheval.

GnôÑAL, V. n. Grogner, témoigner son mécontentement par un bruit sourd. Murmurer, l’art, et. V.n Galles, grouñach. H. V.

Gko.vdenn., s.f. Carabine, sorte de fusil. Ce mot, usité seulement en quelques cantons delà Corn, et de Van., et pas plus ancien que l’objet qu’il désigne, vient probablement de grrorw, fortement, par abus, groñ, et de tcnn, tire, en conslruclion denu. Il équivaudrait donc au mot tire-fort, si cette expression existait en français. IL V^

Gro.ñdenner, s. m. Carabinier, soldat armé d’une caral ine. Pl. ie». II V.

GrôSer, s. m. Grogncur, qui grogne. Pl. ien. En Galles, grounac’hotir. II. V.

Gro.ñcii (par ch français), s. m. Menton, la partie du visage qui est au - dessous de la bouche. Pl. ou. De plus, groin, museau de cochon. Ce mot est du dialecte de Cornouaillc. Voyez Ei.(iEZ et CuiK.

Gro.ñch (par ch français), v. n. S’appuyer du coude. Part. et. Ce mot est du dialecte de Cornouaille. Voyez Groñch.

GnoÑr.HEK (par ch français), adj. et s. m. Celui qui a un grand menton Pour le jd. du subst., grofichéicn. Ce mot est du dialecte de Cornouaille. Voyez EL(iÉZEE.

GitoNN. Voyez Gi’.oox.

Gronna. Voyez Groinna.

Gronnrin. Voyez (.jroinna.

Groñon, s. ra. Le grain cotonné du drap. Les inégalités de la surface dune élolTe.

Groñonkk, adj. Grenu, cotonné. en parlant des draps, des étoiles. Frisé. Crêpa, en parlant des cheveux. War ann tù groñonek é h’ki’od ar mczcr, vousraelirez le drap du côle grenu, cotonné. IlUô grui’ioneg en deùz, il a les cheveuxfrisés, crépus. Vojez Fii., 1’ art.

("iRoSoM, V. a. et n. Secotonner, en parlant des draps, des étoffes. Devenir grenu. Friser. Crêper. Devenir crépus, en parlant des cheveux, l’art. <•(. Voyez Fii.a.

GroSs, adj. Fier. Arrogant. Impérieux. Résolu. Absolu. Détermine. Intrépide. Hardi en paroles et en actions, l’ctrd a ra d’c-hoc’h