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SAC’H

•Sagbist, s. m. Bedeau, sacrislain, celui qui a soin de la sacristie d’une église. l’I. éd. H.V.

Sacu ou ("iiach (l’un cl l’aulre par ch français, s. m. Le mouvement que l’on fait |)our tirer, pour mouoir vers soi. flrid eur fach mdd, lirez fort ou laites une bonne tirade (si cela pouvait se dire en français). On (i ;t aussi «achaden, f., dans le mime sens.

Sacha ou Chaciia (l’uu et l’autre par ch français), v. n. Tirer, amener à soi ou après soi. Sachid warhc skouarn, lirez lui l’oreille ; à la Icltre, tikez suii son unsii.i.K. Sachomp war ar f)nrdcn-mdñ, tirons cette corde -ci. Voyez Tenna.

Sachaden. Voyez Sai.h.

Sacuéhez ou Chaciiérez, s. m. Ilalagc, action de lialer, de tirer un bateau. Voyez TE^-NÉREZ. 11. V.

Sach, s. m. Sac, sorte de poche faite de toile, de cuir, et servant à divers usages. Pl. teier (de 2 syll., sc-ier) ou sier. Likid ann édzé er zac’h, mettez ce blé dans le sac. Arseicr a zô leûn, les sacs sont pleins. — Dans le Voc. du ix"-’ siècle, sac’h. En Galles, sac’h. En gaél d’Ecosse, sak. En gaël d’Irl., sak. H. V.

Sac’h. Voyez Sac’ha, deuxième article.

Sit’H, adj. et s. m. Stagnation, état des eaux, du sang ou autres humeurs qui ne coulent point. Sliignant, qui ne coule point. Dovr zac’h (0, c’est de l’eau stagnante Voyez Sac’ha. H.V.

Sac’h-boéd, s. m. Jabot, espèce du poche que les oiseaux ont sous la gorge cl dans laquelle la nourriture séjourne quelque lemps avant de passer dans l’eslomac. A la lettre,

SAC PE NOlîKRITURE. VoyCZ lillUCHED.

Sac’h-di oci., s. m. Possédé du démon. Démoniaque. PI. sier-diaoul. A la lettre : sac a UIAB1.E. Dans le Vucab. du ix" : siècle, sac’hdiavol. H.V.

Sàc’h divèz, s. m. Abois, extrémité où est réduit le cerf quand il est sur ses lins. Il se dit aussi d’une personne qui se meurt, d’une ville qui ne peut plus se défendre, etc. Edo war hc zdc^h-divéza, il était réduit aux abois. II.V.

Sac’h-gloan, s. m. Kaba, large sac en tal )isserie. V. sicr-yloan. H.V.

S.c’h, v. a. Ensacher, mettre dans un sac. Part. et. Sac’hed hon eùz ann édcLrêz-omp hon daou, nous avons ensaché le blé à nous deux. Voyez S c’h. — En Galles, sac’hi. En Gaël-d’lrl., sac’haim. H. V.

Sac’ha, v. u. S’arrêter. Se reposer. S’amasser. Ne point couler. Pari. et. Sac’ha a ra niin dour, l’eau s’arrèlc, se repose, ne coule |)oint ; de k, dour zàf’A pour dour sàc^het, eau dormante, eau arrêtée, eau qui ne coule point. Sdchsd eo arbiciid, la farine est arrêtée ; elle ne tombe pas de la trémie ou de dessous la meule.

Sac’h VD, s. m. Sachée, ce qu’un snc peut contenir. Pochée. Pl. ou.

Skc’iiiK, s. m. Sachet, petit sac, pelilepo-

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chc. Pl. seifrigou fdc 4 S), si-ier-i-i/ou. Voyez Sc’h.

Sic’iicz, adj. Stagnant, qui ne coule point. II.V.

S ;Il, S. m. Manoir, maison noble située à la campagne. On l’entend aussi rl’une salle, d’un salon. Pl. sdlou ou sâliou. Sans oser affirmer que ce mot soil d’origine bretonne, je ferai observer cependant que le sing. Sàl et kpl. SàloH ou Sdliou sont tréj-connus comnii noms de lieux et de familles. Voyez Maner.

SAi.. Voyez SeCl, deuxième article.

Sài., s. f. Seau, vaisseau propre à puiser, à tirer, à porter de l’eau. Pl. ou. Ar zdl a zô kouézed er puñs, le seau est tombé dans k puits. En Vannes, sel —En gael-éeoseais, tcol. En gaël-irl., sel. II. V.

SÀL, s. m. Saut, mouvement par lequel on saute. IJond. Pl. ou. Meùr a zâ[ en deùz gréât, il a fait plusieurs sauts, plusieurs bonds.— En Galles, sali. En gaël-irl., «a/t. En gaël-écoss., sali. H. V. Voyez I.amm.

Sala, v. n. Sauter, s’élever de terre avtr effort. Bondir. Pari. et. Sal.cd en deiiz drcitt ann drdf, il a sauté par-dessus la claie, la barrière. Voyez Lammoct.

Sai.ad, s. f. Ce que contient un seau plein. PI. ou.

Salàdbn, s. f. Salade. herbe potagère. Lai-Uics que les paysans bretons mangent avec du gros si’l. Pl. saladennuu. En gaël d’Irl., saltd. Le radical de ce mot csIsall, ci-dessous. II.V.

Salder ou Salded, s. ra. Salure, qualité que le sel communique. Etat de ce qui est salé. N oyez Sall.

Saler, s. m. Sa<iteur, celui qui saute, qui amie h sauter. Pl. len. En Vannes, salour. Saler et Sahur, que l’on éiril Sailler et Saillour, sont des noms de famille connus en Bretagne. Voyez LAM.MER.

Salerez, s. m. Action de sauter, de bondir. Bundisseraent, mouvemenl de ce qui bondit. Voyez Sala.

Saléiiez, s. f. Sauteuse, celle qui saute, qui aime à saulcr. l’I (•(/. En Vannes,.’<i/ourcz. Voyez Lammérez.

Sall, adj. Salé, assaisonné de sel. Dour sall, de l’eau salée. Kik sall, de la chair, de la viande salée. On entend particulièrement par celle dernière expression, du lard, du porc salé. — En gaël-écoss., sal. En gaël-irl, sat. Ce dernier, dans ces dialectes, signifie à

la fois, MER, SEL et SAL*. H. V.

Salla, v. a. Saler, assaisonner avec du sel. Frotter ou couvrir de sel. l’art, et..4ñA"oi(nac’héed hoc’h cil : salla ar zoubcn, vous avci oublié de saler la soupe.

Sailkr, s. m. Celui qui sale, qui f.iit métier de saler. l’I. icri.

SLLfiREz, s. m Acliun de saler. S.ilagc

S^LM, s. m. l’saume. Cantique. Chant sacré. PI. 014. En (’lalles, salm. In gaël-écoss, salm. En gaël irl., salam. Ce dernier a signifié ori«inaireme ;il hirmomf, et autoriserait,’i