Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/468

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

44^

MES

En Vannes el ’l'rcxuicr, meroueñt (di- ^ S)ll., mci-ouf«(). — En (’.oiii. merlafiz. En Gallcü, manilaez ou mai œolaiz. H. V.

Meuvent, s. n. A’ciil de aud-uucst. I,c Pelletier pensait que ce mut estcoraposé de mer, |)1. (leHior, la mer, el do gœenl, vent. Je ne suis pas de son avis, et je ne reconnais pas mer, pour pi. de mdr ,- nuis hiun miiriou, qui est de tous les dialectes. Je crois donc merveñl composé de mer pour meùr, grand, cl de gtoeTil, vent.

  • Mehzeb, s. m. Martyr, celui qui a souffert,

qui a clé lue pour sa religion. Pl. icn. En Vannes, mcrc’hcr. IM. ion. Ce mot cl les suivants, qui vieniient du grec par le latin, n’ont ici leur place que pour faire voir les changements de lettres, parliculièremcnl celui du l en : ou en ih anglais ; car c’est plutôt ainsi qu’il se prononce dans le mot merzer et dans beaucoup d’autres.

’ Meiizëiiez, s. I’. Martyre, celle qui souffre la mort pour sa religion. Pl. éd. En Vannes, merc’hérez. Voyez le mot précédent.

MeiizÉRiA (de 3 syllal)., mer-zé-ria), v. a, Martyriser, faire souffrir le martyre. De plus, tourmenter, maltraiter. Pari, mcrzériet. N’oy. Mehzer.

MEnzÉRiEU, s. m. Bourreau. Pl. «en. H.V.

  • Merzéri.ñti, s. f. Martyre, la mort ou les

tourments endurés par un martyr. De plus, tourment, grande peine. N’oyez Merzer.

Merzidigez, s. f. Perceptibilité, qualité de ce qui est perceptible. II. V.

Merzout, V. a. el n. Apercevoir, commencer à voir. Découvrir de loin. Ueraarquer. Part. el. ffe’wcrzoud a r(f-/ii(.’rapercevez-vüus ? Merzoud a ra pénaoz neo inui iaouañk, il s’aperçoit qu’il n’est plus jeune.

IMerzuz, adj. Perceptible, qui peut être perçu. H.V.

]>Ies., V. a. el n. Garder les bestiaux au pâturage. Part. et. Mesa ami déñved, gard.jr les moulons. Ulcsa ar zaoud, garderies vaches ^ les bêtes à cornes. Ce mot est du dialecte de Tréguier et de celui de Cornouaille.

Mésaer. Voyez Méser. H. V.

Mésaërez. Voyez Mésérez. H. V.

Mesk, s. m. Mélange, ce qui résulte de plusieurs choses mêlées ensemble. Mixtion. Confusion. Ce radical est peu usité seul ; on emploie plus ordinairement, dans le même sens, le composé kemmesk.

Mesk-é-mesk, adv. Pêle-mêle. Sans ordre. Confusément.

Meskiou Meska,v. a. Mêler, brouiller ensemble plusieurs choses. Mélanger. Confondre. Part. et. Mcskid ar iôd, mêlez la bouillie. — En Galles, mcsgi. Eu gaél d’Irlande, mca.s</. En gaël d’Ecosse, »nt’asjfa)’»n. H. V. Voyez Kemmesei.

Meskaden, s. f. Mêlée, combat corps à corps entre des troupes, ennemies. Foule. Presse. Pl. meskadeniwu. E-kreiz ar veskaden en em gavaz, il se trouva au milieu de la mêlée.

.MET

Meskl, s. m..Moule, petit poisson à co quille, bon à manger. 3/f<ftifn, f., une seuhmoule. PI. meskled ou simphment ««•«fc/.

.Meseu ,s. m. Gardeur de troupeaux, pasteur. Pitre. Uerger. Pl. ien. Ce mot est du dialecte de Tréguier el de celui de Cornouaille. Voyez Mesa.

Meséhez, s. f. Gardeuse de troupeaux. B" rgèrc. PI. éd.

.MÊsiAD(de 2syll., me’-jiad,,8. m. Campa gnard, celui qui demeure ordinairement aux chaiiips. Homme de la campagne. PI éd. Vov. KoL’EK et Ploiézid.

Mesieu. Soyez Mezvier.

MesiËUEz. oyez Mezviêbez.

-Mespeh, s. m. Nèfle, fruit qui ne se mange que mou ou blet. Mespéren, f., une seule nèfle. PI. mcspi’r. En N’annes, on dit gwizpér, pour gwéz, sauvage, cl pér, poire, ce qui me fait penser que mespér peut être composé de méaz ou mez, champ, et iepér, poire. Au surplus, c’est l’explication qu’en a aussi donnée Le Pelletier.

Mespéren, s. f. Néflier, arbre qui porte des nèlles. l’. mespérenned-

Mespéren. Voyez Mespeb.

Mestaol (de 2 syil., mes-taol], s. m..Mauvais coup. Coup donné à un homme ou à un animal, dont il reste mutilé. Pl. meslaoliou. IZe mut me semble composé de méz, honte, et de laol, coup. Hors de Léon, meslôl.

  • Mestr, s. m. Maître, chef. Pl. mittri-H.

V.

Mestr-kéar, s. m. Magistrat, ofQcicr établi pour rendre la justice ou maintenir la police. PI. mislri-kéar. N’oy. Penn-a-géar. H. V.

Mestr KÉLENNER, s. m. Professeur, celui qui enseigne quelque science, quelque art dans une univer.-ité, dans un collège. Pl. mistri-kcleimer. H. V.

Mestr-skôl, s. m. Pédagogue, celui qui enseigne des enfants et qui a soin de leur éducation. Maître d’école. Pl. mistri-skôL

’ Mestrez, s. f. Maîtresse, celle qui a des domestiques, des ouvrières..Slaitresse, celle qu’on aime, qu’on recherche en mariage. Pl. éd. Né kédhé clirég, Ité vcstrezeo, ce n’est pas sa femme, c’est sa maîtresse. II V,

Mestroni. Voyez.Mestrocmez. H.V.

  • .Mëstroma, V. a. Maîtriser, gouverner en

maître. Part, mestroniet. Gwallveslroniaara hé ozac’h, elle maîtrise fort son mari. H. V.

" Mestrol.niez ou.Mestro.mez, s. f. Magistrature, la dignité et charge d’un magistral. Maîtrise, de maître. Epdd hé vestrouniez, pendant sa magistrature. H. V.

Met. Voyez Méd.

Met. Voyez Meùd.

-AIét. Voyez Némét. H. V.

Métal, s. m..Métal, corps minéral qui se forme dans les entrailles de la terre et est malléable, ductile, flexible et fusible au feu. PI. ou. Àr pnunnéra eùz ar mélalou eo ann aour, l’or est le plus lourd des métaux. — En Galles, metlcl. H. V.