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à quoiqu’un par une rrpriiiiarulc ou un procédé rude cl (Aciioiix. lliimiliiT. Macrrcr, on terme do dévoliun, morlilior, malorson corps par diverses auslénlés. l’art, et. h’alz huc’k eüz hé vorc’hel, vous l’avez bien mortilié. Voyez Kastiza. II. V.

MÔB<,’iioii.oi). Voyez Mi^R-c’iiouLOU.

M(^Hi. Le même que nwrMi.

’ M<^«iAN, S. m Maure ou.More, nom d’un [)cu|)le d’Afrique. iNègro, homme dont la peau est naturellement noire. l’I. éd.

’ MoHiANEz, S. t". Femme maure. Négresse. Pi. éd.

’ MÔRiANiE, S. m. Négrillon, petit nègre. Pl. morianédigou. H. V.

MôRLAER, s. m. Ecumcur de mer, pirate, corsaire. Vl.inortaéron. H. V.

MÔBi. VRJEZ. Voyez Mor-labjez.

MÔRLÉAN Voyez Moh-léan.

MoRiivA, V. n. Se plomber. Devenir livide. Part. et. H. V.

MÔRi.ivADtjR, s. m. Lividité, étal de ce qui est livide. Pâleur. H. V.

MoKLivET, adj. Pâle. Livide. Bléme. Ce mot est composé de mûr, mer, et de livet, coloré ; môrlivel signitierail DE l. couledr de

l’eau de la mer, VERU.VTRE.

MÜRL1V1D, S. m. On n’est pas d’accord sur l’cçpèce d’oiseau qui doit porter ce nom. Les uns croient que c’est un biset ou pigeon sauvage :

d’autres assurent que c’est le pluvier de 

mer, connu sous le nom de petil-rhevalier. Je ne déciderai rien là-dessus, vu que j’ai entendu donner différents noms à ce dernier oiseau. Voyez IxGED, Chilpiom et Troaz-riz

MÙRLouAN. Voyez Marlodan. h. V.

MoRLCSEN. Voyez Môr-lusen.

  • MoRMOrz, s. m. Morve, maladie contagieuse

à laquelle les chevaux sont sujets. Ar mardi gwenn a zô klañ gañd ar mormouz, le cheval blanc est malade de la morve. Il s’emploie aussi comme adj. et signifie morveux. Eur marc h mormouz en deûz, il a un cheval morveux. En Vannes, morouz.

MoRMorzEK, adj. Morveux, qui a la morve, en parlant des chevaux. Na Ukil kél va marc’h gañd eur marc’h mormouzek, ne mettez pas mon cheval avec un cheval morveux. H. V.

Môrocc’h. Voyez Môr-hoic’h.

MoRoiz. Voyez MoRMorz.

Mors, adj. Engourdi. Lent. Paresseux. Je crois qu’il ne s’emploie jamais seul ; mais il sert d’epithète à quelques noms de bêles, tels que higôdcn-vors, mulot, kéliénen-vors, mouche de cheval, etc.

  • Mors, s. m. Mors, pièce de fer, etc., qui

se place dans la bouche du cheval pour le gouverner. Pl. ou. Torred eo ar vors, le mors est cassé H. V.

MoRSK. Voyez Gwern, troisième art.

MoRsÉ, adv. Jamais (par rapport an présent ). En aucun temps. Morse né rann kémeñlsé . jamais je ne fais cela. Morse né évann gwin, je de bois jamais de vin. On dit aussi

ntpréd ou néppréd. dans le ménie sens, fin ’i roguier, kammed.

MoRse.N ou.MoiizRN, s. 1’..Mulot, espèce du souris de> champs. l’. morienned ou morzenned. Un le nomme aussi lôgôden-vors.

MoRsRR, s. m. Friand, celui qui aime les bons morceaux. Gourmet. Pl. ion. Ce mot est du dialecte de Vannes. N’oyez Lipouz.

MoHsÉREz, s. f. Friande, celle qui aime les bons morceaux et qui s’y connaît. Pl. éd. Eut morsérez n’eo kén, ce n’est qu’une friande. Ce mol est du dialecte de Vannes. IL V.

MoKTEZ, s. I..Mortaise. Mortier, pièce d’artillerie servant à lancer des bombes. Pl. morlésiou. En Galles, morlais. En gaél d’Ecosse, morleis. En gaél d’Irl., mords, i’.e mot existant dans tous les dialectes celtiques, est évidemment breton, malgré sa physionomie fran çaise. H. V.

MoRu ou MoLU, s. m. Morue, poisson de mer dont il se consomme une grande quantité, surtout en sec Moruen ou moluen, f., une seule morue. Pl. moruenned ou morued ou simplement morii. H. V.

’ MoRDKL. s. m..Morille, sorte de champignon. Moruklen., f., une seule morille. Pl. muruklenncd ou sim()lement morukl.

MoRUz. Le même que môréduz.

MÔRVAN, s. m. Marin, homme de mer. C’est un nom d’homme. (De mor, mer, et de mon, homme, personne.) Voyez Man. H. V.

.MÔRVAocT. Voyez Mor-vaoct.

^lüRviL. s. f. Baleine, poisson. PL éd. En Galles, mortil. H. V.

MoRUTELLA, V. H. Dofmir d’un profond sommeil. Pa/t. f(.

MouviTELLÉHEZ, S. m Profond sommeil. Action de dormir d’un profond sommeil.

MôRvoEN ou Mel’rvoan, s. f. TcndroH. Jeune ûlle. Jeune demoiselle. (De mor ou meûr, très, beaucoup, extrêmement ; et de moen ou moan, tendre, délié, délicat. I Bn Galles, morvotn, qu’on écrit morwijn. H. V.

MÔRVRÉK. Voyez Môr-c’heék.

Morz. Voyez Mors.

MoRZA, V. a. et n. Engourdir, rendre comme perclus. S’engourdir. Transir. Croupir. Part. el. Morzed holl ounn abaoé, je suis tout engourdi depuis. Morza a ra enn didalvouàégez, il croupit dans l’oisiveté.

MoRZAD. Voyez Morzed.

Morzed ou Mobz.ad, s. f. Cuisse, partie du corps d’un animal, depuis la hanche jusqu’au jarret. Pl. duel diou-vorzed. et, par syncope, divorzed. Torred eo hé vorzed, il a la cuisse cassée. En Vannes, morc’hed. — En Galles, morzoucd. H. V-

Morzed-hooc’h, s. f. Jambon, la cuisse ou l’épaule d’un cochon ou d’un sanglier, quia élé salée. En Galles, morzoued-houcli. H. V. Morzed-vaolt, s. f. Gigot, cuisse de mouton. PI. mnrzédou-maoul. Oud ar bér é lékéod ar vorzed-vaout, vous mettrez le gigot à la broche. H. V. MoHzÉDE.N ou MoRZÉTEPi, s. f. Cuissarl. par