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cumposé (le doux branches (lani liantes joiiilcs par un clou rivi-, l’I. ou. lia truuc’Iui a ra ho sizaluuhô siiuluu’,' vus ciseaux touijonl-ilï. H. V.

SizuN, s. r. Semaine, suite de sept jours, à commencer par le dimanelic jus(|u’uu samedi inclusivement. l’I. iuu. Dioùzizun lidy hanlei-kant a zù enn eitr hloiiz, il y a cinquantedcu. ic semaines dans une année. Ce mot est composé de seiz, sept, et de hun, sommeil ; ce qui rappelle l’u-sage des Celtes et des Gaulois de compter le temps par nuits et non par jours. Quelques-uns prononcent suzun. En Vannes, sùn.

SizUN-AK-BiMjEN, s. f. Scmainc-saintc, celle qui commence le dimanche des rameaux. II. V.

SizuN-WENN, s. f. Semaine do» rogations, celle où se trouve la fiHedc rAseeiision. II. V.

Sizu.ÑADOuSizLMiD(de 3syll.,îi. ;u niad). Hebdomadaire, qui se renouvelle chaque semaine. Qui ne dure qu’une semaine. Voyez Sizi N.

SiîUNïR, s. m. llebdomadicr. Semainier, celui qui est de semaine pour faire quelque chose. Pl. «en. H. V.

SiZL’NlER. Voyez SlZCNÏR. II. V.

  • SoA ou SoAv, s. ra. Suif, graisse de mou-Ion,

de boeuf, dont on se sert pour faire de la chandelle. Id da brcna goulou soa, allez acheter de la chandelle de suif. Quciqncs-uns prononcent soaô. En Vannes, sua ou socù. —Si ce mot n’est ()as celtique, comme c’est possible, il est du moins depuis longtemps en usage dans la langue bretonne, car il se trouve dans le Voc. du i’ siècle, qui l’écrit siuf. II. V.

  • SoAVEK,adj. Gras de lard, fort gras. H.V.
  • SoAEK ou.SoWEK (dc 2 sjllab., soa-ek ou

soa-vek), adj. Qui a du suif. Qui est couvert de suif.

’SoAVE.N (de 2 syllab., soa-ven), s. f. Pain ou meule de suif. Pl. soavcnnou.

  • SoAvi C de 2 syllab., soa-vi), v. a. Suiver,

enduire de suif. Part, el. En Vannes, «uavein.

’.SoAvoN (de 2 syll., soa-von), s. m. Savon, composition faite avec de l’huile et un sel alcali, et qui sert à blanchir, à dégraisser le linge. Plusieurs prononcent sao7i. Le rapport qu’a ce mot avec les précédents me ferait penser que l’on a employé primitivement du suif, au lieu d’huile, dans la composition du savon. Plusieurs prononcent saon. En Vannes, suan et soeven.

■ SoAvoM [ de 3 syll., soa-vo-ni), v. a. Savonner, blanchir, dégraisser avec du savon. Part. el. En Vannes, suanncin.

.SÔD. Voyez Sot.

  • SôDEz, s. f..Sotte, femme sotte, slupide.

PI. éd. Voyez Sot.

SoEÙ. Voyez Soa.

SoÉvEN. Voyez Soavon.

SoÉz. Voyez Sodéz.

Soc’h. Voyez Souc’h, premier article.

Soeoc’hérez, s. f. Harangère, celui qui se

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plait à quereller el à dire des injures. l’I. éd. II. V.

■Soi,, s. f. Sul, l’aire el le plancher d’une maison. De plus, fond, bas, base. U’ar ar ioL eu béd aslennel, on l’a étendu pur terri’. L’as eul létlr d’ai svl, couler un navire ; à La lettre, envoveb vu.aviue au i'o>u uu al uas,

SOI., s. f. Semelle, pièce de cuir qui fait le dessous du soulier. Pl. iou. lléd eu lakaat sOUuu néiez d’am buuluu, il faut mettre des semelles neuves à mes souliers. Voyez Koa-

II EL.

SÔL, s. f. Poutre et solive. Pl. iou.Nékél kré awalc’h ar zol, la poutre n’est pas assez forte. Voyez Tbeëst el Kébd. — En gaël, toii. II. V.

Si^i-iA (de 2 syllab., sô-lia), v. a- Mettre (Ie«  semelles à des souliers. Part, sûllet. lia sôlied huc’h eùz-hà va boutuu ï aC2-vous mis des semelles à mes souliers’ ?

.SoLiEH (de 2 syllab.,sJ-lier), s. f. Grenier. Galetas, avec plancher ou plafond. — Entresol, logement pratiqué entre le rcz de chaussée et le premier étage. Galerie. II. V. Quelques-uns emploient sOlier pour plancher ou [)lafond. Pl. uu. Likid ann avaluu er zôlier, mettez les pommes au grenier. Hors dc Léon, soler. Dans le Vocab. du ix" siècle, soler. En gaël, scileir. II. V. Voyez.Sa.nal.

SÔLiÉKA (de 3 syll., sô-tié-ra), v. a. Faire un grenier avec plancher ou plafond. De plus, planchéier, plafonner. — Mettre en magasin. Etager, disposer par étages. H. V. Part. cl.

SojiMo.NA, V. a. Ajourner, renvoyer à un autre jour. Assigner, appeler quelqu’un devant le juge. Part. et. (Lag.) H. V.

SoMMOMDiGEz, s. f. Ajournement, renvoi à uu jour désigné. Assignation devant le juge-Pi. sommonidtgésiou. il. V.

Son ou Solw, s. m. Son, ce qui frappe l’ouïe. De plus, chanson à faire danser, air de gavotte. — Chanson domestique. Chanson d’amour. II. V. Pl. iou. Eut- zon skiUr en deûz ar c’hlûdi.-hont, cette cloche a un son clair. Kanld cur zoun laouen d’é-omp, chantez-nous une chanson gaie. — En Galles, sein. En gaël, son. U. V. Voyez Se.m et Ka>aolen.

SoN-KOROL. Voyez Sod.-da5’s. H. V.

  • SoNER ou SoLKER, s. m. Cclui qui soucie

ou fait sonner les cloches. De plus, joueur d’instrument, particulièrement d’instrument à vent. Pl. t’en. Rôid eunn drà-bcnndg d’ar soner, donnez quelque chose au sonneur de cloches. Ar zone’ricn hor be’zô goudc lein, nous aurons les joueurs d’instrument après dîner.

SoM. Voyez Se.m.

So.MKOu SouMK, s. m. Chansonnette, petite chanson. Ariette, air léger. Pl. soniouigou ou sounlouigou. Kanid eur zonik d’é-omp, chantez-nous une chansonnette. H. V.

  • SoÑj ou SOÑJE.N, s. f. Réuexion, l’action

de l’esprit qui réfléchit. Méditation sérieuse sur quelque chose. Souvenir, impression, image, pensée conservée et reproduite par la mé-