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RIII

’ ïvk, et, par abus, («ual, r. n. Kuer, jeter les picils Je derrit^rc en l’air avec force. Se ruer, se jeter sur quelqu’un, l’.irl luet. lia lua a la hii marc h’ voire cheval ruel-il ? Huedcii dedi war-n uun, il s’est rué sur iimi. ’oycz tjwi.ÑiiA.

  • lU’ADKN, s. r. Uuadc, action du cheval

qui rue. l’I. ruadennou. Voyez (îwinkaden.

UuAUL’R. oyez Iàusiaduii.

llvAHu. Voyez Uuzard.

IuDAN, S. ni. lîuban, tissu de soie, de lit, de laine, elc, plat et mince. l’I. ou. — En gaël-écoss., ruiban. En gaël-irl, ruhii. Malgré son air français, ce mut me parait celtique. II. V.

itiDANA, V. a. Rubaner, enrubaner, garnir ou orner de rubans. l’art, el. II. V.

IxUBÉ- RUBÉNÉ, expression adverbiale. De but en blanc. Tout droit. Sans biaiser. Cette façon de parler sent un |)eu le jargon.

(lOuENN. Voyez Huspin. II. V.

  • KO» ou IWt, s. m. Hut, l’amour chez les

bêles. Êma ar giez é nid, la chienne est en chaleur, est en rut. Je doute que ce mol soit ancien breton ; mais je l’ai mis ici pour faire voir que, dans cette langue, on en a fait un verbe, et qu’on le dit des animaux dnmesli- (}ues comme des autres, tandis qu’en français il ne se dit que des bêles fauves. Voyez le mol suivant.

• RcDA, V. n. Etre en amour, en parlant des animaux, être en rut, en chaleur. Part, el.

llt’UER. Voyez Klzder. i’ïUEiN. Voyez Husia.

• Vwr.n, s m. r.elui qui rue. Pl. ien. 11 s’emploie aussi adjeclivemenl, comme quand on (lit : cur marc’h ruer, un cheval qui rue Voyez GwiÑKER cl Hua.

ixUFLA, v. a. Humer, avaler quelque chose de liquide en retirant son haleine. Humer l’air, le vent, etc., s’y exposer et en être pénétré. Ixcniller, retirer, en respirant un peu fort, riiumeur ou l’air qui remplit les narines. Pari. ien.

RuFLER, s. m. Rcnillcur, celui qui reniGe, celui qui hume. Pl. ien.

UüFLÉREZ,.s. m. Action de humer, de renifler. — Inspiration, action par laquelle l’air entre dans les poumons. H. V.

PjüFLÉREz, s. f. Celle qui hume. Celle qui reniCe. Pl. éd.

Rdia. Voyez Rusia.

Udik, s. f. lluelle, petite rue. Pl. ruioui- <lou. H.V.

ilrjÔDEN, s. f. Pvouge-gorge, petit oiseau qui a la gorge rouge. l’I. rujôdcrmed. Ce mot est composé de rùz, rouge, el de jdd ou jd<, joue. Quelques-uns prononcent, par abus, rirfuiden (par ch français). Voyez Boc’u-rùz.

Rdla.v. n. Rouler, tourner, en parlant de i :e qui a la forme de roue. Tomber en roulant. Part. el. Na rul kéi mdd ar c’harr- :c, celle charrette ne roule pas bien. Ruled en dcûz diicar lein ar menez, il a roulé du sommet de à montagne. Voyez Rodella.

rus

l’iorADin ou IU’i.fcREZ,s. m. Action de r<.uler

RuLRK, ailj. Koulant, qui roule, qui tourne. Voyez KoDELi.EK.

IVl’LK.’< ou KiLEN, s. f. Rouleau. Koulelt<-. Il se dit plus particulièrement de cette roulette mince et lloltante qui est placée entre le moyeu d’une roue et la cheville du Itout du l’essieu. l’I. ruhnnou ou ri/itinou.

Kl’ler, s. m. Roulcur, celui qui roule, qui tourne. Pl. ien.

RuM-M, s. m. Nombre, plusieurs unités considérées ensemble. Quantité. — lUiyllimc.H.V Mullitude.Partie,cn parlant des hommes. Sorte. Espèce. De plus, génération, peuple, nation considérée dans la race actuelle. Pl. ou. Eut rumm brdz a ioa anézhô, il y en avait un grand nombre. Eur rumm a ra liémrñl-sé, une partie (du mondej agit ainsi, fait de même. Üaou rumm Idd am eàz ywcled énù, j’ai vu là deux sortes de gens. /1 rumm é rumm, de génération en génération. Voyez Niver.

IxuuHAD, s. m. liande. Troupe. Compagnie. PI. ou. Eur rummad saoud em eùz kavel umr ann heñt, j ai trouvé une bande de bête* à cornes sur le chemin. A rummadou éoañl, ils étaient par bandes ou en troupes. Voy.BAGAD.

ROn ou Ukûn, s. ra. Colline, petite montagne qui s’élève doucement au-dessus de la plaine. T-itre. lùninence. Pl. iuu. Ce radical est peu usité seul aujourd’hui ; mais on le retrouve dans plusieurs noms de lieux et de familles, tels que ar Rûn, la colline : Penn-arràn ou Penn-ann-rûn, le bout de la colline ; Méz-ar-rùn ou Mézann-rùn, le champ ou la campagne delà colline ou du tertre. — Kù-Sléfan, pournin-.Sfc/afi,1e terlred Etienne. M.V. Voyez Kruc’hen et Tün.

iicsK ou l’itisKL, s. m. Ecorce d’arbre. Rusken, f., une écorce entière. Pl. rusk. Rush derô, de l’écorce de chêne ; rusk halek, de l’écorce de saule.

Rdskee, adj. Cortical, qui est de la nature de l’écorce, qui appartient à l’écorce. Voyez Pluskek. li. V.

RüsKEN, s. f. Kcorce résineuse. Résine. Voyez Rodsrrn. H. V.

Rdsken, s. f. Ruche, panier en forme de cloche qui sert à mettre des abeilles. Pl. ruakennou. Ce mot a sans doute été donné à la ruche, parce que, dans le principe, on en faisait d’écorce d’arbres, et particulièrement d’écorce de chêne. Voyez Kôlôen et Kést, premier article.

Rdskeinnad, s. f. Ce que contient une ruche. PI. ou. Voyez Këstad.

Ruskennek, adj. Qui a une forte peau, en parlant des fruits, des arbres. II. V.

itcsEL Voyez Rusk.

Rusia l’dc -1 syll., rusia), v. a. et n. Rougir, rendre ou devenir rouge. Part, rusiei. I.ékéad en deùz rusia hé dôr, il a fait rougir sa porte. Uusia a diéfac’h gañd ar véz, vous devriez rougir de honte. Hors de Léon, ruia (de 2 syll., ru-iaK En Vannes, ruein. Voyez Rûz.