Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/407

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mcnlalion. l’I. ou. Ilirioudnu brüz a ra, il pousse (le longs gcmisscmorils. Yoy. Kei.nvan. HiiivüiDiai, s. m. Celui qui gémit, qui se lamente. 1*1. l’en.

IIiiîvuiDÉRHz, s. f. Celle qui gémit, qui se lamente. l’I. cd.

IJuivouDi, V. n fidmir. Se lamenter. Sangloter, l’art et. llirvoutU a ra l’vcl eutin durzunel, elle gémit comme une tourterelle.

IIiitvouDuz, adj. (gémissant, qui gémit, qui se lamente. Lamentable. Gwall hirvouduz eo ar ganaoucn-zé, cette chanson est fort lamentable. Voyez Keinvanuz.

IIis.. Voyez Isa.

HisKiN. Vo ;ez Iîeskin.

Hisiô. Voyez Himô.

’ lIisTOR /s. m. Histoire, narration des actions et des choses dignes de mémoire. Récit d’aventures et d’événements particuliers. Pl. iou. Voyez BiiiD et IIanes. ll.V.

HisTR, s. ra. Huître, poisson de mer du genre des testacéeî. Ilistrcn, f., une seule huître. Pl. hiilrcnnou ou simplement hislr. Hislr Trcger a zô bihan ha mdd, les huîtres de Tréguicr sont petites et bonnes.

UisTRA, V. n. Pécher des huîtres. Draguer. Part. et.

IIisTREK, adj. AbondaT>t en huîtres.

UiSTREK, s. f. Lieu abondant en huîlres. Banc d’huîtres. PL histrcgoir.

HiSTREX. Voyez UlSTB.

Hiviz ou HiNviz, 6. f. Chemise de femme. PI. hivizou ou litvixiou. Voy. Roched otlvRÉS.

HivizEN, s. f. Chemisette ou camisolle, habillement de femme. Pi. hivizcnnou.

HiviziKKM, adv. Désormais. Dorénavant. A l’avenir. Ci-après. Ilivizikcnna douinnmui, désormais je ne jurerai plus.

Hiziô. Voyez ÏIiriô.

Hoj [)ron. pers. Vous. Eux. Les. Il ne s’emploie qu’à l’objectif, c’est-à-dire, lorsqu’il est régi par un verbe ou une préposition. J/t’ /iti /fdr, je vous aime. Èvid hû kicuoiil, pour vous voir. Mé hô c’hàr, je les aime. Evid Ito gwéloul, pour les voir. Gañlho dz imi, j’irai avec eux. En Vanii., hou. (Voy. la<irammaire.)

Hô, pron. poss. conj. Votre. Vos. l.,eur. Leurs. Ho tâd, votre père. Hô preùdeûr, vos frères. IIô zdd, leurs pères, llo brcüdeür, leurs frères. Hô liiiii, le leur, la leur. Ho ré, les vôtres, les leurs. En Vannes, hou. (Voyez la firamniaire.)

IIoAL (d’une seule syll.), s. m. Age, la durée de la vie. Éma pcUoc’h é barr hô hotil, ii «si désormais dans l’âge viril. AV lu’l c’hoaz cr méaz a hoal, elle n’est pas encore hors d’âge. Dans les vieux écrits, ce mot est écrit hoazl. Voyez Oad.

HoAi.A (de 2 sjllab., v. a. Attirer, [irendre doucement et sans violence. Part. et. Hé houled hon eus cnn lu gan-é-omp, nous l’avons attiré dans notre parti.

HoM.fîREZ, s. m. Insinuation, action, adresse, talent d’insinuer ou do s’insinuer. Voyez (IwÈKUED et Libnnérf.z. ll.V.

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lie MET (de 2svll., hoa-lel :, adj. Aaé, qui a un grand âge. Eunn dvnhonled eo, c’est un homme âgé. Vfiyez Hoal et Kôz.

HoAi.iz (de 2 syllab., hoa-luz), arlj Qui allirc. Attrayant. Engageant. Insinuant. KeWl licn hoaluz Jiag cgilé, il n’est pas aussi attrayant, aussi engageant que l’autre. Voyiz UoL.

HoMiN. Voyez HoiARX.

HoAZL. Voyez Hoal.

  • HoBADEN-Nôz, S. f. Sérénade, concert ite

voix ou d’instruments que l’on donne le soir, la nuit. Pl. hobadcnnou. II..

  • HoBRfiG, v. a Mailler, armer de maille».

Part.cr H. V.

  • HoBBÉGOfi, S, m. Cuirasse, principale partie

de l’armure qui couvre le corps par devant et par derrière, (lotte de mailles. — llaubetgeon, ou petit haubert. On sent bien que ra mot n’est pas ancien breton. ll.V. Pl. on. Xu)

liAI !^EZ.

  • IloBRÉGONER, S. m.Cuiiassicr, cavalier ar

nié d’une cuirasse. Pl. icn.

  • HoBRÉfiOM, V. a Cuirasser, revêtir d’une

cuirasse. Part. et.

HoD. Voyez HeCd

HôGAN, s. m. Fruit de l’aubépine ou épine lilanche. Hôga^irn, f., un seul de ces fruits, j’i. hùgan. En Tréguicr, hogro. HoGED. Voyez Ogeb.

HoGEN, s. f. Hamas, assemblage, amas d diverses choses. Pl. hôgennou. Voyez Dasti m. HÔGE.N, conj. Mais. Pourtant. Cependant. Or. Hôgen, pclrâ a rcot-hu ’ ! Mais, que ferez-vous ?

On dit aussi hégon, dans le même sens. 

Voyez KouLSKorPÉ.

HôGENNA, V. a. Ramasser, faire un assemblage, un ramas de ])lusieurs choses. Part. et. Voyez Dastl’mi.

flôcoz, ndv. et prép. Presque. pcn près. Hùgoz maro eo, il est presque mort. Plusieurs prononcent hégos.

IIÔGoziK. Aboyez IIôgoz. H. V. lioGRO. Voyez Hôgan.

Hoc’h, pron. pcrs. Vous. Hoc h, dans (,■ sons, ne se met qu’après une préjjositioi :. D’é-hucli, à vous. Gan-é-)ioc’h, avec vous. Èvid-hoc’h, pour vous. Voyez Hù, promit r article, et C’itoir.

Iloc’u, pron. pcrs. Votre. Vos. Il se nul devant les voyelles et devant h^s mots qui commencent par un /i. Hoc’h aotrou, votre seigneur, votre martre. Hue’ h éné. or<âme. Hoc’h eshcrn, vos os. Hoc’h hini, le votre. Hoc’h liuvré, votre rêve. Voyez IIô. deuxième article.

Hoc’n. Voyez Horc’ii. Hocha, v. n. Grogner comme font lesporcj-. Part. et. Ce mol est une onomatopée. On dit aussi doc’ha, dans le même seirs.

Hoc’irÉREZ, s. m. Grognement, le cri de» porcs. Action de grogner. On dit aussi do cliérei, dans le même sons. lloL. Voyez IIbCl. H. V. Hol, pron. pers. Nous. Hol ne se met qu^