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MEL

de pierres. £ur vrô mcineg eo, c’tsl un pays pierreux.

Mei.nek, s. f. Lieu pierreux, plein de pierres. Pi. nicinf’^ou. En Vannes, on dit au plur. mcincgi et mengi.

Mkit. Voyez Német.

Mki/., adj. souple. N’inl kà tûd 7nciz, ils ne sont pas souples. H. V.

Meizueh, s. f. Souplesse. II. V.

Mél, s. m. Miel, suc doux que les abeilles font de ce qu’elles recueillent sur les fleurs. Moelle, substance molle et grasse contenue dans la concavité des os. Substance molle dans le bois. En quelques endroits, on le dit aussi en parlant de la sève des arbres. Kerc’houék ha mél co, il est aussi doux que du miel. Uirvi a ra ar mél enn hé eskern, la moelle lui bout dans les os. Voyez Hoédkn, Séo et I’eSv. — en Galles, mél. En gaël d’Ecos. et d’Irl. mil. II. V.

Mei.. Voyez Milin.

Mel, s. ra. Mulet, poisson de mer. Pl. meled ou melj. Voyez Modllek.

Méi.-askourn, s. m. Moelle, substance grasse contenue dans la concavité des os. En Galles, mcr-asgourn. H. V.

Mel ou Mel-ann-dolrn, s. m. Poing, la main fermée.

MEL-KAz.inEK ou KiAZAREK, S. m. Grand mulet que l’on pèche en hivei. Je ne connais ce nom de poisson que par le Dict, de Le Pelletier, qui croit que kazarck est pour Aaiarc’hck, adj. possessif de kazarch, grêle.

Mel-biein, s. m. Poisson de mer ressemblant au mulet et que l’on trouve sous les rochers. PI. melcd-mein. Mot à mot, mclet de

PIERRES.

Mei.-rùz, s. m. Rouget, poisson de mer. PI. melcd-rtiz. Mot à mot, mulet bouge.

Mêla, v. a. Emmieller, enduire de miel. Mettre du miel dans une liqueur. Part. et. Mêla a raimp ar iûd, nous emmiellerons la bouillie. — En Galles, méU. H. V.

Mélaoukn (de 3 syllab., mé-la-ouen), s. f. Mélilot, [liante. Ar vélaouen a zô màd oud ar gôriou, le mélilot est bon contre les tumeurs, les abcès.

  • AlELKOM, s. f. Mélancolie, chagrin, tristesse.

PI. 0«. H. V.

Mélek ou Mëluz, adj. Mielleux, qui tient du miel. Moelleux, qui renferme de la moelle. Voyez Boédennek.

Méle.n, adj. Jaune, qui est de couleur d’or, de safran, etc. — Olivâtre. H. V. A’cr mélcneo hag ann aour, il est aussi jaune que l’or. 11 est encore substantif : ar mélcti, le jaune, la couleur jaune. — En Galles, mélcn. II. V.

Mélen, s. m. Safran, phinle bulbeuse ; poudre qu’on en tire. En Galles, tcéhn. II. V.

Mélen-vî, s. m. Jaune d’œuf. Plond dore. Eur mélcn-vi, un jaune d’œuf. Mélen-vi co, il est d’un blond doré. II. V.

Mélen vvENN, adj. Isabelle, qui est de couleur mitoyenne entre le blanc et le jaune, mais où le jaune domine. Eur marc’h viélen-wcnn

Mi- :i.

O

• ^7

em eüz prend, j’ai acheté un cheval isabelle 11. V.

Méléna, V. a. Jaunir, rendre jaune. Teindre ou peindre en jaune. Part.cf.

Mélé.naat, V. n. Jaunir, devenir jaune. Part, mélénéel.

Mélé.nadcb, s. m. Action de jaunir, de rendre ou de devenir jaune. C’est aussi le nuni que l’on donne à la jaunisse, maladie.— Pile» couleurs. II. y. Èma ar mélénadar gañl-hi. elle a la jaunisse.

Mélé,>ahd, adj. et s. m. Jaunitrc, qui tire sur le jaune. Homme qui a le teint jaune. Pl. éd.

Mélénardez, s. f. Femme qui a le teint jaune. Pl. éd.

Mèlended, s. m. £lat, qualité de ce qui est jaune.

Mélénauz, adj. (De 4 syll., mé-lé-na-uz.) Jaunissant, qui jaunit. H. V.

Mélének ,s. m. Verdier, oiseau. Pl. mêlénéged.

Mélénuz. Voyez Mélénauz. H. V.

Mêler. Voyez Miliner.

Mêlerez. Voyez.Millnërez.

Melkédkn. Voyez Melc’uouédb.n

Melgr. Voyez Merkl.

Melchen (par cli français), s. m. Trèllc ou triolet, herbe à trois* feuilles qui fournil un excellent fourrage. Mekhéiien, (ém., un [)ied ou un brin de trèfle. Pl. melchen. Id dci glask melchen d’ar ché :ck, allez chercher du trèfle pour les chevaux. En Vannes et Tréguier, melchon. — En Galles, mellion. H. .

Melc’h. Voyez Felc’ii.

Melchouéden (de 3 syll., mel-c’houé-den], s. f. Limaçon, dont il y a plusieurs espèces. Escargot. Pl. melclioucd. Mclc’houcdenicenn, limaçon blanc. Melc’hmtédcn-zù, limaçon noir. Mclc’houéden-vélen, limaçon jaune. Melc’houiden-grogennek, escargot,’ limaçon i coquille. Mclc’houéden-vor, liuiaçon de mer. Plusicur.’t prononcent mf//i ;dfH — elmel’chouen.En Galles, malwcn. H. V. Vojez Higorne.n.

Melc’uouédennik, s. f. Loche, petit insecte de jardin. Pl. melc’houédigou. H. V.

Mélin. Voyez Milin.

Méhonen, s. f. Violette, fleur. Pl. mction. En Galles, mill. H. V.

Mêliz ou Méluz, ailj. Fade. Insipide. Sans saveur. Je ne connais ce mot que par le L)icl. de Le Pelletier, qui le donne comme appartenant au dialecte de Vannes. Vovez Goulak et Flak.

Mélizdku ou Méluzder, s. ni. Fadeur. Insipidité. Voyez GouLAHDED et Flakded.

Mell, s. m. Article, jointure des os. Vertèbre, l’un de ces os ronds et mobiles qui composent l’épine du dos..Nœud des tuj aux de blé, de roseau, etc., dos tiges d’herbe, etc. — Liens. II. V. Pl. ou. Eur mell ciis hé viz a zéi bét Iroiic’hcd d’ézhdn, on lui a coupé un article du doigt.

Mkll, s. m. Pailon, grosse balle à jouer ; c’est ce (lue les Hauts-Bretons nommenl i