Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/389

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(iWEBBLEH. Voyez (iWEBBI.ENNEK. H. V.

(■WEiiuLEN>A, V. a. Se former en bubons, en glandes, l’art, tl. Voyez (<wagiien.>a.

(iwERDLENNEK, a(lj. Qui 3 Jes bubons, des glandes. Voyez (iwAGiiENNEU.

(JWEKBLE^MK. VojCZ G W.CnEN.MK. H. V.

GwÉBÉ, s. f. Ecbauguctle, tour ou lieu élevé au bord de la mer pour placer une sentinelle. Guérite sur les remparts d’une place forte. Observatoire. Pl. (jwériou.

ÜWÉ11ÉLA0UEN (de 4 i’jW., gwi-Ti-la-oucn], et, par relâchement de (irononeialion, (jwÉi. ÉtAouEN, s. f. I/étoilc du matin. Je ne suis pas satisfait des différentes origines que Le Pelletier donne à ce mot ; je conviens avec ce savant que la seconde pai lie de ce composé est l’adj. laotien, joyeu, ; mais la preraièic partie ne saurait me présenter ni gœclc, lit, ni gwcled, vue, ni goulou, lumière ; 1° parce que l’on dit plus généralement 9 ii’trt’-/rjoufn, que gwclc-laoucn ; 2" parce qu’après l’article, le g initial se perd dans ce mot, et l’on prononce ar wcrclaoucu, ce qui me démontre que le substantif qui fait partie de ce mot est du genre férjinin, tandis que les trois mots cites plus haut sont du genre masculin. Voici donc l’origine que je propose : jfictfre signifie échauguetle, tour ou lieu élevé au bord de la mer pour placer une sentinelle ; ar icéré, l’échauguette ; gwéré-laouenn, et, après l’article, ar wéré-laouen serait donc l’éehauguette joyeuse, et, par extension, la garde joyeuse, la sentinelle joyeuse. En Vannes, gourtéuen.

GwÉBEN, s. f. Verre, sorte de va !:e à tK)ire fait de verre. Vitre, carreau de vitre. Pl. gwérennou ou ywcrlnir, ou simplement ^u-’/r. Kémérii ar wéren tudz, prenez le grand verre. Eurtvcien Itoc’h cii ; torrcl, vous avez cassé une vilre. ■ — En Galles, gwcdren ou gwidñn. U. Vi

GwÉBÉXEN. Voyez GWÉNANEN.

GwÉKENNA, V. a. Vitrer, garnir de vitresi Part. el. Ac kcl c’hoaz gwi’renned ann U, la maison n’est pas encore vitrée.

GwÉREN.N D, s. f. La liqueur que contient ou peut contenir un verre ordinaire. 11. ou. Roid eur wércnnad win d’czlian, donnez-lui un verre de vin.

GwÉRE.NiNou, s. f. pi. A’iltaux, les grandes vitres des églises. H. V.

GwÉREK. Voyez Gv»éb.er.

GwÉREu, s. m. pi. Fluxion sur les yeux. Catarrhe. Ce mot doit être du dialecte de Vannes, mais je ne le connais que par le Diction, du P. Grégoire. Voyez Dé.néüéô.

GwERc’ii, adj. Vierge, qui a vécu dans une continence parfaite ; il se dit aussi bien du garçon que de la fdle. Virginal, qui appartient à une personne vierge. U se dit aussi de certaines choses qui n’ont pas été fondues, souillées, etc. Pur. Givcrch co c’hoaz, il ou elle est encore vierge. Koar gucrc’h a gémérol, vous prendrez de la cire vierge.

GwEBc’u. Voyez Gwehz.

(iWEBC’llDED. Voyez GWERC’IITED.

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GwEBc’nEi.N. Voyez GwERzs. GwEBc’uEz, s. f. Vierge, lille quia vécu dans ur.c continence parlaile. Pucelle, lille qui n’a point connu d’homme. Pl. guerc’htzed. N’eùi kél kalz a werchized aman, il n’y a pas beaucoup de vierges, de pucellcs ici. Ar Werc’hes, c’est la Vierge par excellei ce ; on ne le dit qu’en parlant de la sainte Vierge, mère de Dieu. On n’y ajoute jamais la qualité de «a ;l(c ;, sainte. — Mais on dit bien ai ]iVcrc’ /le : sa»J<7, la Vierge sacrée. IL V. On dit aussi ar S’crc’hez T’uri, la Vierge Marie. En Vannes, gicirchicz [de2syllab.. gxcirc’hiez). Voyez (iwEBc’n.

GwEl’.c’uiD. Voyez Gwerzid.

Gweuc’holb. Voyez GwEnzEB.

(iwEc’uTED OU fjWERC’UDED, S. m. Virginité, état d’une per-onne vierge, l’ucelage. Mirid hô liwerc’hled pella ma hcUnl, conservez votre virginité le plus longtemps quevou.’pourrez.

GwERN, s. m. Aune, arbre. Giccrnen, f.. un seul pied d’aune. Pl. guccrncnnoxioM gicernenned ou simplement gwern.

GwEUN, s. f. Aunaie, lieu planté d’aunes. Ueplus, marais. Pl. gwcrniou. On dit aussi gicernck. Pl. gwcrnégou, dans le même sens. Ce mot entre dans la composition de plusieurs noms de lieux et de famille, tels que Lézgwcrn, que l’on écrit Lesgticrn ; Pcnn-wcrn, que l’on écrit Penrcrn ou Pcnguern, etc.

Gwebn, s. f. Mât, grosse et loigue pièce de bois plantée debout dans un vaisseau el qui sert à porter les voiles. l’I. iou. ^r wcrnvràz, le grand mat. Ar uern vizan, le mât de misaine. Ar ivern voloskou torsk, le mât d’artimon. Ar wern valouin ou ar Kern gorn, le mit de beaupré. (Jivern géslel, hunier oumàt de hune.

Gwer.nek, adj. Plein ou couvert d’aunes. Voyez GwEKN. premier article.

GwEBXEK- A’oyez Gwer.n, deuxième art.

GwEBMA (de 2 syll., gwcr-nia), v. a. Mater, garnir un navire de mâts. Part, giccrniel Voyez GvNEBN, troisième art.

GWER.MADCR. VoyCZ GwERMÉREZ. IL V.

(iwERMK, s. f. Màtercau, petit mât. Pl. gwerniouigoH- H. ^.

G WERMER (de 2 syll., gwer-nier), s. m. Maleur, ouvrier qui fait ou qui place les mais d’un navire. Pl. icn.

GwERMÉREz (de 3 syll., gwer-nié-re :), s. m. MAlure, art de mater. Assemblage de tous les mâts d’un vaisseau.

GwERS ou GwERZ, S. {. Vcrs, paroles mesurées et cadencées, selon certaines règles fixes. Poème, ouvrage en vers. Toutes surtes de poésies, — dans le genre sérieux, cl de nature d’être chantées. Uoniamc. Elégie. Légende en vers. Chant historique. IL V. PI gwersou ou gwcrzou ou g w ers km. Gwcrzoua oariiber, il sait faire des vers. — En Galles, kerdd, qxi’on prononce /icrj ou kers. l.-

GwERS-DiMtzi, s. m. Epithalarae, poème I à l’occasion d’un mariage. II. V.