Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/435

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LKI

mé hé léc’hia’ ! où pourrai-je le placer ? Voyez Léac’h, premier art., et Lakaat.

I.Etii’iD, S. m. Tout sédinieiit d’eau et autre liquide. Vase. Limon. Lie. Iloun éz éod el lec’hid, vous eiifuiicerez dans la vase. N’oyez

GwÉLfcZKN.

l^EC’uiDEK, adj. Vaseux. Limoneux. Ann âouarou-mañ a zô Icc’hidelc, ces terres sont vaseuses, limoneuses.

Lec’uidek, s. f. Lieu (dein de vase, (ie limon. PI. Icc’Itidégou. Enn eul lec’hidrg eo kuurzel, il est tombé dans un lieu plein de vase, de limon.

Lec’uiérez, s. m. Placement, l’sction de placer. H. V.

Lech’ué. Voyez Laez, premier article.

Leik. Voyez LiK. H.V.

Leid, s. f. Tribu. Ce mot a vieilli. Pl. ou. Voyez IMeÜHiAD. II. V.

Leien (de 2 syllali., le-ien), s. m. Grosse loilc. Toile d’emballage. Serpillière. Canevas. Voyez Lien.

Leicii. Voyez Lien.

Lkic’h. Voyez Leiz, l" et 2’= article.

Lein, s. m. Sommet. Faîte. Cime, (lomble. War lein ar menez éz eüz eunn li, il y a une maison sur la cime de la montagne. Plusieurs prononcent ncin. oyez Bar.

Lein, s. f. l>iner ou diné, repas qui se fait ordinairementà midi. — En Haute Coniouaille, déjeuner. H. V. l’I. ou. Eul leinvéd latrhèzà, nous aurons un bon dîner ; — en (’.orMouaille, un bon déjeuner. H. Y. Goudé lein cz inn d’Iio kwéloul, j’irai vous voir après dîner ; — en Cornouaillc, après déjeûner. Dans ce dialecte, en général, on se sert du mot méren, pour dîner. H. V.

Lein. Voyez LeOn.

Leina (de2syll., en prononçant toutes les lettres, Ici-na), v. n. Dîner, prendre le repas de midi. — En Cornouaillc, déjeuner. II. . Part, et- Deùd da leina gan-éomp, venez dîner avec nous. — Leinel en deiiz a bréd, il a déjeûné de bon matin. II. .

Leiz (d’une seule syll., en prononçant loules les lettres ;, adv. Plein, autant qu’une chose peut contenir. E’ieincmcnt. Leiz ann li, [)lein la maison. Leiz ann doiirn, plein la main. Avcl a zô gañlhañ leizhé benn, il a du vent plein la léte. En annes, leic’h. Voyez É-LEiz et Leûn.

Leiz (d’une seule syll., en prononçant toutes les lettres], adj. Humide. Moite. Un peu mouillé, en parlant du linge, des bardes, etc. Hû lilad a zô leiz, vos bardes sont humides. En Vannes, leic’h. — En Galles, leiz. Engaël irl. ,<«. H. V. VuyezGi,ÉB et Delt.

Leiza (de 2 syll., en prononçant toutes les lettres, Ici-za), v. a. et n. Hendre ou devenir humide, moite, etc. — Horoeeier. H. V. Part. «*. — En Galles, leUia. H. V. Voyez Glébia et Delta.

Leizder (de 2 syll., en prononçant toutes les lettres, leiz-derj, s. m. Humidité. Moileur. Il ne se dit guère qu’en parlant du linge, I). B. F.

LEN

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des bardes, etc. — En Galles, leizder. U. V. Vovez Gi.ÉBOB et Deltoni.

Lehueh, s. m. Qualité de ce qui est aigu, pointu, etc.

Lëmel, par abus pour Laha ou Lamout, non usité, v. a. Oler, tirer une chose de la place où elle est. Hetrancher. Tirer. Enlever. Part, lamel. Lamid ann drd-zé a ziràk va daoulagad, oicz cela de devant mes yeux. Lamed cm eùz ann hañler anezhañ, j’en ai retraocbé la moitié. En Vannes, lamcin.

Lemm, adj. Aigu, l’oinlu. Piquant. Coupant. Tranchant. Tous ces mots se diserit en parlant d’un outil. Aigu, clair, en parlant de la voix. Aigu, perçant, en |)arlant de la vue. Aigu, piquant en parlant du vent. Uô faltni kél lemm, votre faucille n’est pas aiguë, tranchante, ne coupe pas. Lemm eo hé mouéz, elle a la voix aiguë, claire. AV kél lemm va dremnt, je n’ai pas la vue perçante. Eunn avel lemm a ra, il fait un vent piquant. — En Galles, lemm. H. V. Voyez Skiltr et Khak.

Lemm, s. m. Al lemm, le piqu.iiit, le Iran chant, le coupant d’un outil..Va skùil két gañd al lemtn, ne frappez pas du Iranchant.

Lemma, V. a. Aiguiser, rendre aigu, plus pointu, plus tranchant. Affiler. Part. et. Id da lemma hù fale’h, allez aiguiser votre faux.

Lemmadir, s. m. Hemoulage, action de remouler, d’aiguiser les couteaux. II. V.

Lemmer, s. m. Celui quiaiguise. Èmouieur Rémouleur. Pl. ien.

Lemmidkjez, s. f. Action d’aiguiser, d’affiler.

Lénad. Voyez Linad.

Leñkernen, s. f. Ver long qui s’engendre dans le corps humain el dans les intestins des animaux ; c’est peut-être le ténia ou ver solitaire. Le Pellelier a mis Icilkércn, d’après Davies. Sans prétendre déterminer lequel est le meilleur, ne pouvant en donner l’explication, j’ai préféré écrire ce mot suivant le Diction, du P. Grégoire, par la raison qu’il offre l ;i prononciation de nos jours.

LEivKEiiNCZ, adj. Qui est sujet aux vers longs, etc. Voyez le mot précèdent.

Leñkr. Voyez LiSk.

Léné, s m. Année. Ce mot ne s’emploie jamais seul, mais on le reconnait dans les composés icarléné, hértén^, — pour hcd tcné, pendant l’année, que les Hrelons-gallois écrivent é léni ou é léné, dans l’année. H. V. Voyez Bloavez.

Léned, s. m. C’est le nom que l’on donne, dans les environs de Morlaix, au jeûne dp> quaire-temps. Voyez Daoczék-Deisidc.

Lenn, s. f. Etang. Lac. Mare. l’oul amas d’eau grand ou petit ; cm le dit morne de la mer. Pl. ou. Kalz abéskéd a zô cl lenn, il y a beaucoup de poissons dansl’étang. — En Galles, lenn. En gaël-irlandais, Icink. H.V. Vovei Sta.ñk, PoiLL et Lagen.

Lenn, s. f. Couverture délit. — Voile. H.V. PI. ou. Il est peu usité aujourd’hui. — EnGall. lenn. En gaël-irland., lénik. Voyez Paiibnx. ’ .'">u