Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/441

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f.lE

1>IDA (iu LiTA, V. a. Solenniscr. l’ôlcr. Celé- j brcr. Parl. et. Aa lidcur lii’d nr yoct-zv amañ, j on nu solcnnise pas celte fêle ici. !

LiDEK ou LiDvz, adj. Caressant, qui aime ù | caresser ; I

J,iDtiz, adj. Solennel, accompagné de cérémonies puliliques et extraordinaires. Pompeux. Fastueux.- — Chùmable. qu’on doit fêter. II. V.

Lien ou Liain, s. m. Toile, tissu de Dis, «oit de lin, soit de chanvre. Linge, morceau de toile pour le corps, pour le ménage. Ha gwerza a ril-hu lien moan’.' vendez-vous de la toile :’ Lien krenn M doùz, ils ont de gros linge. — En Galles, lian. H A’.

• LiEN-KOTON, s. m. Calicot, toile de colon. H. V.

LiÉ>A ou LiAXA, V. a. Ensevelir, envelopper un corps mort dans un linceul, l’art, et. Dell na fellé d’ézhan hé licna, |)ersonne ne voulait l’ensevelir.

LiÉNACH (par ch français), s. m. Toilerie. Lingerie. iMarcliardise de toile, de linge.

LiÉNEN, s. f. Morceau di’ toile. In linge. V’u linceul, l’ne couche. Pl. liénennou. — lAénen ar marô, drap mortuaire. H. V.

LiÉXEN-DAOL, s. f. IS’appc. Scrviettc. A la lettre, li.vge de tabie.

LiÉ.NEN-DOBCUA, s. f. Touaillc, essuie-mairi luspendu. II. V.

LiÉNEN-FRÎ, s. f. Mouchoir, linge dont on se sert pour se moucher. Pl. liénennou-fn. II. V.

LiÉjiEN-GÎK, s.f. Membrane, partie mince, déliée, servant d’enveloppe à dilVérentes parties du corps de l’animal. A la lettre, linue DE CHAIR. On dit aussi hroc’hénen, dans le même sens.

Liénen-c’hocli^ s. f. Compresse, linge en plusieurs doubles pour le pansement des plaies. PI. iicnennou ■ gouli. A la lettre, linge de pi.aie.

LlÉNENMK. Voyez Ll RELLIK. II. V.

Liémer, s. m. Marchand de toile.— Linger, qui vend,qui fait du linge. II. Y. Pl. ien.

Liëkërez, s. f. Marchande de toile. — Liiigcre, qui fait, qui vend du linge. H. V. PI ed,

LiÉxÉREz ou Lianëhez, S. m. Ensevelis.’ienient, l’action d’ensevelir. Son effet. II.V.

Lies, adj. Plusieurs. Beaucoup. Un grand nombre. Il ne s’emploie guère seul ; mais on dit alics ou lies-gwéach, souvent, plusieurs fois. lics-hini ou lies-dcn, plusieurs personnes, la plupart d’entr’cux.— En Galles, liaos. II.V.

Lies-sei rt, s. m. Variété, variation, diversité. IL V.

LicE.xTEZ, S. f. Lubricité. Lasciveté. Impudicité. Incontinence. H. ’.

LiÉTEN, s. f. Lacet. Iluban de fil. Pl. liétettnou. H. V.

LiËTENNA, V. a. Rubaner, garnir ou orner de rubans. Part, cl II.V.

LiFB, s. m. Enduit, couche de chaux, de plAtre, etc.

LiFBA, V. a. Enduire, couvrir d’inie courbe de matière détrempée. Encroûter. Part. cl.

I.IM

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LiFBË, S. m. Empêchement. Obstarle. Opposition. Ce mot est du dialecte dcTréguiei. Voyez H.iiz, premier art., et Ei’b

LiGoi’.NNAU. oyez Uigolnkab.

Licii. oyez Lkcr. H. V.

LicH s. Voyez Lécha. IL

Licuoc. Voyez Lisioc.

Lic’nER. Voyez Lizeh.

Lijoi. Voyez Lisioc.

Lili, s. m. Lis, plante qui produit uin fleur d’un beau blanc. Auich, fém., un seul pied ou ui ;e seule lleur de lis. Pl. liliennou ou simplement lili. — Ce mot se trouve ainsi écrit dans le Vocabulaire breton du ix’ siècle. H. V.

Lirii, s. m. Lime, instrument servant.’i user et à couper. Pl. ou. Ce mot qui d’abord a l’air tout français, pourrait bien être le même que (cj/im, aigu, coupant. -En Galles. /im. H. A"

Lima, v. a. Limer, polir, user, couper avec la lime. Part. et. Voyez le mot précédent.

LiMADi’B, s. m. Limaille, limurcs, les petites parties du métal que la lime fait tomber. II.V.

Limerez. A’ oyez LiMADiB. H. V.

LiMESTRA, adj. et s. m. A-iolel, de couleur de violette. Violet, la couleur violette. Pourpre. On désigne pariiculièrement par ce mol une élofl’e violclle précieuse dont les paysans de Léon font des culottes et des manteaux de deuil. On dit proverbialement : arabad eo lakaad eiir peñsel burcl oud Umcslra, pour dire qu’il ne faut pas faire un assemblage de deuv choses, dont l’unc^ est précieuse el l’autre vile, grossière. Celte phrase signifie mot à mot

qu’lL NE FAUT PAS METTRE CNE PIÈCE DE BURK A DC DRAP VIOLET.

Limez, s. m. Limon, espèce de citron. II. V.

Limon. A’oycz Limez. H. A’.

• Limon, s. m. Limon, lune des deux grosses pièces de devant d’une charrette, entre lesquelles on attelle le cheval. Pl. ou. — Marc’hlimon, limonier. A’oyez Ivlei’k. H..

’ LiMoc ou LiMBoc, s. m. pi. Les enfers, les limbes, le séjour des saints antérieurs à Jésus-Christ. El limou é liskcnnaz hon Aolrou, notre Seigneur descendit aux enfers. H. A".

LiN, s. m. Lin, plante dont l’écorce sert à faire du fil. Lincn, f., un seul brin de lin. V. Uncnnou ou simplement lin. Sékédhadtt slañk awalc’h Itù lin, votre lin n’est pas semé assez dru, assez serré. Lienn lin eo am cùi prend. c’est de la loile de lin que j’ai achetée. — Dans le A’ocabnlaire breton du ix’ siècle lin. En Galles, lin. Kn gaël, lin. H. A’.

LÎN, s. m. Pus, matière, humeur corrompue qui se forme dans les parties où il y a in llammalion, qui sort des plaies. On y ajoute souvent le mot brein, pourri. Kalz a lin a daol hé c’hdr. sa jambe jette beaucoup de pus

Lîn-c’hoi’éz, s. m. Linaire. lin <au>ape, plante. H. A’.

LiNA, v. n. Se convertir en pus. Part. et. Na linô két c’hoaz ann dourcn a ta tnn hii