Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/425

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IZE

IvEHN. Voyez Ifebn.

IvERzoNEK, s. f. L’irlaiidais, l ;i langue irlandaise. i<inn irerzùneg hag ar brézoneg a ziù (lioxic’h ann hécélcp mammrn, 1’irhiridais tt le breton soplcnt de la même source. Il.V.

IvÉ/. ou IvÉ, conj. Aussi. Même. Pareillement. Klañ hoc’h bel, ha mé ivéz, vous avez cié malade et moi aussi. Moñd a raimb ivc, nous irons aussi. Kn Vannes, vc’hué. — En Tréguier, iV. En (i.illes, héfez Il.V.

iviDiK, s. m. Temi)c, la partie de la tête qui est depuis l’oreille jusqu’au front. l’I. ii’idigou. l’I. duel dami-ividik.

IviN, s. m. OiirIc, partie dure qui couvre le dessus du bout des doigis. De plus, gousse, caïcu. Pl. ivinou. Kreniiid hé ivinim c/’ar hugel-zé, coupez les ongles à cet enfant. Roid eunn ivin kiñen d’in, donnez-moi une gousse, une tête d’ail. Ivinouc’h ivin, fi bon chat bon rat, comme il fera, il trouvera ; à la lettre,

ONGLE COMRK ONGLE.

IviN, s. m. If, arbre toujours vert, hinen, f., un seul pied d’if. Pl. ivinenned ou simplement ivin.

IviN-Bfeô, s. m. Onglée, engourdissement douloureux au bout des doigis, causé par un grand froid. Krôg coann ivin-réô rm daouarn hag em zreid, j’ai l’onglée aux mains et aux pieds, /rmrf’ci signifie à la lettre, gelée de l’ongle.

IviNEK, adj. et s. m. Celui qui a de grands ongles. Pourleplur. dn subst., ivinéien. Ivincfcestun nom de famille connu en Bretagne. Voyez Ivin, premier article.

IviNEK, adj. Abondant en ifs.

IviNEK, s. f. Lieu planté d’ifs. Lieu où il croît des ifs. Pl. ivim’gou. Voyez Ivin, ’2' art.

Ivisen. Voyez Ivin, deuxième article.

IviMK, s. m. Onglet, petit ongle. Pl. iï’inouigou. II. V.

IviziKEN. Voyez IIiviziken.

IvL. Voyez Eôl.

Iz. Voyez Is.

IzAR, S. m. Lierre terreslre, plante. Quelques-uns prononcent izer el ijer.

IzAZ. Voyez Iz. H. V.

IzEL, adj. Bas, qui a peu de hauteur..u figuré, vil, abjcci, rampant, /{r (:t(co «/ui or-zé, celle porte est trop basse (livall izd en anndour, l’eau est bien basse.u fum|iarnlir, izéloc’h, plus bas. Né khi izélcKh ann cil éijhl égilé, l’un n’est pas plus bas que l’autre. Au superlatif, izéla, le ()lus bas, l’inférieur, llrmañ eo ann izcla, c’est celui-ci le plus lias. Iiel s’emploie aussi comme adverbe Quelques-uns prononcent ijcl.

Izel. Voyez Ézkl.

IzÉLA. Voyez Izel.

IzÉLAAT, v. a. el u. Baisser. Abaisser. Rabaisser. S’abaisser. Au ligure, bumilicr, s’humilier. — Eprouver un rabais. II. V. Pari. i :t’i ^eC. Red é vézo izélaad ar rdgrr, il faudra abaisser le mur. Izéléed co ann dour, 1 eau a baissé. Nrp en em izélai a vézù Iniéicel, celui qui l’humiliera, qui s’abaissera sera élevé.

JAO 399

IzELDF.D OU Izeldeb, S. m. Etal de ce qui est bas. Abaissement. Au ligure, bassesse. abjection.

IzËLEN, s. f. Lieu bas. Vallée, espace entre deux ou plusieurs montagnes. Fond. Pl. ixélennnu. Enn eunn izélcn éma ar géar-zé, celle ville-là est dans un fond, dans un lieu bas.

Izëliuigez, s. f. Action de baisser, d’abats ser, de rabaisser. Au figuré, humiliation.

Izéloc’h. Voyez Izkl.

IzEii. Voyez Izar.

IziLi. Voyez Ézel.

Izii.iEK vde 3 syll., i-ii-Iicfc), adj. cl s. m. Celui qui a les membres gros ou longs. Pour le plur. du subst, iJi’/iVtcn.Voy. l !)zELetELLEii.

IzuuM. Voyez Ézouju.

J, lettre consonne, la douzième de l’alphabet breton. Elle se prononce cuinme en français. Cette articulation est toute moderne. Voyez la Grammaire.

  • jAkÉDEN, s. f. Jaquette, habil de paysans,

petite casaque sans mancLis. — Justaucorps, vêtement à manches qui descend jusqu’aux genoux et qui serre le corps. II. N. l’.jal :édcnnou. Voyez Rokéuen.

Jaridi, V. n. Monter en graine. Part. cJ Je ne connais ce mot que par le Diction, de Le Pelletier, qui l’a entendu, dil-il, dan.>i la Bassc-Cornouaille. Voyez übelma.

Jala. Voyez Chala.

  • Jalod ou Jalokd, s. m. Chaudronnier, celui

qui fait ou vend des chaudrons. Pl. cd.

N’ojeZ l’iLLlGER et Ml.NTER.

Jao (d’une seule syll.), s. comm. Monture, bête sur laquelle on monte pour aller d’un lieu à un autre, soit cheval, jument, âne, etc. PI. jaôiou (de 2 sUl.,jaù-ioul. AVm cùzmui a jao, je n’ai plus de monture. Hors de Léon, jô.

J.ODEL OU Chaodel (dc 2 syll.. jao-del ou chao-del), s. f. Souben ar jaodel ; suivant les uns, c’est une sjupe à l’oignon ou aux herbe- ; suivant d’aulrcs, c’est une soupe où il n’culre que de l’eau, du sel et du gruau.

Jaoorè (de ’2 syll. ,jao-dré], s. m. Ucvcrie. Badolcrie. Pl. jaodréou. On l’emploie aussi pour rêveur, radoteur, benêt, sol, imbécille. Ce mot est du dialecte de Cornouaillc. Quelques-uns prononcent /üor(?. Voyez îlAiiDUt e !

SoRf.’llEN.

jAünRÉA(dc SsylI.jjao-Jre-a), v. n. Ilôvcr. Uadolcr. V»rt. jaodréel. Ce mot esl du diaiccle de Cornouaille. Voyez IIambrêa cl Sorc’iuw-

M.

Jaokkëeu i’ de 3 syll., jao dré-er), s. m. Uévcur. Kadoteur. Benêt. Sot. Pl. l’i'ii. Ceinot. >t du dialecte dc Cornouaille. Voyez Kahbbkeu

et SOKC’IIGNNER.

Jaodrêébez (dc ^ syll..jao-dré-i’-rez), s. f.