Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/525

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  • Priñs, s. m. Prince, nom de dignité. Celui

qui possède une souveraineté en litre ou qui est d’une maison souveraine. l’I. éd. Miih âa brins co, il est lils de prince, lia gwéled hoc’h eiiz-hu ar briñsed.’ avez -vous vu les princes ? Voy. Bhen et UiiÉNm. H. V.

  • PiiiÑsEZ, s. f. Princesse, nom de dignité

qui se donne à une fille ou femme de prince, do roi, etc. C’est aus^si le nom de celle qui possède une souveraineté en litre. l’I. cd Oud ar Oriñsez en dcùz komzel, il a parlé à la princesse. Knn ofércn cdo ar briñsézed, les princesses étaient à la messe. Voy. Uhëninez. H.V.

  • Pri.nséi.ez, s. f. Principauté, dignité de

prince. Etendue des terres que le prince possède et qui sont sous son autorité. l’I. ou. Ar hriñsücz a lloc’han ou a Rohan, la principauté de Kohan. II. V.

’ Phiol, s. m. Prieur, supérieur d’un monastère PI. cd. II. V. ’ PnioLACH, s.f. Pl. ou. Voyez Prioli. H. Y.

  • Pnioi.Di, s. m. Prieure, maison du prieur,

de la prieure. Pl. priolicz. H.V.

’ PnioLEz, s. f. Prieure, supérieure d’un monastère do filles. Pl. éd. H.V.

  • Prioli, s. m. Prieuré, communauté religieuse

sous la conduite d’un prieur, d’une prieure. Pl. prioliou. II. V.

Pbîz, s. m. Prix. Valeur. Au figuré, eslime. PI. prisiou, et, par abus, prijou. Diauc’h ar priz grcad lier cliémérinn., je le prendrai à prix fait. Ce mot me semble venir directement du français prix ; je n’oserais cependant pas l’assurer, quand je considère son emploi, tant au propre qu’au figuré. Voyez DlspRÎz et ses dérivés. — En Galles, prid. En gaël d’Ecosse et d’Irlande, pris. H. V.

PnizAcH, s. m. Devis, état d’un ouvrage, des dépenses. Estimation PI. ou. H..

Prizer, s. m. Priscur, huissier qui fail la prisée par autorité de justice. Pl. i>»i. H.V.

  • Prizoun, s. m. Prison, lieu où l’on enferme

les accusés, les criminels. Pl. iou. Kasilhifi d’ar prizoun, conduisez-le en prison. H.V.

  • i’HizouNiÉREz, S. ui. lucarcéraUon, action

d’incarcérer. H. V.

  • PiiizoUiM.v, y. a. Incarcérer, mettre en

prison, emprisonner. Part. et. l’rizouniet eo bel, il a été incarcéré. H. V.

  • Prizouniaddr, s. m. Incarcération, étal

lie celui qui est incarcéré. Séquestration, action de séquestrer. H. V.

  • Prizoinier, s. m. Prisonnier, celui qui

est arrêté pour être mis en prison ou qui y est détenu. Pl. icn. Va frizounier ne’h, vous êtes mon prisonnier. Kasidar bara-zé d’arbricouniérien, poitcz ce pain aux prisonniers. H.V.

PHizot’T, et, par abus, Pruoi’t, v. a. cl n. Apprécier, mettre, fixer un prix. Estimer. Priser. Juger ce que vaut une chose. De plus, daigner. Part. «t. Prizidann drà-man, appréciez ceci, estimez ceci. Né briz h’I selloudouziii, il ne daigne p.is me regarder.

  • Prizuz, et, par abus, Prîjuz, adj. Qui

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a du prix, de la valeur. Estimable. Précieux.

PnoB, adj. Gentil, joli, agréable. Ce mot se trouve dans le Dict. de Lagadec, composé au milieu du xv^ siècle. II. V.

pROBiK. Voyez Pkob. H.V.

Prof, s. m. UlTrande, don que l’on offre h Dieu à l’église. Oblalion. En ’l'réguier, on donne encore ce nom à un présent que font aux nouveaux mariés tous ceux qui ont clé invités du festin de la noce. PI pro/ou ou provcu.

’ l’BOVÉu, s. m. Prophète, celui qui prédit l’avenir. Pl. ed Voyez Diorr. eb. H. V.

  • Pbofédiz, adj. Prophétique, qui est du

prophète, qui lient du prophète. Voyez Diou-

GANLZ. H. V.

  • Profésia, V. a. et n. Prophétiser, prédire

les choses futures. Anooncer. Pari. el. Voyez DiouGiM. H. V.

  • PuosEz, s. m. Procès, instance devant

un juge. Pl. ou. (îounézed co hé brosez gañtliañ, il a gagné son procès. Mar kollann ar broscz-zé, co koUcl pcp-lrà ganeñ, si je perds ce procès, j’ai tout perdu. H. V.

  • Phoukllach, s. m. Clientèle, clients d’un

avocat, d’un avoué, d’un notaire, etc. (Van.n. ; II. V.

Prousa, V. n. Puer, sentir mauvais, exhaler une odeur fétide. Part. cl. Ce verbecilé par Lagad. est peu usité aujourd’hui. V.Fléru. H.V.

  • Provins, s.f. Province, partie d’un état.

Provins J}rciz, provins Brciz-Arvorik, la province de Bretagne. H. V.

’ Prln, s. m. Prune, fruit à noyau. lunen, f., une seule prune. Pl. prunertnou ou simplement prùn. La bonne prune est assez rare chez les paysans bretons ; ils ne connaissent guère que la prune sauvage. Voy. Polos.

  • Primer, adj. Abondant en prunes, en

pruniers.

  • Primer, s. f. Pruntlaic, lieu planté de

pruniers. Pl. prunégou.

’ PâLM, S. m. Psaume. Cantifuo sacn-. PI. ou. Voyez S.iLM. H. V.

  • Ps.u..mÊr, s. m. l’salraiste, auteur des

psaumes. Pl. irti. Voyez Salmer. II. V.

  • PsALMi, V. n. Psalmodier, réciter des

psaumes. Part. et. Voyez Salsii. H. V.

Pi’AR. ’oyez Pévar.

PuKA, V. a. cl n. Faire impression, en posant sur un corps mou,.Hir la chair, sur de la cire, etc. — Kaire un empreinte avec un cachet. H. y. Il se dit aussi en p.irlant de l’impression d’une corde ou d’un lion, comme quand on a fait une ligature pour la <aignée-Parl. cl. Voyez Loix’iia.

PiD.sK, s. m. Putois, animal sauvage et puant, qui est une espèce de fouine ou do be letle brune. Pl. ed.

PuDDEii. Voyez PfTTEn.

l’cFfiRiKANN-DOUAR, S. m. Vcssc de loup faux champignon qui n’est plein que de vent et do poussière.

PiTiiA (par eh français), t. n. S’accroupir, s’asseoir sur ses talons. Pari. et. I’uchid,hà né viol kél gtcéiel, accroupissez-vous, et l’on