Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/498

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roou, c’esl lA qu’il iniiltiplia’ti-* palii*. Ktakli ha paMtit, croissez et multiplici-vou». VoTor I’aot, [iiemier article.

Piovti (de 2 syll..po-ouet), s ni. Pauso Uepus.KeliUlu-. (".essatimi. Uésislcnient. Halle. — lnler(ui>tion. Modération, llotcuue. H. . PI. «M ou i"M. Gréomp eur paoucz aman, faisons une pause ici. h’erzoud a ra héfi paouuz i-bédy il marche sans aucun relAcho. l.n Vannos, poez ou pouez. — En Galles, /jowi/-*.* !" "" prononce jjooutïr. II. V. Voy. Sp.NABN«t liiu.N.

I’aouézv ((le 3 stU., pa-oué-za), et, par abus, Paouez, V. n. C<’sser. Discontuiucr. Kaire une p.iuse. Se reposer. Fairo lialtc. He relâcher. Se désister. Part. et. Nibuouez tamm ar bugel-zé. cet enfant ne cesse pas un instant l’aouctid etin twbiùl, mar gcUit, reposez-vous nn peu, si vous- pouvez. Kn Vannes, poézrin. Voyez Éuan%».

Paoiiezvaiv (de 3 sjll., pa imii-van),i.^m. Trépas. Décès. Mort. Ce mot, je pense, est composé de paouec, repos, et de vidn, apparence, signe. Voyez Maho, prem. art.

PAOLR/adj. ets. m. Pauvre, indigent. Mendiant. Pour le plur. du snbst., péariani N(kit ker paour ha m’endeûz dvarif du vé :a, il n’est pas aussi pauvre qu’il en a l’air. Katz a béorien a zô cr géar-mañ, il y a beaucoup de pauvres, de mendiants dans cette ville, lin Vannes, pcùr. Pl. pciinon. Voy. Kzomsirk.

’ Paourait (<lc 3 syllab., paou-ra-al), v. a. et n. Appauvrir, rendre pauvre. S’appauvrir, devenir pauvre. Part paourioJ. Chélupi-Ira en deiiz hé baouréet, voilà ce qui l’a appauvri. Paouraad a réoñl bemdez, ils s’appauvrissent tous les jours. En Vaniies, pcùraat.

Voyez EZOMMÉKAAT.

Paoureñtez (de 3 sjH., paou-r(ñ-lez), s. f. Pauvreté. Indigence. Misère. Kdlz a bavureñtez a sô eiuv li-hont, il y a beaucoup de pauvreté dans cette maison-là. Hors de Léon, paoureñle. En Vannes, pmrañié.

Paourez (de 2 syllab., pa6u-r^t, s. f. Femme pauvre. Indigente. Mendiante. Pi. éd. Kn Vannes ; peùrez.

Pap ou Papa, s. m. Bouillie des petits enfants.

  • Pap ou Pab, s. m. Pape, le chef de l’Eglise

catholique. Pl. pabed.

  • Paper, s. m. Papier, composition faite de

vieux linge détrempé dans de l’eau, etc., pour servira écrire, iuiprimer, etc. Pl. papériou. — Xé kélgivenn awak’h ar papct-zé ; spluiuz en, ce papier n’esf pas assez blanc ; il boit. Paper ciinn dén-marô ou paper bésiad, extrait morluaire. H. V.

  • Paper-kaot, s. m. Carton, carte grosse

et forte, faite de papier haché, battu et collé. Ce mot est hibride. composé du français papier, et du breton kaol, colle.

  • Papér.aer, s. m. Papetier, celui qui fait

et vend du papier.— Marchand de papier. H.V. PI. ien.

^Papéraéhez, s. f. Papeterie, manufacliire de papier. Commerce de- papier. H V.

P.t«,.adj. Pareil. E^al. Pair. JV<< A^i où, d’églU, il n’est pas pareil à l’autre. Au wéUui kéU a c’hciirdpdr d’hè hini, l’on ne voit pas de beauté égale à la sienne. — En dalles, par H. V.

  • Par, s. m. Mâle, individu parmi les honi

mes et les animaux, qui est du sexe masculin De plu», pareil, pair, égal. ^Itival. Concur rent. Compagnon. Pair, membri’ de la chambre haute, dans une monarchie représentative. H.V. PI. parcd. Anndursunei-séé deiiz koUed hé far, cette tourterelle a perdu son mâle, son pair. Jliskuaz ann dèn-zé na gavaz /if bdr, jamai» C(t Imiuine là n’a trouvé son pareil, son égal — l’ar eo bel hanvel a-néoez-zù gand ar roué, le roi vient du le nommer pair. En Galles, pur. H. ’. Voyez Parez.

Par, s, m. Observation. Attenlc. Affût.--Inslanl. H.V. J pdréma évU laza ar bleiz, il est à l’atlût pour tuer le luup. — Enn car par berr, dans unclin-d’œilu H. V. Voy. Géd et Spi

P.ut-c’uoR.>EijL, adj. Isagoiie, dont les angles sont égau.v. H. V.

l’AHi, et, par abus, Parât, v. n. Apparier, mettre ensemble le raàle avec la femelle .•accoupler. Appareiller. Assortir. Part. et. Réd eu para ann diibéed, il faut ap|)areillcr les pigeons fia c’houi a hcUo para ann éjenned ’ j)ourrez-vous appareiller, assortir les bœufs ? En cm bara, s’apparier, s’accoupler. Chétu ann amzer ma teù ar glujiri d’en em bara, voici la saison où" les perdrix s’apparient.

P.iRA, V. n. Paraître, éclater, briller, en parlant du soleil. Part. et. VoyczTARZv. H.V.

Para, v. a. Planer, polir, unir le bois avec la piano. P.irl. et. H. V.

  • Pararulen, s. f. Parabole, allégorie, similitude.

Pl.jjaraioiomou. Voy- MOJEN. H.V.

  • P.iRADaz, s. f. Paradis, séjour des bienlicurcux.

Jardin délicieux. En Vannes, paraqcz.

Paradlr,s. m. Action d’apparier, d’appareiller, d’assurlir.AppariemcHl. Accouplement.

Paracu, s. m. Pairie, dignité de pair. II..

Paramaxchol, s. m. pi. Agrès, voiles, cordages, etc., pour équiper un vaisseau H.V.

iVsRMSTül’R, s. ra. Armateur, celui qui équipe à ses frais des navires. Pi- ien. H. V.

  • PARi.izi,s.ra. Paralysie, maladie qui cause

une privation ou une diminution du sentiment ou du mouvement volontaire. E paraîtsi eo kouézel, il est tombé en paralysie. ll.V.

’ Parutik, adj. ets. m Paralytique, qui est atteint d’une paralysie. II. V.

PROEZ. Voyez P.RADOZ.

Park, s. m. Champ, pièce de terre labou rable. Parc, grande étendue de terre entourée le plus souvent de muiaillcs. Pl. parkou ou parkéier(àc 3 syllab., par kéicr). Il est à remarquer que, dans presque toute la lîrelagne, et particulièrement dans la Basse, les champs sont séparés, ou par de petits murs en pierres et en terre, ou par des fossés, ou par des haies. Les champs qui ne sont partages que par des pierres bornales, ce qui se voit

sur