Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/447

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LOll

l.AsK. Voyez I-aosk.

l.osKADUR. s. m. liif^lure, ardeur du feu. Klat de Cl ! qui brftle. Coinljuslion. Voyez Lrski. — En Galles, loskiad. H. V.

l-osKEiN. Voyez I^kski.

(.osKER, s. m. Incendiaire, auteur volontaire d’un incendie, PI. ien. Ktmérel eo al Insker, l’incendiaire est pris. V. EStaneh. ll.V.

LosiiET, adj. cl part. Volcaniso, brillé par les laves des volcans. Calcino. H. V.

LosKi. Voyez Lr.sKr. 11. V-

LosKcz, adj. C.unibu.slible, qui est disposé

?i brrtler aisément. Voyez Leski. — En Galles, 

loskanl. En g.iël, losgaz. II. V.

LùsT, s. m. Queue, cette partie qui est à l’exlrémilé du corps des animaux. — Le derrière. II. V. Le pédicule qui soutient les (leurs, les feuilles, les fruits. Le bout opposé à la tète. L’extrémité, la lin de quelque chose. l’I. ou. Lékcaà en dcûz Irouc’ha lùsl hé varc’li, il a fait couper la queue à son clieval. È losl al Icnn é choum, il demeure au bout, à l’extrémité de l’étang. Nédeûzpenn diouc’h losl, sans dessus dessous, sans aucun ordre et de manière à ne reconnaître ni le dessus, ni le dessous ; à la lettre, il n’y à tête de queue, on sous-enlend a reconnaître. — En Galles, lusl. ]’ !n gacl-écossais et irlandais, los. II. V.

Lôst-héd, s. m. AUôsl-héd, le troisième essaim que jette une ruche. A la lettre, ess.mm de lA QiiRUE. Voyez Héd, deuxième article.

Lôst-hoi’c'h,s. m. Queue de pourceau. plante.

LôsT-LOD.RN, s. f. Fenouil sauvage, plante. A la lettre, queue de renard.

Lôst-marc’h, s. m. Prèle, plante. A la lettre, QUEUE DE CHEVAL.

Lôstad ou LiisTENNAD, S. m. Suîte, certain nombre de choses de même espèce. Train. Séquelle. PI. ou. Eut lôslad hir en dva, il avait une longue suite.

LôsTEK, adj. Qui a une grande queue.

LôsTEN, s. 1. Jupe, partie de riiabillement des femmes qui descend de la ceinlure jusqu’aux pieds. On a dû ne désigner d’abord par ce mot que les jupes à queue, les jupes traînantes ; mais aujourd’hui il signiliu jupe, en général. Voyez Broz et Gwéléden.

LùsTiK, s. m. Pédicule, petit pied. Voyez Troadie. II. V.

LÛT. Voyez LÔD.

LoD. Voyez Louf.

LoüAD,adj. et s. m. Niais. Benêt. Nigau<l. Pour le plur. du subst., louaded. Ce mot vient de /flic, veau. En Cornouaille, on prononce louod ou louol, et on lui donne de plus la signification de lAche et de paresseux. Voyez .AiiAF et HiOD.

LouADËRBZ, s. m. Niaiserie, caractère du niais, etc. — Lourdeur d’esprit. H. V. Voyez Abafder et Diotiez.

LouADEz, s. f. Femme niaise. Nigaude. Voy.

DiODEZ.

LouAOi, V. n. Devenir niais, benèl, etc. Niaiser, faire le niais. — S’abêtir. II. V. Part. et. Voyez Dioni.

LouAc’ii, s. f Judelle, sorte de canard sauvage. PI. louic’hi.

f.ouAN, s. (. Courroie, lanière de cuir. particulièrement celle dont on se strt pour lier I.joug sur la tête des bœufs. PL ou. Ce mot est du dialecte de Cornouaille. Vojez Lehen.

Louanek, adj. (t s. m. Qui a de grandes jamjjes. Pour le plur. du subît., Inuanéin. Voyez Gaoloc’h et Skahlnek.

[.ouANEK. Voyez Léonvek.

LouARN, s. m. Kenard, animal sauvage fort rusé. Pl. Icrn ou lécrn. En Vannes, Ivarn.

LouARN-KÔz, s. m. Koulier, homme lin el cauteleux. Celui (jui a beaucoup d’expérience et de pratique. H. V.

LouARNEZ, s. {. Uenarde, !a femelle du renard. PI. éd. En Vannes, loarnez.

Loi-uiMK, adj. et s. m. Renardeau, petit renard. Au figuré, finaud, qui est rusé dan.< ; de petites choses. Pour le plur. du subst.. lernigou. Eul loiiarnifj eo haij a doucllü ac’hanocli, c’est un linaud qui vous trompera. H. V.

LouDoiR, adj. et s. m. Sale..Malpropre. Dégoftlaiit. Pour le plur. du subst., /oudouricn ou luudouréien. Luudour eo é kémeñd a ro, il est sale à tout ce qu’il fait. Voyez Loiz et IIuduh.

LouDODRAAT, v. a. et n. Rendre ou devenir sale, malpropre. Part, loudourccl- Loudouréed eo aba eo dimêzel, elle est devenue malpropre depuis qu’elle est mariée. Voyez Loisat cl

HUDUBAAT.

LouDOUR.icH. Voyez Loudoukez.

Loudoohen, s. f. Femme sale, malpropre Souillon. Salope. Il se prend toujours en mauvaise part. PL loudourenned. oi ;z Stkùdbn.

Loudourez ou Loudolriez, et, par abus, LouDOURACii (par ch français), s. f. Saleté. Malpropreté. Jïfcrci ; ai/oudouric ; < ; ci’vofU, il.«  vivent au milieu de la malpropreté. Voyez

LOUZDER et HUDIRNKZ.

Loué. Voyez Leûé.

LouÉADÉREz, 5. m. Badaudcric, action, discours de badaud. Voyez Louadérkz. H. V.

LouÉADi. A’oyez LoiADi. H. V.

LoDKD ou LouET, adj. Moisi. Chanci. De plus, gris, qui est de couleur mêlée de blanc et noir. Ar hara loucd a gdv mdd, il aime le pain moisi. On dit aussi louédel, dans le même sens —En Galles, loued. II. V.

Loi’ED, s. m. Moisi, ce qui est moisi. Le goût de ce qui est moisi. Moisissure, état de ce qui est moisi. r"/»oi((’i al loued a zo (jañthañ, il sent le moisi.

LouÉDAPiR, S. m. Chansissure. Moisissure Voyez IjOUEd. II. V.

LouÉDVDUR. Voyez Loied, ’2'-" art. II..

LouÉDi, V. n. Moisir. Se moisir. Se cbancir. Part. ci. Gañd ann am :rr-zé è louvdo ar haia, par ce lemiis-là, le pain moisira.— En Galles. louédo. H. V.

Louein. Voyez Loufa.

LoiFR, s. m. Bailli, oflicierqui rendait autrefois la justice. (Lag.) Dans le Vocab. du ii" siècle, louder, dont louer n’est que la con-Iraclion.

!1.V.