Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/56

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3rt GHAMMAinP. BBETONNE. Exemples : M, rôé. tl durino. il donnait. roaz, il donna, il dunncra. L’action oii l’ctat (nonce par le suhjonctif dépend de quelque autre action ou de quelque autre ctat eüpnmo par un verbe à l’indicalil", ou du sens de la conjonction qui le précède. EXKIIPLES : lia roinn, que je donne. ra iiifenn, que je doiinas> i- kiiinn, que je iciiiie. on éuàjaln, ] ’1"<^J vinsse. évit mahellinn, pour que je puisse. l/inlinilif représente l’action ou l’état du verbe pris dans un sens illimité, sans aucune considération de personne, de nombre ou de temps. Roi ou rfi, donner. i râel, donné. béza, être. bét, été. kana, chanter. | kanet, chanté. Exprimer tous les changements du verbe, le faire passer par toutes le» personnes, par tous los temps, par tous les modes, c’est ce qu’on appelle conjuguer. DES VERBiîS AUXILIAIRES. Les verbes auxiliaires sont ainsi appelés, parce qu’ils aident à conjuguer les autres, qui, par opposition, sont appelés verbes principaux. Les Bretons ont trois verbes auxiliaires, qui sont bcza, êtbe ; kaout, avoir, elôber, F. iiBE. Le verbe béza, êthk, dans sa signification originelle, exprime l’existence. Lorsqu’on l’emploie comme auxiliaire avec le participe d’un autre verbe, il forme ce qu’on appelle le verbe passif. Le verbe kaoul, avoiu, dans sa signification originelle, e. tprime la possession. Quand on l’oniploie avec un autre verbe au participe, il forme ce qu’on appelle les temps composés. Le verbe ôber, faire, dans sa signiCcation originelle, exprime l’action. Lorsqu’on l’emploie avec un autre verbe à l’ioflnitif, il énonce le complément ou la conGrmation de l’action. Ces trois verbes auxiliaires sont absolument irréguliers dans toutes leurs parties. On peut observer ici que les verbes béza, être, kaout, avoir et ôber, faire, peuvent quelquefois être regardés comme des verbes principaux ; on ne doit les appeler auxiliaires que quand ils sont employés pour marquer les temps ou pour aider dans la conjugaison des autres verbes. Je les conjuguerai donc d’abord comme verbes principaux et ensuite comme verbes auxiliaires. Conjugaison du verbe . MODE IMPÉR. 4TIF (’). Béi, sois. bézel, qu’il, qu’elle soit. bézomp, soyons. bézil, soyez. bézcñt, qu’ils, quelles soient MODE INDICATIF. Temps présent. Ounn, je suis. oud, tu es. eo, il, elle est. omp, nous sommes. on’h, vous êtes. tñ(, ils, elles sont. béza, ÊTRE, au personnel. Temps passé imparfait. Oann, j’étais. oa :, tu étais. oa, il était. oamp, nous étions. oac h, vous étiez. oañt, ils étaient. Temps passé parfait. Ocnn, je fus. oéz, tu fus. oé, il fut. oemp, nous fûmes. oec h, vous fûtes. oeñl, ils furent. (*) Le mode impératif étant, en breton, le radical qui sert à former les autres modes, el tous les temps des verbes réguliers, je l’ai placé à la tête de toutes les conjugaisons. Lus verbes mandclioiix, comme les verbes bretons, ont l’impératif pour radical. Dans le françai. s el djns biauconp d’autres langues, on n’aurait pas de peine à reconiiaitre la même origine aux verbes.