Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/571

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sir,

rmploic, dans le rafinie sens, le prticédciil ileñadur.

Stbh, s. f. Rivière, assemblage d’eaux qui foulent dans un lit et qui se jettent dans un fleuve. Fleuve, rivière qui se rend de sa snurl’C à la mer. l’I. iou. Kal : a vagou a zi) war ar tUr, il y a beaucoup de bateau sur la rivière. Slériou lirdz en de’vi’zû da drcûzi, il aura de grands (Icuvcs à traverser. — Eut coursier da Itesk, la rivière est dessccbéc. H. V.

Stkr. Voyez Sthhes.

STBB-vnÀz, s. f. Fleuve, grande rivière qui se rend de sa source à la mer. Pl. stériou-lrd :. H.V.

Stérédkk. Voyez Stéhédkt. II. V.

Stébédf.n, s. f. Etoile, corps lumineux qui brille au ciel pendant la nuit. Pl. stcri’dennuu ou sléred. Lemm co ar stércdhéncz, les étoiles sont vives, étiiicelantes cette nuit. Quoique l’on se serve de ce mot en Léon pour désigner une étoile, je pense, comme le P. Grégoire et comme Le Pelletier, qu’il doit plutôt signifier une constellation ou amas d’étoiles -, sléréden étant naturellement formé du pi. stércd. Voy. Stérbn.

STftnÉDnN-AR-c’nî, s. f. Canicule, constellation, autrement nommée le grand-chien. Le temps dans lequel on suppose communément que domine cette constellation. Siérédcn-arc’Ai a vcz 6 rén adaleg ar pévarc deiz warn-ugcñl exiz a viz gnuéré, hclt’g ann Irédé icarn-ugeñl a viz énsl, la canicule répne depuis le 24Juillel jusqu’au 23 Août. Il, V.

SiÉRÉDEN-LnsTiîK, s. f. Comète, forps lumineux qui parait extraordinairemcnt dans le ciel avec une traînée de lumière. On dit aussi slérédcn-varvek et slérédcn-vlévek. II. V.

STÉKftDKN.>ÉBKZ, S. m. Pétillonicnt, action de pétiller, en parlant de ce qui brille avec éclat, etc. H. V.

Stéréden.m, v. n. Etinceler, jeter des éclats de lumière. Ilriller. Pétiller. Scinlillcr. Flamboyer. — Papilloter, mouvoir involontairement les yeux. II V. Part. et. Sicrédenni a ni kalz, il étincelle beaucoup. — Ann drd zé n laha ann daoulagad da sUrédcnni, cela fait papilloter les yeux. II. V. Voyez Liigkrm.

Stéréde.nncz, adj. Étincelant, qui jette des éclats de lumière. Brillant. Pétillant. Scintillant. Flamboyant. Voyez Lugerm’z.

Stérédet, part, dn verbe inusité iJc’r^’Ji. Il s’emploie comme adjectif et signifie étoile, semé ou couvert d’étuiics. Ann éñv ou ann oahl tlérédcl, le firmament ; à la Icllre, le ciel üTon.É. Voyez Stèrknnrk.

Stérkn, s. f. J’.loile, corps lumineux qui brille au ciel pendant la nuit..-Yslre. l’I. sièrcnnou, et, plus ordinairement, ilcred ; ce ipii fait voir que l’on a dit slcr, au singulier. -Vu wiHann e’hoaz stcren c béd, je ne vois encore aucune étoile. Kal : a anizer a gotl orVt l’ré.saad onc’h ar.ile’red, il perd beaucoup de lompsà contempler les astres. On entend aussi (i«r slcren, le nord, apparemment i^ cause de l’éloile du nord qui a dfl servir de guide aux

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voyageurs avant la découverte de la boussoli*. Avel-sléren, le vent du nord. En Vannes ,ttiren. — En üalles, «(frcn. En ga^’l-écos,tùoin. H.V. Noyez.SiÉRÉDKN.

Stéren.nek ou Stébenmz, adj. fitoilé, semé ou couvert d’étoiles. Ouelqacs-uns dijciit siérédennuz, dans le même sens. Voyez Sit-

HÉDET.

STER^, s. m. Cadre, bordure de bois dans lequel on encliâssc un tableau. Châssis, tout ce qui enferme et enchâsse quelque chose. Métier d’un tisserand. Hois de lit. De plus, attelage, nombre de eheaux, de bfPufs attelés pour tirer la charrile ou pour traîner di-s voitures.— Ilarnois. H.. Pl. iou. Héd eo ôber eur slcrn éiid ann daolen-nwñ, il faut faitr un cadre pour ce tableau. Èma va gtciad a slcrn, ma toile est sur le mclicr. Eur tiern kaer endeûz, il a un bel attelage. — S.Vmiou arcViañt é tougcñl, ils portaient des harnoi< d’argent. H.V.

STERN-twÉLÉ, s. m. Châlit, bois délit V.. slerniou-gwt’lé. H. V.

Steb.na ou Steb.ma (de 2 syll., ilcr-nia,, v. a. Encadrer. Enchâsser. De plus, atteler, attacher des chevaux à une voilure. — Enhirnacher. II. V. Part, sterncl ou slernitt. Ha slemel hoc’h cü.f-hu va daolcn’l avez - vous encadré mon tableau ? Id da slernia ar ch(zek, allez allcler les chevaux. Dans ce dernier sens, plusieurs prononcent slarna.

STKRNADrR, S. m. Encadrement. Action d’encadrer. Pl. iou. II. V.

Steh.nébez, s. m. Harnacbcmcnt, action d’enharnaclicr. II. V.

Stéro.md,s. m..Astronome, celui qui observe les astres. Pl. éd. (Ce mot est ancien, i H. V.

StftBOMDnEZ, S. f Asironomie, science des astres. (Ce mol est ancien.) H..

Sterven, s. f. Morve, excrément visqueux qui sort par les narines. Ce mot est du dialectide Corn. oiz Mec’hi.

Stebvennek, adj. et s. m. Morveux, qui.i de la morve. Comme subsf., il se dit par injuie (l’un enfant, d’un très-jeune homme qui veut faire l’important. Pour le plur. du subst, stervenn(’icn. te mol est du dialecte de Corn. Voyez Mec’iiibk.

Stei’dur ; de,1 syll., en prononranl toules les lettres, slt !-ua-dur}, s. m. Acliôn d’élanchcr, déboucher, etclUanehcment, Obslruetioii. — Opilation. II. V. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voy. SrA.NKAnt’R et Stéi-ein

Stei^d, s. r Rangée, suite de plusieurs choses sur une même ligne. Série. Pl. sleûjou H. V.

Steûokn ou Stcubn, s. f. Selon les uns, c’est le tenon d’une mortaise ; suivant les au très, l’est la morlaise même. Pl..ilciidennou. Le Pelletier donne A ce mot une autre signification, celle de suite, trace, etc. : niais je nr l’aijamais entendu employer dans ce sens. Vov. I.r.ne’n.

ST* :rF.iNM'> 2 svllab., en prononçant toute*