Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/379

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GV

Vo, malheur à qui est d’un mauvais pays, i Voyez SiouAZ.

GwÀR ou GoAK (d’une seule syll.). âdj. Mou. Tendre. Délical. Je l’ai vu aussi employé, mais raremrnl, pour vain, inutile, vague et vide. — Fantasque, ehimciique, imaginaire. II. V. Èvclkoar gwdg co, il est comme de la cire molle. Komsinu gwdg iñi, ce sont paroles vaines. — En Galles, gwdg. II. V. Voyez BouK, Gwàn et (joun.o.

GwAKAAT ou (joakaat (de 3 syll., goa-kaat ),v. a. et n. Amollir. Allcndrir. liendrc ou devenir mou, tondre, etc. Part, gwalu’cl. Gwakaad a rai gañd ann amzer, le temps l’amollira. Voyez Boikaat et Blôda.

GwAKACz (de 3 syll., gwa-ka-uz), adj. Affectif, qui touche, qui émeut, qui affecte. EmoIIient, qui amollit. II. V.

GwAKDKR ou G GARDER (de 2 syll., goakdtr ), s. m. Mollesse. Tendreté. Délicatesse. Il se dit aussi, mais rarement, pour vanité, inutilité. Voyez BouKDERct Blôddeu.

Gw.iD ou GoAD (d’une seule syll.), s. m. Sang, liqueur rouge qui coule dans les veines et dans les artères de l’animal. Kalz a wdden Jciir kollet, il a perdu beaucoup de sang. A’o shuljl kcC gwdd-dcn ou gwdd-tndp dén, ne répandez pas le sang humain. En Vannes, gwéd. — En Galles, gwacd. Dans le vocab. du IX’ siècle, gwois. U. V.

GwADA, v. a. et n. Saigner, lire r du sang perdre du sang. Part. cl. Red é vézù gwada hô mamin, il faudra saigner votre mère. Gwada a ra hô fri, vous saignez du nez, votre nez saigne. En Vannes, (/iotdctn. Voyez Diwada.

GwADEE, adj. Saignant, qui dégoutte de sang. Sanglant, qui est taché de sang. Ensanglanté. Sanguinolent. Sanguin, en qui le sang prédomine. Gwadcg eo c’hoaz ar gouli, la plaie est encore saignante. Eur zaé wadeg a ziskouézaz d’é-omp, il nous montra une robe sanglante, ensanglantée. En Vaûnes, gwédek.

GwADÉGEN, s. f. Boudin, boyau rempli de sang et de graisse de porc. Pl. gwadègeimou. Gtoadégcnnou hor hczô d’hon Icin, nous aurons des boudins à dîner. En Van., gwédigen.

GwADKi, s. m. Limier, chien de chasse. l’I. gwadkoun. Vax Galles, gwacdgi. II. V.

Gw.DDZ, adj. Qui est sujet à saigner, àperdre du sang. Sanguin. En Vannes, gwi’duz.

GwAÉ, interj. exprimant le doute, la sur- |)rise et l’opposition. Ouais. Oui-dà.

GwAF. Voyez Goaf.

GwAGEN ou GoAGEN (do 2 syll., goa-gen), t. f. Onde, soulèvement de l’eau agitée. Vague. Flot. Pl. gwagennou ou ywagou. Gùlôcd é ocmp gañd ar gwagennou, nous fûmes couverts de vagues. Voyez KoumM.

GvvAr,E>NA, v. n. Ondoyer, produire dos vagues. Flotter par ondes. Part. cl.

GwAGF.NNEK OU GwAGE.>Ni’z, adj. Oudoyaul, nui ondoie, qui a un mouvement par ondes. Oiidé, façonné en ondes. Houleux, qui forme Acs houles, des vagues. Voyez Koujimek.

D. B. F.

GWA

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GwAGE.NNÉBEZ, S. m. Ondoiement, mouvement de l’eau ou de tout autre liquide qui se fait par ondes. M. V.

GwAGREN ou GoAGRKN fdc 2 syll., goa-gren,, s. f. Glande, partie molle, spongieuse qui serf à lillrer certaines liqueurs du corps. — Ganglion. H. V. Loupe, tumeur qui vient sous la |)eau. Pl. gwayrcnnoti ou gwagruu. Eur wagrcn en deiiz oud Uc c’houzouk, il a une glande au cou. J oulled eo hé wagren, sa loupe est percée. Vocz GwEBBL et GoB, deuxième article.

GwAGKEN, s. f. Fondrière, terrain marécageux où l’on s’embourbe. Pl. gwagrennou. Likid évez’, eur wagren a zù azé, prenez garde, il y a là une fondrière. Ce mot, avec cette acception, doit être composé de gwdk, mou, et de krc’na, trembler. En Tréguicr, krénégel, qui a aussi pour radical le verbe kréna.

GwAGRE.NNA, v. H. Se former en glandes. Part. ei. Voyez Gwagben, premier art., et

GWEBBLEXNA.

GwAGREN.NEK OU GwAGRENMcz, adj. Glanduleux, composé de glandes, plein de glandes. Loupèux, qui a des loupes. Ann dhron a zù gwayrennek, les maraellus sont des corps glanduleux, sont composées de glandes. Vuytz

GWERBLEWEE.

GwAGRENMK, s. f. Glaudulc, petite glandc. V. gwagrennouigou. H. V.

GWAGRENNCZ. VoyeZ GWAGBENNEK.

GwAC’uA, v. n. Croasser, crier comme un corbeau. Part. cl. Klévoud a rii-hu ar brhd ô wac’ha ? entendez-vous les corbeaux croasser’.' Ce mot est une onomatopée. Voyez Kuaga, deuxième article.

GwAc’iiÉREz, s. m. Croassement, le cri du corbeau. Action de croasser. Voyez Koagè-REz, deuxième article.

GwAL. Voyez GwAz, quatrième article.

GWALABN ou GWALEBN OU GwALOBN, S, lU.

Nord-ouest, suivant le P. Grégoire. Quoi qu’il en soit, gwalarn peut venir de gwall, mauvais, méchant, et de arnc, orage ; gwalom de gwall, mauvais, et de korn, angle, coin ; gwalern de gwall, mauvais, et de kcrn, plur. de A"oni. C’est tout ce que j’en puis dire, ne me souvenant plus de l’aire de vent que l’on désigne parce mot dans l’usage habituel. Voy.

KORKAOUEK.

GwALARN-sTÉREN, S. m. Nord-nord-oucst, suivant le P. Grégoire. Ce mot est composé du précédent gwalarn, et de slércn, étoile, sans doute l’étoile du nord.

GvALz, s. m. Herbe longue, en forme d’aiguillettes, qui croit sur la vase de la mer.

GwALEN, s. f. Verge. Gaule. Baguette. Aune à mesurer. Gaule ou battant de tleau à battre le blé. Tige d’une plante, d’un flambeau, etc. 1 1. gwalennou ou gwalii’icr. A’t'inrrid eur icalcn hir daziskara arc’hraoun, prenez une longue gaule pour abattre les noix. Diouc’h ar walcn cm ni ; lu’ firàuJ, je l’ai acheté à l’aune. Gwalen ho frcl a :0 faoutct, le battant de votre llcau est fendu. Eur Kalen

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