Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/54

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^" CltAMMAlRi ; BUr. TONM :. Ois Pronom* indtlerminés. Les pronuras imJélermiiic» üont appelés lcls, parce qu’ils expriraciil les oIjjcIs d’une ma imVe générale et iiidélermlnce. Il y en a plusieurs qui sont aussi quelqueloi» adjeclifs. te n est, en général, que quand ils sont employés seuls, t’esl-à-dire, sans noms, qu’ils doivent être regardés comme pronoms. Les pronoms indéterminés, h quelques exceptions près, sont de tous genres et de tous nomhres. IMl, ann holl. tout, toute, tous, toutes. Pffi, chaque. l’tp-hini, ♦,, pcb-unaii j "^"^cun, chacune Eiinn ait, un autre, une autre. Ité atl, d’autres. Ann hini ail,, égilé imasc.)^ l’autre. ébén (fém.) )( l’a Ar ré ail, les autres, autrui. Ann eil, l’un, l’une. Ann lil ré, les uns, les unes. Ann eil luKj é</ilé, l’un et l’autre. Ann lilliatj ébén, l’une et l’autre. Anncilréliag arréall, uacH uns et lesautres. ^i/’/c’- ?Kuñ/ia(/arr<$-Aoñ{,|lesuacset les autres. É-béd, nul, aucun. lienndg, quelque. Ce dernier pronom est comme les quel est lui même précédé de eur, L’nan-benndg, 1 quelqu’un eunn hini benndg, qu’une. enclitiques, il s’appuie sur le mot qui le précède, leeunn ou eut. Eur ré-bennàg, eur ré, hiniennou, Pion-benndg, »ifp ou néb, nép piou-bcnndg, kéincñd-hini, J quelques ( quelques quel- - uns unes. quiconque. Mhin, nt’p-hini, Itini é-béd t hini, I^ép-dén, dén-é-béd, dén, Meùr a, lies-hini, lies-dén, lies, aucun, aucune. personne. plusieurs. CHAPITRE V, DES VERBES. Le verhc est un mut qui énonce l’action ou l’état d’une personne ou d’une chose. Les verbes qui énoncent l’action sont de deux sortes : on appelle les uns verbes actifs et les autres verbes passifs. Le verbe est actif, quand il exprime une action qui est produite par !e sujet de la phrase. Exemple : va brcùr a gdr, mon frère aime. Le verbe est passif, lorsqu’il exprime une action reçue par la personne ou par la chose qui est le sujet de la phrase. Exemple ; va breûr a zàkarel, mon frère est aimé. Les verbes qui expriment simjjlement l’existence, l’état, la condition ou les attributs d’un être, sont appelés verbes neutres. Exemple : me a rô, je suis ; me a gerz, je marche. Il y a donc trois sortes de verbes •• Vactif, c passif el le neutre. On doit d’autant plus y faire attention et chercher à les bien comprendre, que ces mots seront employés très-souvent dans la suite. Observations. Avant de passer outre, je ferai remarquer que nous avons en breton deux manières d’envisager la conjugaison des verbes. Le verbe se conjugue à l’impersonnel ou au personnel. ’ Lorsque le sujet est un pronom personnel et qu’il commence la phrase, en breton, on conjugue le verbe qui le suit à l’impersonnel, c’est-à-dire que la troisième personne singulière de chaque temps du verbe est seule employée, après les trois personnes du pronom, au singulier et au pluriel. Exemples ■■ mé a gdn, je chante ; lé a gdn, tu chantes ; mé a gajiri, je chanterai ; ni a ganô, nous chanterons ; héñ oa M a ganfé, il ott elle chanterait ; c’houi a ganfé, vous chanteriez, etc. > Lorsque la phrase commence par un adverbe, une préposition, ou lorsque l’objectif ou régime précède le verbe [ce qui est fort ordinaire dans notre langue), on conjugue ce verbe au personnel, c’est-à-dire que, dans tous les temps du verbe, on varie la terminaison à chaque personne, tant du pluriel que du singulier. Exemples ; aman é leûann, je viens ici,